DR Congo: Communiqué de presse : le BCNUDH publie es principales tendances des violations des droits

26.02.2024 23:42 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: UN Office of the High Commissioner for Human Rights, UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo Please refer to the attached file. Communiqué de presse : le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme publie les principales tendances des violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo du 1er janvier au 31 décembre 2023 et les mesures annoncées par les autorités pour y faire face durant l’année 2024. KINSHASA, 24 Février 2024 - Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et analyse les tendances des violations et atteintes commises dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés de ces faits. En 2023, le BCNUDH a documenté 5273 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire, une moyenne de 439 violations et atteintes par mois, ce qui représente une diminution de 12% par rapport à l’année précédente, confirmant une tendance déjà observée au cours des deux années précédentes. Cette diminution reflète notamment la baisse du nombre de violations et atteintes dans les cinq provinces en conflit en 2023, avec 4473 violations et atteintes en 2023, contre 5091 en 2022. A l’instar des années précédentes, les membres de groupes armés ont commis le plus grand nombre d’atteintes aux droits de l’homme, avec une proportion de 64% sur l’ensemble des atteintes et violations documentées sur l’étendue du territoire national. Le nombre de violations des droits de l’homme documentées par le BCNUDH et attribuées à des agents de l’Etat, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, a diminué de 19%, passant de 2400 violations en 2022, à 1947 violations en 2023. La majorité de ces violations et atteintes ont été commises dans les provinces affectées par le conflit, notamment par les membres de groupes armés . Les agents de l’Etat ont été responsables de 900 violations . Nonobstant la diminution du nombre de violations et atteintes aux droits de l’homme, la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo s’est dégradée en 2023 en raison de la persistance des attaques des Forces démocratiques alliées , de la Coopérative de développement du Congo , du Mouvement du 23 mars et de diverses factions Maï-Maï, Nyatura et autres Twirwaneho et Ngumino en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. L'aggravation des conflits intercommunautaires dans les provinces de Maï-Ndombe et de la Tshopo a également contribué à la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les provinces concernées. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023, le BCNUDH a documenté des cas de violences sexuelles liées aux conflits ayant affecté 527 victimes , ce qui représente une augmentation de 1 % par rapport au nombre de victimes pour 2022. Les membres de groupes armés ont été responsables de 83 % de ces violences sexuelles, avec un total de 437 victimes. Le groupe de travail sur le monitoring et le rapportage des six graves violations contre les droits de l’enfant a constaté une augmentation de plus de 10 % du nombre total de violations vérifiées par rapport à l'année précédente. Les élections de décembre 2023 se sont tenues dans un environnement marqué par des restrictions de l’espace civique ainsi que l’exacerbation des inégalités et de la pauvreté affectant particulièrement les femmes, les enfants, les personnes âgées, celles vivant avec handicap et celles atteintes d’albinisme. Dans l’est du pays, le M23 a particulièrement ciblé les membres de la société civile et les journalistes dans les zones sous son contrôle. Les agents de l’Etat ont commis le plus de violations en relation avec les élections . Onze civils ont été tués par des membres de groupes armés et onze autres par les agents de l’Etat tout au long du processus. Au cours de l’année 2023, le BCNUDH a continué de soutenir les efforts des autorités nationales pour améliorer le comportement des forces de défense et de sécurité. Soixante-huit formations et séances de sensibilisation ont été organisées au profit de 2052 hommes et 354 femmes appartenant à la Police nationale congolaise , aux Forces armées de la République démocratique du Congo et aux autres forces de sécurité. Aussi, dans le cadre du soutien aux forces de sécurité congolaises par les Nations Unies, le Secrétariat de la Politique de diligence voulue en matière des droits de l’homme au sein du BCNUDH a conduit 347 analyses de risque au cours desquelles au moins 819 profils des officiers des FARDC, agents de la PNC et autres individus ont été examinés. En 2023, les autorités ont déployé d’importants efforts pour lutter contre l’impunité des violations et atteintes aux droits de l’homme. 599 personnes ont été condamnées pour des infractions en lien avec des violations et atteintes aux droits de l’homme. Le BCNUDH a poursuivi son appui aux autorités judiciaires dans ce domaine, notamment en leur fournissant l’expertise médico-légale. A titre illustratif, le BCNUDH a apporté un appui logistique et financier à l’organisation de 11 missions d'enquêtes, notamment une dans la province du Tanganyika, huit au Sud-Kivu et deux en Ituri. En 2023, l’équipe médico-légale du BCNUDH a réalisé neuf autopsies et organisé plusieurs activités de renforcement des capacités au profit des acteurs judiciaires. Dans le domaine de la justice transitionnelle, le BCNUDH a continué de soutenir le développement du processus national de justice transitionnelle centré sur les besoins des victimes, notamment en fournissant l’expertise technique au ministère des droits humains dans l’organisation des consultations populaires sur la justice transitionnelle et soutenant l’opérationnalisation de de la Commission provinciale vérité, justice et réconciliation du Kasaï-Central. La République démocratique du Congo a maintenu et renforcé la coopération avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Le 12 décembre 2023, dans le cadre de la commémoration des 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dans une déclaration lue lors du segment de haut niveau par Me Albert Fabrice Puela, Ministre des droits humains, le président Tshisekedi pris, au nom de la République Démocratique du Congo et en son nom propre, cinq engagements majeurs pour renforcer la protection des droits: mettre tout en œuvre pour réduire, à travers la prévention, la prise en charge et la répression judiciaire, les cas de violences contre les femmes et les filles ; et poursuivre la mise en œuvre des engagements pris au niveau continental dans le cadre de la masculinité positive. faire du droit au développement une réalité à travers des politiques et mesures législatives dans divers domaines y compris dans le secteur des industries extractives pour lever les obstacles au développement et assurer la durabilité environnementale et matérialiser la réalisation des droits des personnes vivant avec un handicap ou le VIH/SIDA ainsi que celles atteintes d’albinisme et peuples autochtones pygmées par des mesures concrètes dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, de l’habitat, de la santé, de l’emploi et de l’accès à la justice ; renforcer la protection des civils grâce à une police de proximité et une armée républicaine respectueuse des droits de l’homme ainsi qu’à travers des mécanismes efficients de redevabilité tels que l’auditorat militaire et l’inspection générale de la police et Renforcer également la lutte contre l’impunité à tous les niveaux y compris le recours à l’expertise médico-légale; aussi bien pour les abus et violations des droits civils et politiques que pour le droit au développement et les droits économiques, sociaux et culturels; à travers des cours et tribunaux indépendants et disposant des ressources humaines et matériels répondant aux besoins des populations congolaises ; promouvoir la justice transitionnelle à travers la mise en œuvre de la politique nationale de justice transitionnelle sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et Soutenir activement la redynamisation de l’Entité de liaison des Droits Humains qui est l’unique cadre de concertation et de collaboration impliquant les acteurs nationaux et internationaux œuvrant dans la promotion et la protection des Droits de l’Homme ; et renforcer l’espace civique à travers la protection des droits des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes et l’appui aux organisations et associations communautaires engagées dans l’inclusion et la participation des femmes et des jeunes dans les initiatives visant la promotion de la paix, de la cohésion sociale, le développement local et la protection de l’environnement en République démocratique du Congo. Le Conseil des droits de l’homme a également adopté la résolution 51/36 portant Assistance technique et renforcement des capacités dans le domaine des droits de l’homme en République démocratique du Congo. En application de cette résolution, l’équipe des experts internationaux en République Démocratique du Congo a effectué ses missions dans le pays et notamment à Kananga en appui aux activités de la Commission Provinciales Vérité Justice et Réconciliation. Enfin, le BCNUDH a continué à soutenir les autorités nationales dans le cadre des activités visant à améliorer la situation des droits de l’homme. Au moins 326 activités ont été organisées au cours de l’année sur l’étendue du territoire national au profit d’au moins 13 892 hommes et 5639 femmes . Les performances de la République Démocratique du Congo en matière des droits de l’homme seront revues cette année 2024 par le Conseil des Droits de l’Homme. A travers le BCNUDH, la MONUSCO et l’ensemble des agences, fonds et programmes des Nations Unies en République démocratique du Congo vont accompagner le Gouvernement, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et les organisations de la société civile durant le quatrième cycle de l’Examen Périodique Universel du Conseil des Droits de l’Homme et dans la mise en œuvre de ses cinq engagements pris en décembre 2023 par les autorités pour une plus grande protection des droits humains en République démocratique du Congo. Pour plus d’informations et requêtes additionnelles, prière de contacter le BCNUDH à l’adresse suivante : BCNUDH, Quartier général de la MONUSCO 12, avenue des aviateurs, Kinshasa Gombe Email : monusco-jhro-drc@un.org Téléphone : +243 818 907 241

Hundreds of thousands face desperate conditions as fighting surges in eastern DR Congo

26.02.2024 23:42 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Norwegian Refugee Council Just 20km from Goma, capital of North Kivu province in the Democratic Republic of the Congo, fighting is raging over the town of Sake. Escalating violence is forcing people to move, worsening their already dire situation. We spoke to two of the families displaced by the recent violence. Sandrine and Vianney Sandrine rushed home after a day’s work in the fields. Her village, to the north of Sake, had been emptied of its inhabitants. The 32-year-old mother of eight heard that a bomb had fallen on the nearby military camp. Sandrine took her children and fled. “I was only able to carry one pot with my children’s clothes in it and four dollars, which I quickly spent to buy food,” she says. In recent weeks, fighting has intensified around Sake, a town that until now had escaped the ongoing conflict in Masisi territory. Heavy artillery and mortar fire has been heard throughout the town. Some 135,000 people fled towards Goma in the first week of February alone. Sandrine arrived in the Rusayo 2 site for displaced people, located to the east of Sake. The young woman has nothing left. “We’re scared of dying of hunger,” she says. “We also hear gunfire every day. We don’t have anything to eat and the food in the markets is too expensive to buy. We have nowhere to sleep – we had to leave everything behind, including our mattresses.” Vianney arrived from Kitchanga with his wife and three children. After taking refuge with a family in Sake, this 32-year-old carpenter had to flee the town. He has just been put up in a hangar in Rusayo 2 with 89 other families. “We didn’t have anything with us when we escaped because transport was too expensive,” he says. “Here, we need to have good relations with the families around us as we share most of the things we need during the day.” Barely surviving According to an assessment conducted by the Norwegian Refugee Council , about 170,000 people have settled in the two sites for displaced people in Rusayo. More than 20,000 of them arrived in the week beginning 12 February. Crammed into hangars or makeshift shelters, these families lack everything. To feed her children, Sandrine sells firewood that she gathers in the surrounding woods. She earns a meagre sum for each bundle , even though this activity could cost her life. “When we go in the woods, there are soldiers and gunfire every day,” she explains. “A lot of women have been raped. I was attacked less than a week ago while looking for wood with another woman. I still go every day. It’s the only way we can survive.” While in Sake, Vianney’s wife was responsible for earning money for the family to survive. She would leave every day at 6am to go and look for wood to sell, and would only return at 4pm. Vianney stayed home to look after the children. “I was afraid to go into the woods myself as there are soldiers that always stop the men and ask for money,” he says. “I also wanted to be home in case humanitarian aid agencies came by to register us. We couldn’t miss that opportunity.” For now, the whole family is staying in the hangar, and Vianney’s wife still has not been able to start looking for wood. She wants to get to know the area better first. Access to water is a major problem for the displaced families. , a person must receive a minimum of 15 litres of water per day when in an emergency. The 127,500 people living in the Rusayo 1 site, however, receive a little over 3 litres of water per person daily. “My wife often queues for up to three hours to be able to access a water tap. But they often hear gunfire, and she ends up coming back empty-handed,” says Vianney. What lies ahead? The future of these families depends on how the conflict develops. Vianney hopes to be able to return home and is already thinking about what’s next. “While we wait for the war to finish, we’ll look for places where we can go back to work,” he says. “I could help people rebuild their houses since I’m a carpenter.” Sandrine, on the other hand, has lost all hope of returning home, and is counting on humanitarian aid to help her rebuild her life. “I would like to leave the site to sleep somewhere else and open a business, but I don’t have the means,” she says. “Here, it’s very difficult. I haven’t received any assistance since I arrived. I was only registered today, more than two months later.” Stuck in this precarious and dangerous situation, Sandrine cannot send her children to school. “They don't even have any food, how can they study?” she asks. “They stay with me to help collect wood, even though it scares them.” The international community must act Since November 2023, clashes have displaced . , NRC continues to respond to catastrophic levels of needs with insufficient resources. The international community must step up and provide adequate support for the humanitarian response in North Kivu, as well as the other ongoing crises in eastern DR Congo.

DR Congo: Lifesaving medical care addresses urgent needs of civilians in Ituri province

26.02.2024 06:53 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Médecins Sans Frontières Bunia, 22 February 2024 – A resurgence in attacks by armed groups in Ituri, in eastern Democratic Republic of Congo, since mid-February has resulted in large numbers of people injured and killed, says international medical organisation Médecins Sans Frontières/Doctors Without Borders , whose teams are running a surgical care centre in the town of Bunia. “After six months of relative calm, the recent resurgence in violent attacks has resulted in significant loss of life”, says MSF head of mission Halidou Alira, speaking from Goma. “This demonstrates that Ituri remains firmly in the grip of violence characterised by unpredictable intensity, with civilians bearing the brunt of these attacks.” To date, the decades-long conflict in Ituri province has forced more than 1.63 million people – or one-third of the population – to flee their homes and live in displacement. Cut off from their livelihood and communities, their life in prolonged displacement is very difficult. Between June and December 2023, MSF teams in Bunia’s Salama hospital treated 863 patients and conducted 838 surgical interventions. One-third of the patients treated by MSF teams were direct victims of the violence, including women and children. The types of injuries patients have been treated for are deep cuts caused by machetes and various weapon wounds. “My child fell victim to an attack by an armed group on my village in Drodro,” says the mother of a two-year old patient. “As we were fleeing, our grandmother who held my little daughter was not able to get away fast enough. They were seized and they cut off her arm with a machete. When my child cried out in fear, they tried to kill her with the machete.” With a total capacity of 45 beds, MSF's trauma and orthopaedic care centre in Bunia serves as a crucial healthcare hub for the population of Ituri province, who have been affected by protracted conflict. As well as providing complex trauma surgery, the medical teams in Bunia treat burns patients and provide post-trauma care, including physiotherapy and mental health consultations. Road accident victims are also treated due to the high prevalence of these types of injuries and the lack of adequate specialist care in the province. The centre plays a pivotal role in saving lives while offering tailored and quality medical care to reduce the level of functional disability that patients might otherwise face for the rest of their lives. "MSF’s medical activities in Ituri address the needs of the most vulnerable people in the province, particularly those in remote areas with very difficult access to healthcare,” emphasises MSF medical coordinator Dr Patrick Nkemenang. “Bunia’s general reference hospital has limited capacity and could not meet the needs of the population alone, hence the importance of MSF providing additional surgical care that is accessible to all in a volatile security context." To strengthen local healthcare infrastructure and improve the quality of medical care, MSF is also training local medical staff, improving the quality of biomedical equipment, supporting the referral system, donating medical equipment and constructing health infrastructure. MSF's support also extends to the general reference hospital . About Médecins Sans Frontières in DRC In Ituri province, in addition to its project in Bunia, MSF supports two Ministry of Health hospitals, 12 health centres, three advanced health posts and 20 community care sites in Drodro and Angumu, where its teams predominantly treat malnutrition, malaria and common childhood diseases, as well as caring for survivors of sexual violence and providing psychological support. MSF has been working in DRC for more than 40 years and currently runs projects in 20 of the country's 26 provinces, providing medical care to victims of conflicts and violence, to displaced people, and to those suffering from disease epidemics including measles, cholera, meningitis and HIV. MSF also has emergency response teams who are on standby throughout the country to respond to epidemics, natural disasters and conflicts.

DR Congo: Violences envers les femmes : ces conséquences invisibles du conflit en RDC

24.02.2024 11:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: CARE International Depuis plus d’un an, la crise humanitaire que connait l’est de la République Démocratique du Congo prend des proportions tragiques. Alors que les affrontements s'intensifient, entraînant des déplacements massifs, l’ONG CARE alerte sur l’urgence de soutenir la population, en particulier les femmes et les filles, touchées par l’augmentation constante des violences sexuelles. La reprise des affrontements aggrave la crise humanitaire en RDC Les affrontements qui ont lieu depuis début janvier se rapprochent de Goma, la plus grande ville de l’est de la RDC. La ville a accueilli un afflux de personnes déjà déplacées par le conflit, à mesure que les affrontements dépassent la frontière du Sud-Kivu. La population, en déplacements perpétuels, vit l’horreur. « La situation dans l’est de la RDC est catastrophique, avec des millions de vies en danger, en particulier des femmes, des filles et des enfants » , déclare Sidibé Kadidia, directeur de CARE en RDC. « Les signalements de violence à l’égard des femmes et des filles ne cessent d’augmenter* » . Le contexte pour mieux comprendre Depuis près de 30 ans, l’est de la RDC est le lieu d’affrontements. « Avec le conflit en cours et l’escalade de la violence, la RDC est confrontée à l’une des plus grandes crises de déplacement interne et humanitaire du monde », décrit l’Organisation Internationale pour les Migrations . Plus de 6,9 millions de personnes sont actuellement déplacées en RDC . 25,4 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, alors que la malnutrition aiguë touche 8,4 millions de personnes . Ces personnes sont principalement des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes et des femmes allaitantes. Les conflits exacerbent les violences envers les femmes Kadula, une mère de 21 ans, a survécu à d’horribles épreuves depuis qu’elle a fui sa maison jusqu’à son arrivée au camp de personnes déplacées de Goma : « Nous sommes venus ici à pied depuis Rutshuru, qui est à 66 kilomètres. J’ai été séparée de l’un de mes enfants alors que je fuyais et un autre est mort après avoir été heurté par un véhicule. J’ai été victime d’un viol ici dans le camp quand je suis allée chercher du bois de chauffage. Mon mari m’a abandonnée quand il a appris que j’avais été violée » . Les signalements de violence sexuelles ont drastiquement augmenté depuis l’escalade du conflit. Dû au manque d’accès à de la nourriture, les femmes et les filles peuvent aussi avoir recours à des solutions qui ont des impacts négatifs sur elles, telles que la prostitution et la mendicité, ce qui les expose davantage au risque d’exploitation et d’abus. La population a besoin d’une aide humanitaire d’urgence « Des mesures immédiates sont nécessaires pour répondre aux des populations touchées, notamment en matière d’accès à la nourriture, à l’eau, aux soins de santé et aux services de protection contre les violences » , décrit Sidibé Kadidia. « CARE appelle les gouvernements et les bailleurs de fonds internationaux à donner la priorité à la réponse humanitaire dans l’est de la RDC et à apporter un soutien aux organisations sur le terrain », exhorte Sidibé Kadidia. En 2023, il manquait plus de 60% des financements nécessaires pour apporter une aide humanitaire en RDC . « Dans le même temps, nous réaffirmons la nécessité d’une résolution du conflit et d’un accès sans entrave pour les travailleurs humanitaires. La vie de millions de personnes vulnérables et innocentes est en jeu, et une action rapide est nécessaire pour éviter de nouvelles souffrances et pertes » . L’ONG CARE agit sur place avec des partenaires locaux et d’autres organisations humanitaires pour fournir une assistance urgente et vitale aux communautés affectées par les violences. Par exemple, à Goma CARE distribue de la nourriture ainsi que des kits d’hygiène aux populations déplacées. Sources : ; ; ;

DR Congo: L'UNICEF et le PAM réclament une action pour protéger les enfants et l’accès humanitaire s

24.02.2024 11:20 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: UN Children's Fund, World Food Programme KINSHASA – Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies appellent à une action immédiate pour protéger les enfants et les familles pris dans l'escalade de la violence à l'est de la République démocratique du Congo , où un nombre croissant de personnes, y compris des enfants, ont été blessées ou tuées près des camps de fortune. Les deux agences appellent toutes les parties au conflit à donner la priorité à la protection des civils et à permettre aux agences humanitaires de faire leur travail. Le dernier conflit en date dans l'est de la RDC a eu des conséquences catastrophiques pour la population locale. Au cours des deux dernières semaines, des combats acharnés se sont déroulés à 25 kilomètres à l'ouest de Goma, dans la cité de Sake, où les enfants et leurs familles sont pris dans des tirs croisés meurtriers. "Les enfants de la RDC ont besoin de paix maintenant," a déclaré Grant Leaity, représentant de l'UNICEF en RDC. "Nous demandons que les enfants soient protégés dans cette guerre et que l'on mette fin à cette violence en redoublant d'efforts pour trouver une solution diplomatique. Nous sommes extrêmement préoccupés par la sécurité des enfants et de leurs familles dans les camps de Goma et aux alentours". Cela a déclenché un énorme mouvement de population vers des camps de déplacés déjà surpeuplés. 214 950 personnes supplémentaires ont rejoint les 500 000 personnes déjà déplacées dans les zones autour de Goma. Parallèlement, des dizaines de milliers d'autres personnes se sont déplacées vers Minova, dans le Sud-Kivu. Des routes terrestres cruciales pour faciliter la livraison de nourriture et d'autres fournitures ont été coupées, provoquant des pénuries et des hausses de prix sur les marchés locaux de Goma. Cette situation met encore plus à rude épreuve les familles qui luttent pour mettre de la nourriture sur leur table. "Nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire de grande ampleur", a déclaré Peter Musoko, directeur pays et représentant du PAM en République démocratique du Congo . "Ne nous y trompons pas : si nous n'agissons pas maintenant, des vies seront perdues." L'augmentation de la violence et des déplacements met à rude épreuve les ressources dont disposent les deux agences pour mettre en place une réponse globale comprenant de la nourriture, de l'eau potable, de bonnes conditions sanitaires, des abris sûrs, des soins de santé de base et des services de protection pour les femmes et les enfants. Le PAM lance un appel de 300 millions de dollars pour les six prochains mois. Alors qu'une interruption urgente de ressources est prévu à partir du mois de mars, l'agence a besoin de 78 millions de dollars immédiatement pour combler ce déficit et poursuivre ses activités. Pour les prochains six mois, l'UNICEF a besoin de 400 millions de dollars pour son intervention d'urgence dans l'est de la RDC, avec un besoin immédiat de 96 millions de dollars. Les priorités urgentes suite à cet afflux récent de personnes comprennent le déploiement de cliniques mobiles pour fournir des soins médicaux d'urgence et des services de nutrition dans et autour des camps, le renforcement des efforts pour endiguer et prévenir le choléra, la distribution d'articles non alimentaires, l'augmentation du transport d'eau par camion, la prise en charge des enfants non accompagnés et leur regroupement avec leurs familles, et la fourniture de services pour prévenir et répondre aux cas de violence basée sur le genre. La RDC est devenue l'une des plus importantes crises de déplacement interne du continent, avec 6,9 millions de personnes déplacées, principalement en raison du conflit dans l'est. Rien que l'année dernière, l'OIM estime que 1,6 million de personnes ont été déplacées. Notes aux rédacteurs : À propos de l'UNICEF L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, pour atteindre les enfants les plus défavorisés de la planète. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour plus d'informations sur l'UNICEF et son travail, visitez le site : Suivez UNICEF sur , , et À propos du PAM Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d'urgence et utilise l'aide alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d'un conflit, d'une catastrophe ou de l'impact du changement climatique. Suivez-nous sur X, anciennement Twitter @wfp_fr et @wfpdrc CONTACT Pour plus d'informations, veuillez contacter : Lianne Gutcher, UNICEF DRC Mob. +243 820 996 405, Email. lgutcher@unicef.org Shelley Thakral, WFP/Kinshasa Mob. +243 81 700 6744 Email. shelley.thakral@wfp.org

Democratic Republic of the Congo: USG Humanitarian Response to the Complex Emergency

24.02.2024 03:01 Country: Democratic Republic of the Congo Source: US Agency for International Development Please refer to the attached Map.

Democratic Republic of the Congo - Complex Emergency Fact Sheet #4 Fiscal Year 2024

24.02.2024 03:01 Countries: Democratic Republic of the Congo, United States of America Source: US Agency for International Development Please refer to the attached file. SITUATION AT A GLANCE 113.6 MILLION Population of the DRCUN – December 2023 25.4 MILLION Population in Need of AssistanceUN – December 2023 6.9 MILLION Number of IDPs in the DRC IOM – October 2023 MILLION Congolese Refugees and Asylum-Seekers in Nearby CountriesUNHCR – November 2023 526,508 Refugees and AsylumSeekers Sheltering in the DRCUNHCR – December 2023 • FARDC and M23 clashes escalated in North Kivu Province beginning in late January, leading to the displacement of approximately 150,000 people, increased needs, and diminished humanitarian access. • Health actors recorded 19 cholera-related deaths among more than 860 suspected cholera cases across the DRC during the week of January 15, marking the most deaths in one week in more than five months. • Relief actors—including USG partners— reached more than 3.9 million people with life-saving assistance during the UN SystemWide Scale-Up in Ituri, North Kivu, and South Kivu from July to December 2023, according to the UN.

DR Congo: FEWS NET Democratic Republic of Congo Food Security Outlook Update December 2023: Continui

24.02.2024 03:01 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Famine Early Warning System Network Please refer to the attached file. Key Messages Insecurity in the eastern parts of the Democratic Republic of Congo has continued to deteriorate over the past three months, particularly in the province of Nord-Kivu, despite a short-lived lull in armed clashes between M23 rebels and the Armed Forces of the DRC . Renewed hostilities from M23 rebels in Masisi, Rutshuru and Nyiragongo territories for the past 2 months have disrupted seasonal harvests due to lack of access to cultivated land. This situation is likely to exacerbate food insecurity in these areas already facing Crisis outcomes, with an increase in the subset of the population likely facing Emergency . The 2023-2024 season A began in October with irregular rainfall. Excess rainfall at the start of the season caused flooding of crops and led to the loss of planted areas, particularly in the provinces of Tshopo, South and North Ubangi, Kwilu, Lomami, Kasai, and South Kivu, where river levels and the water table rose, flooding lowland crops. With this disruption in rainfall, it is highly likely that harvests expected at the end of the season will be lower than in previous seasons. According to the national bank, the inflation rate of the Congolese franc stood at 23 percent, above the projected annual target of 20.8 percent. On the markets, however, prices of the main foodstuffs remained stable this month compared with the last two months. However, prices of staple foods in November 2023 were around 51 percent above last year's levels, and 101 percent above the five-year average.

DR Congo: IMMAP Inc. RDC / Cluster santé : Aperçu de la situation

24.02.2024 03:01 Country: Democratic Republic of the Congo Source: iMMAP Inc. Please refer to the attached file. I. Contexte humanitaire de la RDC La crise en République Démocratique du Congo est l’une des situations humanitaires les plus complexes au monde. Avec 6,2 millions de personnes concernées, la RDC, se place parmi les pays avec le plus fort taux de déplacés internes au monde. En décembre, l’est de la RDC a enregistré le déplacement d’environ 45 689 ménages. Fin décembre, aucune évaluation des besoins n’était encore faite pour l’ensemble des ménages déplacés au cours du mois concerné. Ces effectifs de ménages déplacés sont légèrement supérieurs à ceux du mois de novembre . Suite à la , le territoire de Masisi a accueilli les plus importantes vagues de déplacements représentant près de la moitié des populations déplacées en décembre à l’est de la RDC. D’autres déplacements des populations en lien avec la crise du M23 ont notamment eu lieu vers Goma et Kalehe . Au Sud-Kivu, des déplacements de population ont également eu lieu dans les territoires de Fizi et Shabunda à la suite d'attaques contre les populations civiles par les combattants armés Rai-Mutomboku et Mai-mai Yakutumba. Les déplacements enregistrés en Ituri sont mineurs et ont été provoqués par les attaques des Allied Democratic Fores et du groupe arme CODECO/URDPC. I.1 Présentation du projetIMMAP Inc. RDC Depuis avril 2023, un projet a été lancé pour répondre aux besoins en gestion de l’information du secteur de la santé en RDC jusqu’en avril 2024. Grâce au financement du Bureau d’assistance humanitaire de Agence des États-Unis pour le développement international , ce projet propose un support sur demande à tous les acteurs du domaine de la santé au niveau national et dans quatre provinces à fort besoins humanitaires : Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika. Le lancement de la plate-forme a eu lieu fin octobre, en présence de tous les partenaires santé. À ce jour, huit partenaires ont sollicité notre soutien en termes de services et produits à travers dix-neuf demandes via la plate-forme. Trois sessions de formations en ligne et une en présentielle avec 25 participants ont été organisées afin de mieux renforcer les capacités des acteurs de la santé. Points clés • Près 300 personnes sont mortes dans des inondations meurtrières • 6,2 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la RDC • Une catastrophe humanitaire est en cours au Nord-Kivu, où 2,5 millions de personnes ont été déplacées par la résurgence du groupe armé M23 • 42 cas de rougeole et 0 décès enregistrés en semaine 5 en Ituri. 5 zones de santé sont actuellement en épidémie de rougeole en Ituri.

DR Congo: RD Congo : Situation humanitaire dans la province de l’Ituri du 15 janvier au 15 février 2

23.02.2024 18:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. FAITS MAJEURS Plus de 37 000 personnes bénéficient d’un meilleur accès humanitaire sur l’axe Bunia – Komanda Plus de 10 000 enfants ont abandonné l’école en raison de l’insécurité dans la zone de santé de Mandima Au mous 68 civils tués en Ituri à cause des violences des groupes armés APERÇU DE LA SITUATION Le contexte sécuritaire est marqué par une recrudescence des incidents de violence par les groupes armés non étatiques. Plusieurs cas de meurtres de civils, mouvements de population et autres incidents de protection ont été rapportés. Depuis le 1er janvier, des attaques impliquant ces groupes armés ont déjà couté la vie à au moins 68 civils, selon la Coordination Provinciale de la Société Civile de l’Ituri, au cours d’un point de presse tenu le 12 février. OCHA maintient le plaidoyer auprès des autorités provinciales pour le renforcement de la protection des civils, particulièrement les déplacés et retournés. Territoires de Djugu et Irumu Entre le 9 et 13 février, au moins 17 civils ont été tués dans plusieurs attaques armées dans les territoires de Djugu et Irumu, selon des sources locales. De récentes attaques ont été rapportées le 13 février. Des affrontements entre deux groupes armés non étatiques autour du contrôle des sites aurifères dans la zone de Gbado ont fait au moins 13 orpailleurs tués. Cet incident est le deuxième du genre enregistré depuis le début de l’année. Le premier affrontement a été signalé entre le 23 et le 24 janvier dans la localité de Blangete de Kilo, territoire de Djugu). Deux civils ont été tués et plus de 4 000 personnes forcées au déplacement dans les aires de santé de Pluto, Pilipili, Kilo-Moto, Mongwalu, CECA 20 et Notre Dame de Charité Maternelle, selon des sources humanitaires. Les tensions intercommunautaires sur fond de conflits fonciers et de lutte pour le contrôle des ressources minières sont l’une des causes de la crise en Ituri, particulièrement dans la zone de santé de Damas. Cette zone abrite plus de 43 000 personnes déplacées depuis plus de deux ans. Dans le territoire d’Irumu, quatre civils dont deux agriculteurs ont été tués par des éléments armés au cours d’une série d’attaques les 9 et 10 février dans deux villages à Ofay et Tchabi . Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a pour mission de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et fondée sur des principes, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux. Intensification de la réponse humanitaire dans la province de l’Ituri | 2 Ces incidents pourraient ralentir les activités économiques et agricoles des habitants d’Ofay ; ce qui les exposent au risque d’insécurité alimentaire. Pour rappel, environ 15 000 personnes sont retournées dans l’AS d’Ofay en janvier à la faveur du dialogue entre les groupes armés, organisé à Komanda du 19 au 20 janvier, par des autorités territoriales. Territoire de Mambasa Entre le 4 et le 5 février, une série d'attaques armées a fait 20 civils tués dans les villages de Manzia, Ngwaba, Makumbo et Lukaya , selon la société civile locale. À la suite de ces incidents, au moins 5 000 personnes se sont déplacées dans plusieurs localités, dont Nziapanda Bella, Makeke, Makumo et les zones environnantes. Depuis novembre 2023, des groupes armés non étatiques opèrent des attaques répétées contre les populations civiles dans plusieurs localités des zones de santé de Mandima, Lolwa et Komanda . Les activités scolaires perturbées dans la ZS de Mandima Depuis le 8 janvier, au moins 26 écoles ont fermé à cause de la persistance des activités des groupes armés non étatiques dans les localités de Makeke, Mambembe, Bandipakau et Katsoma . Plus de 10 000 enfants dont plus de 3 000 filles sont ainsi décrochés de l’école, selon les autorités scolaires locales. Les enfants, leurs parents et les enseignants ont été forcés à se déplacer vers les localités relativement stables sur l’axe Bella – Biakato et vers le du Nord-Kivu. Les élèves déplacés accusent déjà du retard dans le programme scolaire et les autorités éducatives plaident pour le rétablissement rapide de la sécurité pour favoriser le retour des enfants. Territoire de Mahagi Le 21 janvier, des éléments armés ont tué au moins huit personnes déplacées dans la localité de Jupalungu Panduse, dans leurs champs, selon la société civile locale. Depuis septembre, les violences armées se sont intensifiées dans la zone de santé de Kambala et entravent le retour des déplacés dans leurs villages d’origine. La zone de santé de Kambala compte près de 20 000 déplacés, victimes d’attaques armées depuis 2021. Accès humanitaire Le 5 février, un partenaire humanitaire a dû reporter la distribution du cash dans les AS de Mwanga et Kunda , selon des sources humanitaires. Plus de 12 000 personnes déplacées étaient ciblées pour cette assistance. Ce report résulte de l’insécurité causée par des affrontements entre deux groupes armés signalés la veille.

DR Congo: L'accès insuffisant de l'aide humanitaire aux populations déplacées met en danger des mill

23.02.2024 18:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Rescue Committee Plus de 135 000 personnes se sont déplacées pour fuir la violence depuis le mois de janvier. Plus de 600 personnes ont été tuées au cours des 90 derniers jours. Près de 800 personnes ont été blessées au cours des violences incessantes. Près de 200 personnes ont été enlevées par des groupes armés non-étatiques en RDC. Goma, Nord-Kivu, République démocratique du Congo, February 23, 2024 — L'International Rescue Committee est préoccupé par l'escalade de la crise humanitaire au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo , où 135 000 personnes se sont déplacées pour fuir l'intensification des combats entre l'armée congolaise et les groupes armés non-étatiques depuis le début de l'année 2024. La situation dans la région a atteint des proportions désastreuses, avec des déplacements généralisés, de la violence et des besoins humanitaires aigus. Heather Kerr, directrice de l'IRC en RDC, a déclaré, "Il est déchirant d'être témoinde l’impact des conflits armés sur les civils, de voir des familles arrachées à leur foyer, cherchant la sécurité au milieu du chaos. Les femmes, les enfants et les communautés vulnérables sont confrontés à des menaces réelles et terrifiantes de violence, d'exploitation et de perte des droits fondamentaux. Au cours des derniers mois, j'ai vu trop de vies perdues, trop de blessures subies et trop d'êtres chers arrachés par ce conflit implacable. L'accès aux éléments essentiels de la vie - soins de santé, eau potable, nourriture - reste douloureusement hors de portée pour de nombreuses personnes, ce qui aggrave une situation déjà désastreuse. Chaque jour, les efforts humanitaires se heurtent à des obstacles de taille, l'insécurité et les cauchemars logistiques entravant notre capacité à fournir une aide cruciale à ceux qui en ont le plus besoin. Il ne s'agit pas seulement d'une crise sur le papier ; c'est une lutte quotidienne pour la survie d'innombrables personnes, et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir les personnes dans le besoin". La détérioration de la situation humanitaire au Nord-Kivu exige une attention et une action urgentes de la part de la communauté internationale. Des mesures immédiates doivent être prises pour assurer la protection des civils, faciliter l'accès de l'aide humanitaire et s'attaquer aux causes profondes du conflit. En outre, un financement durable est nécessaire pour fournir une assistance et une protection vitales aux personnes touchées par la crise, y compris les populations déplacées et les communautés d'accueil. L'année dernière, le plan de réponse humanitaire pour la RDC a été financé à moins de 40 %, laissant des millions de personnes sans services humanitaires essentiels, alors que la situation humanitaire s'est considérablement détériorée depuis. L’International Rescue Committee appelle toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit humanitaire international et à respecter les droits et la dignité des civils. Nous exhortons la communauté internationale à mobiliser les ressources et le soutien nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires dans le Nord-Kivu et à œuvrer en faveur d'une résolution durable et pacifique de la crise. Le temps presse et des efforts concertés sont nécessaires pour éviter de nouvelles souffrances et soulager la situation des personnes touchées par cette catastrophe humanitaire. Notes L'IRC opère en République démocratique du Congo depuis 1996. Nous apportons une aide d'urgence aux personnes touchées par des crises récurrentes tout en favorisant la cohésion sociale au sein des communautés grâce à des efforts de collaboration avec les institutions congolaises. Nous fournissons également des services de santé essentiels, notamment des soins de santé primaires, des services de santé sexuelle et reproductive, des services de prévention et de contrôle des infections, ainsi que des services d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène. Nous renforçons la prévention de la violence et soutenons les survivants de la violence sexiste par des interventions globales, notamment en fournissant un soutien psychosocial, en facilitant le redressement économique et en garantissant l'accès aux services essentiels , en particulier dans l'est de la RDC en prois à une grave crise de protection. Notre approche implique une collaboration avec les communautés et leurs institutions afin de promouvoir la cohésion sociale dans le but de réduire les conflits et de soutenir les écoles primaires et secondaires. ABOUT THE IRC The International Rescue Committee responds to the world’s worst humanitarian crises, helping to restore health, safety, education, economic wellbeing, and power to people devastated by conflict and disaster. Founded in 1933 at the call of Albert Einstein, the IRC works in more than 50 countries and in 28 U.S. cities helping people to survive, reclaim control of their future, and strengthen their communities. Learn more at and follow the IRC on Instagram, Twitter, TikTok and Facebook. MEDIA CONTACTS Chloe Zoe Clementine Lecontechloe.leconte@rescue.org IRC Global Communications +1 646 761 0307communications@rescue.org

DR Congo: Rapport de la situation épidémiologiue de la variole simienne - sitrep no 1, 5-11 févrie

23.02.2024 18:20 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Government of the Republic of Congo, World Health Organization Please refer to the attached file. CONTEXTE Le 16 décembre 2022, le ministre national de la santé publique, hygiène et prévention a déclaré par communiqué officiel une épidémie de variole simienne à l’échelle nationale en RDC à la suite d’une augmentation des cas suspect et des décès. En février 2023, le Centre des opérations d’urgence de santé publique a déclenché la coordination de la réponse contre la variole simienne par la mise en place du Système de Gestion de l’Incidents Mpox. En 2023, un cumul de 14,626 cas suspects a été notifiés avec 654 décès soit une létalité de 4,47%. L'augmentation des cas observée au cours de 2023 en RDC, ainsi que la transmission sexuelle nouvellement documentée enregistrée en mars dans certaines DPS et en juillet – septembre 2023 , confirment l'importance croissante de la transmission interhumaine de la variole simienne, y compris la transmission sexuelle. POINT SAILLANTS 520 nouveaux cas suspect et 49 nouveaux décès notifiés au cours de la SE 6 2024. Le cumul des cas de S1-S6 2024 est de 1853 cas suspect et 155 décès Cumul de 274 cas confirmés de S1-S6 2024. 17 sur 26 Provinces et 140 sur 519 zones de santé ont rapportées au moins un cas suspect en 2024.

DR Congo: Factsheet: Rusayo camp for internally displaced people - February 2024

23.02.2024 18:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: World Food Programme Please refer to the attached file. The relentless conflict in North Kivu has been forcing people from their homes for years. They leave behind their houses, most of their possessions, their lives and their livelihoods. Since January 2023, the number of people arriving in Goma, the provincial capital of North Kivu, grew to unprecedented levels. On its outskirts, at Rusayo, the camp emerged to provide shelter and safety for those arriving from Masisi territory, which in early 2023 was the frontline in the war between the M23 and the FARDC. Two sites around Goma already existed in Kanyaruchinya and Munigi, where those fleeing Rutshuru territory had been taking refuge since July 2022. In January 2023, 45,000 people were housed at the camp in Rusayo. Now, February 2024, the camp is home to 95,000 people. In recent days and weeks, the intensification of the conflict has caused a dramatic uptick in displacement as the frontlines move closer to Goma. 135,000 people have fled from Bweremana, Shasha and Sake towards Goma from towns and villages now engulfed by violence. Since 7 February, 1,800 have been recorded as new arrivals in Rusayo, though populations movements are constantly changing as the waves of the conflict around Sake continue. Those fleeing conflict urgently need shelter, food, sanitation and water.

DR Congo: M23 Crisis Analysis - Report #14, North Kivu province, 23 February 2024

23.02.2024 18:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Organization for Migration Please refer to the attached file. CONTEXT Since 2022, the eastern region of the Democratic Republic of Congo , in particular North Kivu, has been gripped by a devastating conflict that has intensified and become increasingly complex over time, with the potential to reach unprecedented levels in the province. This crisis is characterised by an abundance of armed actors in the conflict, a largescale displacement and an increasing number of population in need of humanitarian aid. The ongoing conflict between the M23 group and the Forces Armées de la République démocratique du Congo and their allies has been a major source of violence and instability in the region. The start of the deployment of the Southern African Development Community regional force has been announced for 28 December 2023. This initiative comes as a response to renewed fighting between the FARDC and its allies on the one hand, and the M23 group on the other. A summit of heads of state was held in Addis Ababa on 17 February 2024 to defuse the crisis in the east of the DRC. The aim is to relaunch the peace process, convey a ceasefire between the FARDC and the M23 group and initiate direct dialogue between the Democratic Republic of Congo and Rwanda. The period from 13 to 19 February 2024 was particularly characterised by a precarious lull in the territory of Nyiragongo and Rutshuru on the one hand and the continuation of hostilities in the territory of Masisi on the other. Heavy artillery projectiles continue to cause human damage in Sake and Mubambiro. The heightening of tension over the past few weeks has led to the continued displacement of people from host communities and displaced persons previously living in sites or with host families on the Sake-Bweremana axis towards the province of South Kivu in Kalehe territory and towards Goma and the surrounding area. New sites and urgent humanitarian needs have increased yet again, despite the interventions already underway. Since the beginning of the crisis, IOM, through its Displacement Tracking Matrix , has continued conducting a series of rapid assessments, including emergency monitoring , crisis analysis and registration with the aim of responding to immediate information needs in order to understand displacement dynamics. This report presents the results of assessments carried out in the various displacement and return areas between 13 and 21 February 2024.

DR Congo: Évaluation Rapide de Crise M23 –Rapport #14, Province du Nord Kivu, 23 février 2024

23.02.2024 18:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Organization for Migration Please refer to the attached file. CONTEXTE Depuis 2022, la région orientale de la République démocratique du Congo , en particulier le Nord-Kivu, est en proie à un conflit dévastateur qui s'est intensifié et est devenu de plus en plus complexe au fil du temps, avec le potentiel d'atteindre des niveaux sans précédent dans le Nord-Kivu. Cette crise se caractérise par une multitude d'acteurs armés en conflit, une importante population déplacée et une population encore plus importante en manque d'aide humanitaire. Le conflit actuel entre le groupe M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo et leurs alliés a été une source majeure de violence et d'instabilité dans la région. Le début du déploiement du personnel de la force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe a été signalé depuis le 28 décembre 2023. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et ses alliés d’une part, et le groupe M23 d’autre part. Un sommet des chefs d’états a été tenu à Addis-Abeba le 17 février 2024 pour désamorcer la crise à l’Est de la République Démocratique du Congo. Le but est de relancer le processus de paix, obtenir un cessez-le-feu entre les FARDC et le groupe M23 et initier un dialogue direct entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. La période du 13 au 19 février 2024 est particulièrement caractérisée par une accalmie précaire en territoire de Nyiragongo et Rutshuru d’une part et la continuité des hostilités dans le territoire de Masisi d’autre part. Des projectiles de l’artillerie lourde continuent à causer des dégâts humains à Sake et à Mubambiro. L’exacerbation de tension depuis les semaines passée a provoqué un déplacement continu des populations de communautés hôtes et de personnes déplacées préalablement installées dans des sites ou dans des familles d’accueil sur l’axe SakeBweremana vers la province du Sud-Kivu en territoire de Kalehe et vers Goma et ses environs. Des nouveaux sites et des besoins humanitaires urgents ont été créé en dépit des interventions déjà amorcées. Depuis le début de la crise, l'OIM, par le biais de la DTM continue à mener une série d'évaluations rapides, y compris le suivi des urgences , l'analyse des crises et enregistrement avec priorité de répondre aux besoins immédiats d'information en vue de comprendre la dynamique des déplacements et les besoins.

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