DR Congo: RDC : dans le Nord-Kivu, les populations et les structures de santé face à la reprise des

16.02.2024 07:30 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Médecins Sans Frontières Les structures médicales soutenues par MSF au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont reçu ces derniers jours un afflux massif de blessés de guerre. Après l'expiration du dernier cessez-le-feu, les combats liés à la résurgence du mouvement M23 ont repris et se sont intensifiés, notamment à Mweso et dans le territoire de Masisi, donnant lieu à d’importants mouvements de population. À partir du 22 janvier, environ 10 000 personnes ont fui leur domicile et se sont réfugiées au sein de l'hôpital général de référence de Mweso, dans le territoire de Masisi, à la suite de combats violents au Nord-Kivu. Au cours de la seule semaine du 22 janvier, on estime que 20 civils ont été tués, dont un enfant, et 41 autres ont été blessés. Le 2 février, la zone située entre l'hôpital de Mweso et la base MSF a été touchée par un explosif. Une semaine plus tôt, des balles provenant de tirs croisés ont touché ces deux structures. Un membre du personnel soignant a été blessé. Inquiète pour la sécurité de ses équipes, MSF a décidé de relocaliser temporairement une partie de son personnel de Mweso. « Nous continuons à fournir un soutien, la plupart du temps à distance, à l'hôpital de Mweso, ainsi qu'à neuf autres structures de santé de cette zone, explique Çaglar Tahiroglu, coordinatrice de projet MSF à Mweso. Les équipes de MSF y retourneront dès que la situation sécuritaire le permettra. Nous ne pouvons fournir de soins dans les conditions actuelles, car les structures de soins ne sont pas protégées et les équipes médicales sont prises entre deux feux. » Suite à l’intensification des combats à Mweso ces derniers jours, de nombreuses personnes réfugiées à l'hôpital ont fui vers les localités aux alentours. Cependant, au moins 2 500 personnes, dont des mineurs ayant perdu leurs parents, se trouvent encore dans l’enceinte de l’hôpital. « La situation est extrêmement préoccupante. L'hôpital est débordé, avec des milliers de personnes entassées à l'intérieur, essayant de trouver une certaine protection contre les combats. Avec le ministère de la Santé, nous faisons de notre mieux pour aider tout le monde, mais nous n'avons pas assez de biens de première nécessité et la nourriture manque », déplore Çaglar Tahiroglu. En janvier, principalement au cours des deux dernières semaines du mois, les équipes médicales de MSF et du ministère de la Santé ont soigné 67 blessés de guerre, principalement pour des blessures par balle ou causées par des explosions. Plus d’une cinquantaine de ces patients étaient des civils, parmi lesquels 21 enfants de moins de 15 ans. Depuis mars 2022, la recrudescence des affrontements armés dans la province du Nord-Kivu, liée à la résurgence du mouvement M23, a contraint plus d’un million de personnes à fuir leur foyer et a provoqué un désastre humanitaire dans une province déjà dévastée par plus de 30 ans de conflits armés répétés et de déplacements massifs.

WFP Democratic Republic of the Congo: Situation Report #54 - 31 January 2024

15.02.2024 23:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: World Food Programme Please refer to the attached file. Highlights Election Results: Official election results announced the incumbent President of the Democratic Republic of Congo , Félix Tshisekedi, as winner of the December elections with more than 73 percent of the votes. On 20 January, the President was officially sworn into office for a second term. Increased insecurity due to renewed fighting as well as retaliatory protests by host communities, forced WFP to halt its assistance in some parts of North Kivu, thereby affecting WFP’s progress of operations. Cumulatively, WFP assisted 2.6 million people in Ituri, North Kivu and South Kivu, under its emergency response in-kind food, cash, and nutrition programmes between June and December 2023. For cash distributions, resources are fast depleting and WFP is gradually reducing its use of the cash modality, limiting the number of food insecurity people it can assist, including women and young children. The lack of funding prevents any further programme expansion to those with extreme needs. WFP urgently needs USD 397.1 million in the next six months to sustain its operations in the scale-up provinces from February to July 2024. Without additional funding, more people are at risk of not receiving the life-saving assistance they urgently need. WFP planned to scale up its operations to reach more people this year, but funding has only allowed it to meet the needs of the 1.6 million people currently reached in December.

“DR Congo conflict rages, endangering civilians with intensified violence, mass displacement and Aid

15.02.2024 23:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: World Vision February 15, 2024 – The international aid agency fears fighting in eastern DR Congo could spiral out of control, deepening an ongoing humanitarian crisis, as rebel group M23 advances toward Goma, the capital of North Kivu Province. The upsurge in fighting has already forced more than 100,000 people, half of them children, to flee within just a few days. Urgent humanitarian aid is critically needed to meet the needs of newly displaced people.  The city of Goma – currently under government control and a hub for aid agencies – is now increasingly isolated and at risk of coming under siege from armed rebel fighters. At least 130,000 people have already fled fighting, most of them from Sake some 25km from Goma, moving by foot, truck and motorbike to Goma or south to Bukavu. Following the closure of the main road into the city from the west, humanitarian access to the displaced is becoming increasingly challenging due to the violence. Hundreds of thousands of people, from current and past conflicts, could now lose access to essential aid and find themselves on the frontlines of this new upsurge in violence.  Women and children are the most at risk of sexual violence, exploitation, and recruitment into armed groups.   “We saw women arriving in Goma from Sake and Masisi in panic because, in the chaos of fleeing, they had become separated from their children. My heart breaks when I see youngsters arriving in overcrowded camps after walking for days. They told us that they had fled their homes without taking anything because shells were hitting their homes, killing, and injuring civilians,” said David Munkley, World Vision’s Zonal Director for east DRC.  “The escalating violence in Masisi and Rutshuru territories has further exacerbated this humanitarian crisis, with thousands of civilians displaced and in urgent need of shelter, food, and medical care. World Vision is on the ground and providing aid to those in need, but more emergency aid is urgently needed to address this growing crisis.” Munkley adds. World Vision, one of the leading child-focused international aid organisations, is actively supporting vulnerable children in Goma by responding to their urgent family needs, creating safe spaces, and providing psychological services. World Vision is also prepared to respond in other areas where displaced people will require assistance and remains committed to providing support throughout this crisis.

DR Congo: Le HCR appelle à la protection des civils et à un meilleur accès humanitaire suite à la mo

15.02.2024 23:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN High Commissioner for Refugees GENÈVE – Suite à l'intensification de la violence la semaine dernière entre les forces gouvernementales et les groupes armés non étatiques dans l'est de la République démocratique du Congo , le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est profondément préoccupé par les conséquences désastreuses pour les civils, y compris environ 135 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays et qui fuient la ville de Sake vers Goma, la capitale provinciale toute proche. Le HCR et ses partenaires sont extrêmement préoccupés par les informations faisant état de bombes tombées sur des sites civils, notamment sur le site de Zaina à Sake et sur le site de Lushagala à Goma, où sont hébergées 65 000 personnes déplacées. Ces informations suscitent de vives inquiétudes quant à la sécurité de ces personnes. Le recours croissant à l'artillerie lourde et aux bombardements lors des affrontements autour de Goma fait peser un grave danger sur les populations civiles et déplacées, et risque d'accroître le nombre de victimes et de provoquer la destruction de bâtiments servant d'abris collectifs. Les engins non explosés constituent une menace particulière pour les enfants. Depuis la première semaine de février, au moins 15 civils ont été tués et 29 blessés autour de Goma et de Sake. « Les civils de l'est de la RDC subissent une fois de plus les conséquences de la montée de la violence », a déclaré Chansa Kapaya, Directrice régionale du HCR pour l'Afrique australe et Coordinatrice régionale pour la situation des réfugiés de la RDC. « Ces affrontements continuels à proximité de Goma ont pris pour cible des hommes, des femmes et des enfants innocents, forçant des milliers de personnes à fuir les bombardements aveugles et la violence. La situation est tragique et inacceptable. Nous appelons d'urgence toutes les parties à protéger les civils, à respecter le droit humanitaire et à établir des couloirs de sécurité pour permettre l'acheminement de l'aide. » Les bombardements aveugles accentuent la pression sur des ressources déjà limitées pour satisfaire les besoins de 800 000 personnes déplacées dans la région, et de 2,5 millions de personnes déplacées dans la province du Nord-Kivu. Cette violence a pour effet de restreindre encore l'accès aux populations isolées des territoires de Masisi et de Rutshuru, accentuant ainsi les difficultés rencontrées par les agences humanitaires pour fournir une aide essentielle. Avec peu de possibilités de circulation en toute sécurité depuis Goma, les communautés déplacées, de plus en plus nombreuses dans la ville, sont confrontées à une détérioration rapide de leurs conditions de vie. Le HCR insiste sur la nécessité de protéger la vie et le bien-être des civils et des personnes déplacées. Le HCR appelle en outre à une cessation immédiate des hostilités et à des négociations de paix afin de résoudre le conflit et d'alléger les souffrances des civils innocents pris au piège de la violence. Pour de plus amples informations, veuillez svp contacter : À Kinshasa, Joel Smith, , +243 82 52 57 774 À Pretoria , Pumla Rulashe, , +27 82 377 5665 À Pretoria , Helene Caux, , +27 82 376 5190 À Genève, Eujin Byun, , +41 79 747 8719

DR Congo: Mining and conflict in the eastern DRC: An interactive story map

15.02.2024 23:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Peace Information Service Conflict-financing, armed interference, and sources of insecurity beyond the 'conflict minerals' paradigm In this , IPIS presents its findings on the linkage between mining and conflict-financing in the eastern Democratic Republic of the Congo . Based on a survey conducted between 2021-2023 of 829 active mining sites , IPIS' research provides an updated assessment of mining, mineral supply chains and their link to insecurity in the eastern DRC. Published in a series of reports which can be found , IPIS' research critically revisited the 'conflict minerals' paradigm which has dominated understandings of linkages between mineral exploitation and armed conflict in the region thus far. In doing so, IPIS showed that mining in the eastern DRC is still heavily militarized, but that resource-related conflicts are complex and multidimensional. Various other issues interact with natural resources, including access to land, intercommunity tensions and their historical roots, failing DDR programs, and long-lasting governance issues. Critically, IPIS also analyzed a range of other issues and risks that are not directly linked to conflict in the eastern DRC but are related to structural forms of violence and may represent important security risks. These include the omnipresence of former rebels, the rush on DRC's mineral resources, gender inequality , and governance issues, including the existence of 'networks of predation.' The story map overlays , figures and images from this research onto IPIS' of mining sites across the eastern DRC. Thus it provides a resource through which to explore and understand, in a narrative form, the dynamics of insecurity currently impacting the mining sector in the eastern DRC.

UNHCR urges protection of civilians and aid access amid surging violence in eastern DR Congo

15.02.2024 23:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN High Commissioner for Refugees Please refer to the attached file. GENEVA - In the wake of the heightened violence last week between government forces and non-state armed groups in eastern Democratic Republic of the Congo , UNHCR, the UN Refugee Agency, is deeply concerned by the dire consequences for civilians, including an estimated 135,000 internally displaced people fleeing the town of Sake towards the nearby provincial capital Goma. UNHCR and partners are deeply alarmed by reports of bombs falling on civilian locations, including in the Zaina site in Sake and the Lushagala site in Goma, where as many as 65,000 internally displaced people are sheltering, raising significant concerns for their safety. The escalating use of heavy artillery and shelling in clashes around Goma poses grave threats to civilian and displaced populations, threatening more casualties and the destruction of buildings used as communal shelters. The presence of unexploded ordnance poses a particular threat to children. Since the first week of February, at least 15 civilians have been killed and 29 injured around Goma and Sake. "Civilians in eastern DRC are once again bearing the brunt of the escalating conflict," said Chansa Kapaya, UNHCR Regional Director for Southern Africa and the Regional Coordinator for the DRC refugee situation. "Relentless confrontations near Goma have targeted innocent men, women and children, forcing thousands to flee indiscriminate bombings and violence. The situation is tragic and unacceptable. We urgently call on all parties to protect civilians, respect humanitarian law and establish safe corridors for aid." The indiscriminate bombing is amplifying the strain on already limited resources to accommodate 800,000 internally displaced individuals in the region, and 2.5 million displaced across North Kivu Province. The violence continues to restrict access to isolated populations in Masisi territory and Rutshuru, compounding the challenges faced by humanitarian agencies in delivering essential assistance. With few viable options currently for safe passage from Goma, the growing displaced communities in the town face rapidly deteriorating conditions. UNHCR emphasizes the imperative to safeguard the lives and well-being of civilians and displaced individuals. UNHCR also calls for an immediate cessation of hostilities and peace negotiations to resolve the conflict and alleviate the suffering of innocent civilians caught in the violence. For more information, please contact: In Kinshasa, Joel Smith, , +243 82 52 57 774 In Pretoria , Pumla Rulashe, , +27 82 377 5665 In Pretoria , Helene Caux, , +27 82 376 5190 In Geneva, Eujin Byun, , +41 79 747 8719

DR Congo: Fighting puts Goma at risk of lockdown, threatening humanitarian support for millions

15.02.2024 14:30 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Norwegian Refugee Council Immediate action to address the escalating humanitarian crisis in eastern Democratic Republic of Congo must be taken before the situation deteriorates further, urges the Norwegian Refugee Council . The recent advance of armed groups towards the key town of Sake, a crucial link connecting the city of Goma to the rest of the country, poses an imminent threat to the entire aid system in eastern DR Congo, with potentially devastating consequences for the civilian population. Increased violence has directly affected civilians with heavy artillery and mortar fire hitting settlements and densely populated areas, including Goma's outskirts. "The safety of civilians must be paramount. All parties to the conflict must uphold their obligations under international law to protect civilians from harm. This includes ending attacks on civilians and ensuring unhindered access for humanitarian assistance," said Eric Batonon, NRC country director in DRC. "We are deeply concerned about the escalating violence and its devastating impact on innocent lives. The targeting of civilians, including women, children, and the elderly, is unacceptable and must stop immediately," he added. The isolation of Goma, home to over 2 million people and hosting hundreds of thousands of displaced individuals who have fled clashes with armed groups, would bring disastrous consequences to the region. The incremental isolation of the city hampers the ability of international humanitarian organisations to reach displaced people in the eastern region, exacerbating an already dire situation. The recent escalation in the conflict in neighbouring Masisi, has further restricted humanitarian access, with over 630,000 displaced people remaining without access to essential services such as healthcare and food for over a week. Displaced families fleeing violence and atrocities in North Kivu province require urgent assistance, including food, shelter, water, hygiene, and sanitation. For instance, in the Rusayo 1 camp near Goma, 18,000 people arrived just over a single weekend this month, fleeing the fighting in Sake. Water supplies can only provide a little over 3 litres per person daily, compared to the minimum standard of 15 litres. Hygiene facilities are also extremely limited, with only one shower for every 500 people. The arrival of displaced people is placing a severe strain on what limited resources do exist, and worsening shortages amongst the local community. Schools are often repurposed as temporary shelters, further depriving children of an education. "The humanitarian response in the region was already on a precarious footing: now it teeters on the brink of collapse," said Batonon. "Humanitarian organisations on the ground require unimpeded access and support to meet the pressing needs of the vulnerable people who have been forced to flee. Just getting sufficient food to eat is a major challenge for people with all roads to Goma having been cut off by the fighting." As fighting intensifies and the humanitarian situation deteriorates, NRC urges all parties involved to prioritise the protection of civilians and facilitate unhindered access for humanitarian organisations. The international community must act swiftly to avert a catastrophic outcome and alleviate the suffering of millions caught in the crossfire of conflict in eastern DRC. Facts and figures In total, there are 5.8 million internally displaced people in Ituri, North Kivu, South Kivu, and Tanganyika combined . Humanitarian organisations estimate that about 1 million people have been displaced since November 2023 . 135,000 displaced people moved towards Goma between 2nd and 7th February 2024. Others have taken shelter in schools, churches, and other makeshift settlements . The renewed violence in Masisi Territory is restricting humanitarian access to more than 630,000 displaced people who were already living in the area . According to an assessment carried out by NRC in DRC, 18,000 people arrived in the Ruyayo camp between 3rd and 5th February 2024. This assessment is also the source of the information included on conditions in the camp. Goma is home to over 2 million people, with at least 500,000 displaced . Photographs of newly displaced people now living in Goma are available on request. For further information or to arrange an interview, please contact: NRC global media hotline: media@nrc.no, +47 905 62329 Ousmane Drabo, Regional Media Adviser in West and Central Africa: , Whatsapp: +221 77 623 40 40

DR Congo: Évaluation Rapide de Crise M23 –Rapport #13, Province du Nord Kivu, Février 14 2024

15.02.2024 06:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Organization for Migration Please refer to the attached file. Depuis 2022, la région orientale de la République démocratique du Congo , en particulier le Nord-Kivu, est en proie à un conflit dévastateur qui s'est intensifié et est devenu de plus en plus complexe au fil du temps, avec le potentiel d'atteindre des niveaux sans précédent dans le Nord-Kivu. Cette crise se caractérise par une multitude d'acteurs armés en conflit, une importante population déplacée et une population encore plus importante en manque d'aide humanitaire. Le conflit actuel entre le groupe M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo et leurs alliés a été une source majeure de violence et d'instabilité dans la région. La période allant du 28 janvier au 12 février 2024 est particulièrement caractérisée par une expansion des hostilités dans les territoires de Masisi en chefferie , Rutshuru et Nyiragongo. Les endroits les plus touchés dans le Masisi sont les chefferies Bashali et Bahunde, le groupement Bukombo dans le Rutshuru et les groupements Buhumba et Kibumba dans le Nyiragongo. Depuis le début de la crise, l'OIM, par le biais de la DTM continue à mener une série d'évaluations rapides, y compris le suivi des urgences , l'analyse des crises et enregistrement avec priorité de répondre aux besoins immédiats d'information en vue de comprendre la dynamique des déplacements et les besoins. Ce rapport présente les résultats des évaluations menées dans les différentes zones de déplacement et de retour du 28 janvier au 12 février 2024.

DR Congo: ACNUR insta a proteger a los civiles y garantizar el acceso humanitario ante la creciente

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN High Commissioner for Refugees GINEBRA - Tras el recrudecimiento de la violencia entre las fuerzas gubernamentales y los grupos armados no estatales en el este de la República Democrática del Congo la pasada semana, ACNUR, la Agencia de la ONU para los Refugiados, está sumamente preocupada por las graves consecuencias para los civiles, incluidas unas 135.000 personas desplazadas internamente que huyen de la ciudad de Sake hacia la cercana capital provincial de Goma. ACNUR y sus socios están profundamente alarmados por los informes de bombas caídas sobre lugares civiles, incluidos los asentamientos de Zaina, en Sake, y Lushagala, en Goma, donde se refugian hasta 65.000 personas desplazadas internamente, lo que plantea una gran preocupación por su seguridad. El aumento del uso de artillería pesada y bombardeos en combates alrededor de Goma representa una grave amenaza para las poblaciones civiles y desplazadas, poniendo en peligro a más personas y amenazando edificios utilizados como refugios comunales. La presencia de munición sin detonar representa una amenaza particularmente grave para los niños. Desde la primera semana de febrero, al menos 15 civiles han sido asesinados y 29 han resultado heridos en las proximidades de Goma y Sake. “Los civiles en el este de la RDC están soportando de nuevo el peso de un conflicto que está escalando”, declaró Chansa Kapaya, Directora Regional de ACNUR para el Sur de África y Coordinadora Regional para la situación de los refugiados en la RDC. “Los constantes enfrentamientos cerca de Goma han apuntado a hombres, mujeres y niños inocentes, forzando a miles a huir de bombardeos indiscriminados y violencia. La situación es trágica e inaceptable. Urgimos a todas las partes a proteger a los civiles, respetar el derecho humanitario y establecer corredores seguros para la ayuda”. Los bombardeos indiscriminados están agravando la presión sobre recursos ya escasos para albergar a 800.000 personas desplazadas internamente en la región, así como a 2,5 millones de desplazados en la provincia de Kivu del Norte. La violencia continúa limitando el acceso a poblaciones aisladas en el territorio de Masisi y Rutshuru, aumentando las dificultades que afrontan las agencias humanitarias para proporcionar asistencia vital. Con pocas opciones viables de un paso seguro desde Goma, las crecientes comunidades desplazadas en la ciudad se enfrentan a condiciones en rápido deterioro. ACNUR hace hincapié en la imperiosa necesidad de proteger las vidas y el bienestar de los civiles y las personas desplazadas. Asimismo, ACNUR hace un llamamiento al cese inmediato de las hostilidades y a entablar negociaciones de paz para resolver el conflicto y aliviar el sufrimiento de los civiles inocentes atrapados en la violencia. Para más información, por favor, contactar: En Kinshasa, Joel Smith, , +243 82 52 57 774 En Pretoria , Pumla Rulashe, , +27 82 377 5665 En Pretoria , Helene Caux, , +27 82 376 5190 En Ginebra, Eujin Byun, , +41 79 747 8719

UNHCR urges protection of civilians and aid access amid surging violence in eastern DR Congo

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN High Commissioner for Refugees GENEVA - In the wake of the heightened violence last week between government forces and non-state armed groups in eastern Democratic Republic of the Congo , UNHCR, the UN Refugee Agency, is deeply concerned by the dire consequences for civilians, including an estimated 135,000 internally displaced people fleeing the town of Sake towards the nearby provincial capital Goma. UNHCR and partners are deeply alarmed by reports of bombs falling on civilian locations, including in the Zaina site in Sake and the Lushagala site in Goma, where as many as 65,000 internally displaced people are sheltering, raising significant concerns for their safety. The escalating use of heavy artillery and shelling in clashes around Goma poses grave threats to civilian and displaced populations, threatening more casualties and the destruction of buildings used as communal shelters. The presence of unexploded ordnance poses a particular threat to children. Since the first week of February, at least 15 civilians have been killed and 29 injured around Goma and Sake. "Civilians in eastern DRC are once again bearing the brunt of the escalating conflict," said Chansa Kapaya, UNHCR Regional Director for Southern Africa and the Regional Coordinator for the DRC refugee situation. "Relentless confrontations near Goma have targeted innocent men, women and children, forcing thousands to flee indiscriminate bombings and violence. The situation is tragic and unacceptable. We urgently call on all parties to protect civilians, respect humanitarian law and establish safe corridors for aid." The indiscriminate bombing is amplifying the strain on already limited resources to accommodate 800,000 internally displaced individuals in the region, and 2.5 million displaced across North Kivu Province. The violence continues to restrict access to isolated populations in Masisi territory and Rutshuru, compounding the challenges faced by humanitarian agencies in delivering essential assistance. With few viable options currently for safe passage from Goma, the growing displaced communities in the town face rapidly deteriorating conditions. UNHCR emphasizes the imperative to safeguard the lives and well-being of civilians and displaced individuals. UNHCR also calls for an immediate cessation of hostilities and peace negotiations to resolve the conflict and alleviate the suffering of innocent civilians caught in the violence. For more information, please contact: In Kinshasa, Joel Smith, , +243 82 52 57 774 In Pretoria , Pumla Rulashe, , +27 82 377 5665 In Pretoria , Helene Caux, , +27 82 376 5190 In Geneva, Eujin Byun, , +41 79 747 8719

DR Congo: Transcription de la conférence de presse du Secrétaire général adjoint aux Opérations de p

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo Please refer to the attached file. La conférence de presse était animée à partir de Kinshasa par M. Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Operations de paix. Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Opérations de paix : Bonjour Mesdames, Messieurs, merci de vous être joints à nous pour cette discussion. Donc nous sommes au terme d'une visite de presqu’une semaine en République démocratique du Congo. Je dis nous, parce que je n'étais pas le seul Secrétaire général adjoint des Nations Unies à visiter ce pays. Nous sommes venus à trois. Ma collègue qui s'occupe des questions de Management, Ressources humaines et de Budget. Et aussi notre collègue qui s'occupe de la Lutte contre les abus sexuels dans le système des Nations Unies. La visite s'inscrit naturellement dans un contexte marqué par la situation post-électorale, bien sûr, des dynamiques politiques afférentes. Le plan de désengagement de la MONUSCO, qui a été négocié et agréé avec les autorités congolaises à la fin de l'année dernière, qui a été endossée par le Conseil de sécurité, bien sûr, les évolutions de la situation sécuritaire et nous avons aussi voulu mettre un accent particulier sur les mesures qui sont prises pour renforcer la lutte, comme je le disais, contre les abus sexuels dans le système des Nations Unies en République démocratique du Congo ; faire le point sur les mesures qui sont en cours et évaluer ce qui doit être fait en plus de ces mesures, le cas échéant. Alors, nous nous sommes rendus dans l'Est de la République démocratique du Congo, à Beni, à Bukavu et à Goma. Nous avons eu des contacts avec les autorités provinciales, avec la société civile, bien sûr avec nos collègues de la MONUSCO. Et ici, à Kinshasa, j'ai rencontré le chef de l'État qui était accompagné de plusieurs Vice-Premiers ministres et ministres et nous avons aussi bien sûr rencontré à nouveau les représentants de la société civile, les forces politiques, évidemment bien sûr les collègues de la MONUSCO. Alors, d’abord le plan de désengagement : vous le savez, le désengagement de la MONUSCO répond à une demande faite par les autorités congolaises. Notre feuille de route, c'est ce plan de désengagement dont j'ai parlé tout à l'heure, qui a été maintenant endossé par le Conseil de sécurité. Il prévoit une première étape qui concerne le Sud-Kivu avec un horizon de temps qui consiste à ce que le désengagement soit total de cette province à la fin du mois de juin. C'est un processus qui est en cours. Je vous avais dit que nous étions à Bukavu précisément pour faire le point de ce processus, pour évaluer avec les interlocuteurs, et notamment les collègues de la MONUSCO, mais aussi les autorités provinciales où nous en étions, quelles pouvaient être les défis à relever ? Il y a un certain nombre de défis logistiques de notre côté, que nous allons nous efforcer de surmonter. Il y a aussi l'importance qui s'attache à ce que, comme cela est prévu dans le plan de désengagement, le désengagement graduel de la MONUSCO s'accompagne du redéploiement graduel des composantes de l'État, les composantes en uniforme, forces armées, forces de police et aussi la composante civile de l'État. Et nous avons notamment souligné l'importance qui s'attachait à ce que ce redéploiement des composantes de l'État, et notamment des composantes de sécurité, soit bien au rendez-vous de manière à ce que nous puissions effectuer cette première phase du désengagement dans les meilleures conditions possibles. Notre objectif, d'une manière générale, c'est que le désengagement se fasse d'une manière ordonnée et responsable. Et si je ne me trompe, ce sont les mots qui sont utilisés également par les plus hautes autorités de l'État congolais. Nous sommes totalement en phase sur la nécessité de faire en sorte que ce désengagement soit donc opéré de façon raisonnée, ordonnée et responsable. Maintenant, nous sommes également allés au Nord-Kivu, comme je vous l'ai indiqué, à la fois à Beni et aussi à Goma. La situation sur place, vous le savez, est très préoccupante et est inquiétante. Elle fait planer le risque d'une déflagration au niveau régional, en tout cas d'une intensification très forte avec une caractéristique régionale, une composante régionale accrue avec une implication de divers pays de la région de manière renforcée, d’ailleurs de part et d’autre. Pour ce qui concerne la MONUSCO, il y a bien sûr l'horizon du plan de désengagement. Je vous parlerai tout à l'heure de prochaines étapes du plan de désengagement. Il y a aussi le court terme, le court terme, c'est ce que fait la MONUSCO pour contribuer aux efforts afin de traiter, de répondre à ces défis sécuritaires et humanitaires. Sur le plan sécuritaire, la Force de la MONUSCO travaille très étroitement avec les autres composantes déployées sur place. La MONUSCO et les Forces armées congolaises et aussi la Force de la SADC dont une partie des éléments se sont déjà déployés et il s'agit en particulier de protéger la région de Goma. Nous avons déployé beaucoup d'éléments pour atteindre ces objectifs et nous espérons que les opérations en cours se poursuivront dans la meilleure coordination possible avec les autres composantes que j'ai évoquées. Sur le plan humanitaire, bien sûr, nos collègues continuent de faire le maximum dans des conditions difficiles pour répondre aux besoins des populations qui sont en souffrance et qui pour beaucoup d'entre elles, sont en situation de déplacement. Parallèlement à cela, j'ai mentionné la Force de la SADC et vous le savez, nous avons depuis le début pris l'initiative, il y a déjà pas mal de temps, de proposer que la MONUSCO puisse avoir un mandat de la part du Conseil de sécurité plus large pour apporter un soutien plus significatif à la Force de la SADC.

DR Congo: Sud-Kivu : le gouvernement provincial doté d’un nouveau bâtiment administratif

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo ALAIN LIKOTA À Bukavu, la MONUSCO a remis au gouvernement provincial du Sud-Kivu un bâtiment destiné à accueillir les bureaux administratifs de l'inspectorat provincial de la Territoriale ainsi que ceux de la Coordination Provinciale de la Protection Civile, deux services gouvernementaux partenaires avec lesquels l'ONU envisage d'autres activités très prochainement dans le cadre du désengagement de la MONUSCO du Sud-Kivu. Le gouverneur Théo Ngwabidje a officiellement réceptionné un immeuble de trois niveaux, dont deux ont été construits par la MONUSCO pour un montant d'environ 100 000 USD à travers un projet à impact rapide, tandis que le rez-de-chaussée a été financé par l'UNICEF. Théo Ngwabidje a rappelé l'état précaire de l'ancien bureau, déclarant : « Il s'agissait d'un bâtiment à risque, fissuré par le séisme de 2008. Chaque jour, je redoutais un sinistre. » L'UNICEF et la MONUSCO au Sud-Kivu ont uni leurs forces pour répondre à cette préoccupation en fournissant à ces deux institutions un cadre de travail adéquat. Selon le gouverneur Théo Ngwabidje, « l'achèvement de cette infrastructure tombe à point nommé, étant donné que les autorités nationales se concentrent sur la restauration de la paix dans nos provinces de l'Est ». Reconnaissant leur utilité, la MONUSCO a développé, au fil des ans, une solide collaboration avec les deux services bénéficiaires. « Depuis plusieurs années, avec l'appui de la MONUSCO et d'autres partenaires, l'Inspectorat Provincial de la Territoriale a dispensé une formation en gouvernance sécuritaire à un grand nombre de membres des comités locaux de sécurité au niveau des chefferies et des groupements », a déclaré Cecilia Piazza, Cheffe du bureau de la MONUSCO Sud-Kivu. Elle a ajouté que « l'inspectorat a également renforcé les capacités en matière de gouvernance participative auprès des membres des commissions consultatives de règlement des conflits coutumiers au niveau des chefferies, programme soutenu par la MONUSCO au cours de ces trois dernières années ». D'autre part, Cecilia Piazza a reconnu que « la coordination provinciale de la Protection Civile joue un rôle prépondérant dans la prévention et la réponse aux risques liés aux catastrophes naturelles et ceux résultant de l'activité humaine. La coordination dispose également d'un savoir-faire dans la gestion des alertes et des incidents ». La cheffe du Bureau de la MONUSCO Sud-Kivu garde l'espoir que, « dans la phase post-MONUSCO, jouera un rôle-clef dans la gestion des mécanismes communautaires d'alerte précoce, avec l'appui des Agences, Fonds et Programmes ». Dans la perspective du désengagement de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, la mission onusienne envisage dans les prochaines semaines, en collaboration avec la coordination de la Protection Civile, l'organisation d'un atelier visant à « renforcer la coopération avec tous les acteurs soutenant les mécanismes communautaires de protection civile, y compris la gestion des alertes précoces ». Cecilia Piazza a également saisi l'occasion pour annoncer que « la Division provinciale de la Protection Civile recevra prochainement une dotation du PNUD en matériel et équipement de bureau pour sa cellule de gestion de crise liée aux catastrophes naturelles ». Pour la période post-MONUSCO, les Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies s'apprêtent à renforcer leur soutien au gouvernement dans le fonctionnement de ces mécanismes ainsi qu'à consolider davantage la gouvernance sécuritaire pour laquelle l'Inspectorat joue un rôle majeur. Tout cela, « c'est le fruit de la coopération entre le gouvernement provincial et ses partenaires », s'est réjoui le Gouverneur, Théo Ngwabidje Kasi.

DR Congo: RD Congo : Situation de la réponse en éducation - Bulletin d’informations

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Education Cluster, Save the Children, UN Children's Fund Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: Bukavu : des journalistes, des jeunes et des femmes sensibilisés contre la désinformation

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo ALAIN LIKOTA À Bukavu, le Bureau de la Communication Stratégique et Information Publique de la MONUSCO a organisé des échanges portant sur les enjeux de la désinformation, les discours haineux et une introduction au fact-checking, réunissant des journalistes, des jeunes et des femmes issus de différents domaines. Trente participants invités, dont quinze femmes, ont pris part aux deux sessions organisées du 23 au 24 janvier 2024 au quartier général de la MONUSCO à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. L'objectif était de renforcer leur compréhension des enjeux de la désinformation et de les outiller contre celle-ci en leur fournissant des outils accessibles, pour promouvoir un Internet plus responsable. « Nous avions entendu parler de la désinformation mais nous ne savions pas vraiment ce qu'il en était » a reconnu une participante, Esther Bizuri, après des explications successives de Jean-Tobie Okala et d'Ekedi Kotto Maka de SCPID sur la mésinformation, la désinformation, ainsi que sur les méthodes et outils pour déconstruire, « debunker » ces phénomènes. Ces sessions interactives ont été pratiques, illustrées par plusieurs exemples visant notamment à développer un sens critique face à toute information reçue en ligne ou par des moyens traditionnels, afin de discerner le vrai du faux. Edifiée, Esther Bizuri a indiqué « cette formation vient de me démontrer qu'il y avait des messages que nous partagions, sans le savoir, qui étaient de mauvaises informations simplement parce que nous n'avions pas pris en compte cet aspect de la vérification et, les conséquences de ces messages ont un impact sur notre communauté. » Les bénéfices de cet atelier font partie des acquis que la MONUSCO aura légués à la population du Sud-Kivu, avant le désengagement de ses forces prévu dans cette province, d'ici avril 2024, conformément à la Résolution 2717 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le paragraphe 34 alinéa f de cette résolution appelle, entre autres, à prévenir les campagnes de désinformation et de mésinformation visant à saper la crédibilité de la Mission et à entraver l'exécution de son mandat, en particulier pendant les phases de désengagement. À l'issue de l'atelier, un autre participant, Dieu-Merci Baleke Akonkwa, a suggéré que la MONUSCO communique sur son désengagement dans les langues locales, ce qui, selon lui, contribuerait davantage à lutter contre la mésinformation et la désinformation.

DR Congo: Johanniter evacuates its staff

14.02.2024 21:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Johanniter-Unfall-Hilfe Please refer to the attached file. Berlin, 14.02,2024 Escalating conflict in the east of the Democratic Republic of Congo Many displaced people with gunshot wounds in the camps Some Johanniter project activities had to be paused Due to massive fighting between the Congolese army and the rebel group M23, Johanniter has decided to evacuate its international staff from the provincial capital of Goma in North Kivu, eastern DR Congo. They are currently en route via Rwanda to Bukavu at the southern end of Lake Kivu, around eight hours' drive from Goma. "We decided to take this step because experts fear that the town of Sake - 24 kilometres from Goma - will soon be taken. Then there will be no way out of Goma into Congo and to the Johanniter project regions in Masisi and Nyirangongo. It is also unclear how long the border with Rwanda will remain open," explains Susanne Wesemann, Director of Johanniter International Assistance. "It is to be feared that the city of Goma, with its two million inhabitants and another million displaced people, will soon be encircled." "Many injuries in mobile clinics caused by gunfire and bombs" Johanniter has been working in the country for 28 years and is carrying out projects in the province of North Kivu to improve medical care for the population. "In recent months, many project activities have already had to be suspended due to the fighting. Instead, we have increased our support in providing medical care to the displaced people arriving in the camps around Goma," says Florian Meyer, Johanniter programme officer for Congo. Recent reports from people arriving in the Bulengo and Rusayo camps on the outskirts of Goma show just how important this help is. "Our partner reports patients with serious injuries, mainly caused by gunshots and bombs," says Anthonin Ngarukiye, Johanniter country manager in Congo. "Many people who arrive here don't know where their close relatives are, as people are constantly on the move and fleeing the ongoing fighting." Johanniter has four international employees and 59 local employees in Congo. In addition to the two employees who are on their way to Bukavu, another two employees remain in the home office in their home countries. "Whether we can stay in Bukavu or have to go to Kinshasa or outside the country will be decided in the coming days," Ngarukiye continues. "All of our national staff have been ordered back to Goma and are to seek safety here." Great concern for the civilian population "Evacuating the staff was not an easy but necessary step to ensure their safety. But despite everything, we are still trying to support our partners in providing for those arriving," Wesemann continued. Activities are continuing in the camps in Bulengo and Rusayo to give people access to basic medical care and sanitary facilities. "We assume that the need in these areas will continue to increase, as the fighting around the city of Sake in particular will increase and lead to mass displacement. If access to these areas continues to be guaranteed, we will continue to expand our existing programme to work with other actors to provide the best possible care for the affected population."

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