Five ways to change life for women in the Democratic Republic of the Congo

21.02.2024 14:50 Country: Democratic Republic of the Congo Source: United Nations Population Fund With a legacy of sexual violence, prolonged war and high rates of maternal mortality, the Democratic Republic of the Congo is a country in crisis. And yet it is largely overlooked. An escalating conflict among armed groups and national armies in the east has forced some 5.8 million people from their homes since March 2022, compounding in the country -- worsened by climate disasters and recurrent disease. Medical infrastructure is poor, and access to reproductive health services is severely constrained. This, amid an alarming .

DR Congo: DRC: Authorities must protect and assist civilians as fighting intensifies

21.02.2024 07:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Amnesty International Following intensified fighting in the eastern Democratic Republic of Congo between the Congolese army and fighters of the Movement of 23 March , Tigere Chagutah, Amnesty International’s Regional Director for East and Southern Africa, said: *"All parties to the ongoing fighting in North Kivu must immediately end deliberate and indiscriminate attacks on civilians and ensure that they are protected and assisted as the conflict intensifies." Tigere ChagutahAmnesty International's Regional Director for East and Southern Africa “Thousands of civilians are again being caught between crossfire and are desperate for humanitarian assistance following renewed heavy fighting around the city of Goma. All parties to the ongoing fighting in North Kivu must immediately end deliberate and indiscriminate attacks on civilians and ensure that they are protected and assisted as the conflict intensifies. “Parties to the conflict must ensure that there is immediate and unrestricted access for humanitarian actors who are seeking to deliver life-saving assistance to civilians. With over one million internally displaced people crammed in and around Goma in need of shelter, food, sanitation, and health services, DRC’s international partners should step up efforts to ensure dignified humanitarian assistance to all those in need. Without exposing the enablers of the conflict and ensuring accountability for nearly 30 years of crimes under international law committed in the DRC, atrocities are likely to continue. Tigere Chagutah “⁠The catastrophic human rights consequences of the armed conflict in the DRC have gone on for far too long. States and intergovernmental organizations in the region and internationally need to reconsider their response to this crisis. Without exposing the enablers of the conflict and ensuring accountability for nearly 30 years of crimes under international law committed in the DRC, atrocities are likely to continue.” Background The M23 group resumed attacks in North Kivu in November 2021. It claims to be fighting for the implementation of previous political agreements with the Congolese government, which provided for the safe return of Congolese Tutsi refugees, among other demands. The group has since taken several towns in North Kivu. After several months of relative calm following a ceasefire, intense fighting resumed in January, resulting in at least 35 civilians killed, dozens wounded and over 135,000 more forced to flee. The Congolese army has been fighting along with dozens of local militias, European mercenaries, and other armies, while the M23 continues to enjoy Rwanda’s support according to UN reports.

DR Congo: Le Conseil de sécurité se penche sur les crises sécuritaire et humanitaire dans l’est de l

21.02.2024 07:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Security Council CS/15596 9553E SÉANCE – APRÈS-MIDI Le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi, à la demande de la France, pour examiner la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo . Plus précisément dans la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda, où les combats s’intensifient entre le Mouvement du 23 mars d’un côté, et les Forces armées de la République démocratique du Congo ainsi que ses milices alliées de l’autre, a indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC, Mme Bintou Keita. La haute fonctionnaire a fait état de nombreux pics de violence dans le Nord-Kivu et des défis auxquels la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC , qu’elle dirige, est actuellement confrontée. La situation semble tout particulièrement inquiétante autour de Sake et Goma, où les combats se sont intensifiés depuis l’expiration du cessez-le-feu le 28 décembre dernier. Les progrès du M23 ont entraîné un redéploiement des FARDC et de nouveaux déplacements de populations massifs, y compris vers la province voisine du Sud-Kivu. Mme Keita a décrit une situation humanitaire « désastreuse » à Goma, où vivent 2 millions de personnes, et où des sites de déplacés ont été pris pour cible. Plus de 400 000 personnes ont désormais trouvé refuge dans la ville, dont 65 000 au cours des deux dernières semaines, provoquant « une hausse spectaculaire des cas de choléra » en raison du manque d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquat. Conséquence du redéploiement des forces belligérantes, un « vide sécuritaire » dans certains territoires du Nord-Kivu a attiré de nouveaux combattants du Sud-Kivu. Ceux-ci s’adonnent à des violations graves des droits humains: la Cheffe de la MONUSCO a parlé « d’exécutions sommaires, de blessures, d’enlèvements, d’appropriations et de destructions de biens, de déplacements forcés » ainsi que de violences sexuelles. Elle a pointé du doigt de nombreux groupes et milices, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda et le M23, qui, toujours d’après Mme Keita, procèdent au recrutement d’enfants soldats dans les villages placés sous son contrôle. Dans un tel contexte, le retrait anticipé de la MONUSCO du Sud-Kivu, programmé dans moins de deux mois, a suscité une grande préoccupation parmi les délégations. « Le Conseil doit suivre de près le retrait de la MONUSCO », ont exhorté les États-Unis, rappelant que le plan de désengagement prévoyait que les forces congolaises fassent d’abord leurs preuves en matière de sécurité avant que les Casques bleus s’en aillent. Pour les A3+1, des mesures doivent être prises pour éviter un « vide sécuritaire » qui engendrerait une avancée plus profonde des groupes armés. La Fédération de Russie a aussi estimé qu’un retrait précipité des Casques bleus aurait un effet « très négatif » sur la population civile. D’autre part, une campagne de désinformation en ligne dirigée contre la MONUSCO -organisée depuis l’extérieur du pays, selon Mme Keita- entraîne des conséquences très réelles sur le terrain pour les soldats de la Mission, mais aussi pour le personnel des Nations Unies présent en RDC ainsi que les différentes missions diplomatiques. Elles se font ressentir jusqu’à Kinshasa, où de récentes manifestations violentes ont menacé le personnel de l’ONU et le corps diplomatique. Mme Keita a dit avoir été contrainte de restreindre les déplacements de personnels et d’instaurer le télétravail plusieurs jours durant. Plusieurs membres du Conseil, à l’instar du Japon, ont appelé au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC. Malte n’a nommé aucun pays, mais noté que les ressources de la RDC demeuraient vulnérables à des attaques de « prédateurs ». Le rôle présumé du Rwanda dans son soutien à des groupes armés a été évoqué par la France de manière plus directe. Cette dernière a en effet dénoncé les attaques perpétrées le 7 février par le M23 contre la ville de Sake, « avec le soutien du Rwanda », considérant que ce groupe armé devait être neutralisé. Pour la France, un seuil a été franchi avec le déploiement et l’utilisation sur le sol congolais de systèmes antiaériens ne correspondant pas aux capacités d’un simple groupe armé. La délégation a enfin rappelé sa proposition faite avec le Royaume-Uni et les États-Unis d’inscrire sur la liste des sanctions de l’ONU six individus supplémentaires appartenant au M23 et aux FDLR. « Les forces rwandaises doivent se retirer du territoire congolais », ont estimé pour leur part les États-Unis, jugeant paradoxal que le Rwanda, pays contributeur de troupes au maintien de la paix de l’ONU, puisse prendre des mesures contre une mission « L’illusion de grandeur que se fait le Rwanda le pousse à croire qu’il a acquis un droit naturel de se mêler impunément des affaires internes de ses voisins », a martelé la RDC, estimant que le M23 est son « bras armé en RDC » et l’accusant d’être une des causes principales de la crise sécuritaire dans l’est de la RDC ainsi que dans la région des Grands Lacs. La délégation congolaise a aussi accusé Kigali de bloquer les initiatives de paix issues des processus de Nairobi et de Luanda, ainsi que de vouloir constituer une « colonie d’exploitation et de peuplement » en RDC afin de contrôler les institutions congolaises. De son point de vue, le Conseil devrait exiger du Rwanda qu’il retire sans condition ses troupes de la RDC et cesse tout soutien aux membres du M23, qu’il a qualifié de « terroristes ». En réponse, le Rwanda a accusé la RDC de vouloir renforcer une coalition militaire comprenant les FARDC, des mercenaires européens, des FDLR, ainsi que l’armée burundaise. Il a aussi accusé ses voisins congolais et burundais de « vouloir un changement de régime au Rwanda ». Soucieux d’apaisement, plusieurs membres du Conseil comme le Royaume-Uni, le Japon, l’Équateur et la Slovénie ont souligné l’importance du dialogue diplomatique dans le cadre de la feuille de route de Luanda et du processus de Nairobi. ** SITUATION CONCERNANT LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO** Déclarations Mme BINTOU KEITA, Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC , qui s’est exprimée par visioconférence, a informé le Conseil de la situation profondément inquiétante autour de Sake et Goma, dans la province du Nord-Kivu, où les hostilités entre le M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo se sont considérablement intensifiées depuis l’expiration du cessez-le-feu le 28 décembre dernier. Le M23 s’est étendu plus au sud, entraînant de nouveaux déplacements de populations vers Goma et le Sud-Kivu et un repositionnement des FARDC à l’est de Sake. Bien qu’elle ait essuyé des tirs et été prise pour cible, la MONUSCO a maintenu ses positions défensives à l’ouest de Sake, qui reste sous le contrôle des FARDC. Ces combats ont encore aggravé une situation humanitaire déjà désastreuse. Durant des hostilités le 12 février dernier, deux sites de personnes déplacées ont essuyé des tirs indirects. Trois enfants, une femme et un homme ont été tués, tandis que de nombreuses autres personnes ont été blessées ou de nouveau déplacées. Mme Keita a décrit des conditions de vie dans les sites surpeuplés de Goma et des alentours comme « désespérées ». Plus de 400 000 personnes ont désormais trouvé refuge dans la ville, dont 65 000 au cours des deux dernières semaines, provoquant une augmentation spectaculaire des cas de choléra, en raison du manque d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquat. L’accès restreint aux territoires contrôlés par le M23 isole Goma des territoires intérieurs et perturbe les chaînes d’approvisionnement, augmentant le risque de troubles. Dans ce contexte difficile, les incidents violents visant les acteurs humanitaires se sont multipliés au cours du dernier trimestre 2023. Malgré ces défis, Mme Keita a assuré que les partenaires humanitaires restaient déterminés à rester et à agir. Par ailleurs, le redéploiement des FARDC a exacerbé le vide sécuritaire dans d’autres territoires du Nord-Kivu, notamment à Beni, Lubero et Walikale, attirant de nouveaux combattants, notamment du Sud-Kivu. Les groupes armés tels que les Forces démocratiques alliées , les groupes maï-maï et les factions Nyatura, ainsi que les Forces démocratiques de libération du Rwanda sont les bénéficiaires directs de cette reconcentration des forces, a souligné la Cheffe de la MONUSCO. Mme Keita a rapporté « des exécutions sommaires, des blessures, des enlèvements, des appropriations et destructions de biens, des déplacements forcés » ainsi que les violences sexuelles liées aux conflits, entre autres. Les membres des FDLR, a-t-elle observé, demeurent parmi les principaux auteurs de violences sexuelles liées aux conflits, a-t-elle ajouté. Dans les zones qu’ils contrôlent, les membres du M23 ciblent les acteurs de la société civile, en particulier les défenseurs des droits humains et les journalistes. Le nombre d’atteintes aux droits humains commises par le M23 continue d’augmenter, avec au moins 150 civils tués depuis la reprise des hostilités en novembre 2023, dont 77 en janvier 2024. Par ailleurs, le M23 continue de contraindre les déplacés à retourner dans les villages des zones sous son contrôle. Mme Keita a rapporté des cas de recrutement et l’utilisation d’enfants comme soldats dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. La MONUSCO continue d’être confrontée à des vagues de désinformation concernant son rôle dans les affrontements en cours. Des campagnes en ligne menées par des comptes principalement situés en dehors de la RDC ont entraîné des actes hostiles contre les Casques bleus. Le 10 février, de violentes manifestations contre le personnel et les biens de l’ONU ainsi que la communauté diplomatique ont éclaté à Kinshasa, alimentées par le sentiment d’inaction et d’inefficacité de la communauté internationale face à la situation dans l’est de la RDC. Au cours d’une journée et rien qu’à Kinshasa, les agences, fonds et programmes des Nations Unies et la MONUSCO ont été la cible de 11 incidents, affectant au total 32 membres du personnel de l’ONU, qui ont dû être extraits ou secourus par des équipes d’intervention rapide. Des véhicules ont été incendiés et caillassés. Mme Keita a donc décidé de restreindre les déplacements de personnel et d’avoir recours au télétravail, ces mesures ayant été progressivement assouplies à partir de samedi dernier, avec le retour du personnel crucial au bureau, dès hier. Mme Keita a craint une régionalisation du conflit si les efforts diplomatiques en cours visant à apaiser les tensions et à trouver des solutions politiques durables au conflit actuel, échouent. Bien que l’escalade du conflit à Goma et dans ses environs soit une préoccupation majeure, la situation sécuritaire dans d’autres zones du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu suscite également une profonde inquiétude pour la MONUSCO. Dans la région de l’Ituri, elle a observé une escalade significative de la violence dans le territoire de Djugu, où la MONUSCO continue d’assurer la protection physique directe de plus de 100 000 personnes déplacées. La semaine dernière uniquement, 26 civils ont été tués en raison des tensions entre les milices Zaïre et la Coopérative pour le développement du Congo . Le week-end dernier, le 16 février, 15 civils qui revenaient d’obsèques dans le village de Tali ont été interceptés, brutalement assassinés et enterrés dans une fosse commune par la CODECO. Alertées, les forces de la MONUSCO et les FARDC ont procédé à l’exhumation des corps et les ont transférés à la morgue de Bunia. Mme Keita a concédé redouter que la situation en Ituri ne dégénère davantage, compromettant ainsi les progrès réalisés par la MONUSCO et les autorités provinciales pour soutenir le processus de paix en cours dans la région. En Ituri et au Nord-Kivu, les ADF continuent de tuer et d’enlever des civils, en particulier dans la région de Tchabi. Alors que l’opération conjointe Forces de défense populaires de l’Ouganda -FARDC est suspendue de facto, les ADF ont commencé à attaquer des cibles militaires, après avoir évité tout affrontement direct avec les forces de sécurité pendant près d’un an. Dans le Sud-Kivu, d’où la MONUSCO se prépare à se retirer dans quelques mois, des affrontements ont éclaté entre la milice Twirwaneho et des groupes maï-maï dans le sud de Minembwe. Mme Keita a annoncé qu’elle se rendrait la semaine prochaine à Bukavu et à Uvira, en compagnie des responsables de la Mission et de représentants du Gouvernement, pour dialoguer avec les autorités provinciales et les organisations de la société civile, y compris les groupes de femmes, afin d’évaluer la mise en œuvre du désengagement. La haute fonctionnaire a conclu en condamnant la prise pour cible des Casques bleus et en appelant le Conseil à veiller à ce que les responsables rendent des comptes. Le représentant de la France a dénoncé les attaques perpétrées le 7 février par le M23 contre la ville de Saké avec le soutien du Rwanda, considérant que ce groupe armé doit être neutralisé. Un seuil a été franchi avec le déploiement et l’utilisation en territoire congolais de systèmes anti-aériens qui ne correspondent pas aux capacités d’un simple groupe armé, s’est-il alarmé. Aussi, la France, de concert avec les États-Unis et le Royaume-Uni, a proposé l’inscription sur la liste des sanctions de l’ONU de six individus supplémentaires appartenant au M23 et aux FDLR, a indiqué le délégué. Les parties doivent contribuer à la désescalade et tout faire pour maîtriser les tensions, et les Forces armées de la RDC cesser toute collaboration avec les FDLR, a-t-il exhorté. Il a dit être préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire et appelé les parties à protéger les populations civiles, en particulier dans les camps de déplacés. Le représentant a condamné les discours de haine ciblant certaines des communautés tutsies. Pour sa délégation, seuls le dialogue et le respect de la feuille de route de Luanda et la relance du processus de Nairobi permettront une solution durable à cette crise. Tout doit être fait pour éviter que la crise actuelle ne se régionalise, a encore encouragé le délégué, avant de se dire préoccupé par les campagnes de désinformation qui attisent les violences. Le représentant de la République de Corée a d’abord exhorté le M23 et les autres groupes armés à cesser immédiatement leur offensive dans l’est de la RDC. Jugeant impératif que tous les groupes armés déposent les armes, cessent les hostilités de manière permanente et inconditionnelle et s’engagent sérieusement dans le processus de désarmement, il a exhorté les parties à s’engager de manière constructive dans un dialogue diplomatique. Félicitant l’Angola d’avoir accueilli le mini-sommet en marge du Sommet de l’Union africaine et de ses engagements bilatéraux avec la RDC et le Rwanda, le délégué a appelé les parties à réaffirmer leur attachement au processus de Nairobi et à la feuille de route de Luanda. Il a aussi fermement condamné les attaques visant la MONUSCO, ainsi que les récentes manifestations violentes ayant conduit à des menaces contre le personnel de l’ONU et le corps diplomatique à Kinshasa, alimentées par la désinformation du public. Il est selon lui crucial de lutter contre les campagnes de désinformation visant la MONUSCO, non seulement pour la sécurité des soldats de la paix, mais aussi pour préserver l’héritage de 25 ans de présence dans l’est de la RDC. Concernant le désengagement de la MONUSCO, il a appelé la Mission à renforcer sa communication stratégique avec le Gouvernement de la RDC pour établir les conditions propices à une reconfiguration harmonieuse, responsable et durable de la présence de l’ONU. Enfin, s’agissant de la détérioration de la situation humanitaire et des risques pesant sur les 2 millions de personnes vivant à Goma, il a souligné la nécessité absolue pour les parties de respecter le droit international humanitaire et les droits humains. La représentante de Malte s’est dite alarmée de l’escalade militaire récente qui a causé de nouvelles pertes en vies humaines et de nouveaux déplacements de population. Les ressources de la RDC restent vulnérables à des attaques de prédateurs, a-t-elle observé, malgré les ressources importantes dont dispose le pays. De plus, elle a noté que la RDC est le pays qui compte le plus de personnes déplacées sur le continent, les femmes et les enfants étant les plus touchés. Elle a réclamé un accès humanitaire sans entrave et demandé de cesser tout soutien aux groupes armés. La déléguée a souhaité que les négociations reprennent au plus vite pour revenir sur la voie qui mènera à la paix et à la stabilité. Inquiète également des attaques perpétrées contre la MONUSCO, de la désinformation notamment, la déléguée a demandé de faire rendre des comptes à leurs responsables. Enfin, évoquant le retrait anticipé de la MONUSCO du Sud-Kivu, qui doit intervenir dans moins de deux mois, elle a estimé que c’est « un scénario difficile ». Elle a appelé en conclusion à la désescalade et demandé aux pays de la région d’y contribuer. Le représentant du Royaume-Uni s’est dit profondément préoccupé par l’aggravation de la violence dans l’est de la RDC et a condamné dans les termes les plus vigoureux l’avancée continue du groupe armé M23, qui fait l’objet de sanctions par l’ONU. Il a appelé les acteurs extérieurs à mettre fin à leur soutien aux groupes armés violents en RDC, notamment le M23, encourageant toutes les parties à user de leur influence sur ces groupes pour atténuer les tensions et parvenir à une cessation des hostilités. Soulignant l’importance du dialogue diplomatique, notamment dans le cadre du processus de Luanda et de la feuille de route de Nairobi, il jugé essentiel que les parties s’engagent et prennent des mesures pour atténuer les tensions et respecter la souveraineté de la RDC. Constatant que les soldats de la paix de l’ONU sont confrontés à un environnement de plus en plus dangereux, il a exhorté les parties à respecter la liberté de mouvement de la Mission et a de nouveau condamné la récente attaque contre un hélicoptère de la MONUSCO début février. « Toute attaque contre des civils, des soldats de maintien de la paix de la MONUSCO, des bureaux de l’ONU et des diplomates est inacceptable », a-t-il souligné, avant d’appeler à lutter contre la désinformation dont la Mission fait l’objet. Au nom de l’Algérie, du Guyana, du Mozambique et de la Sierra Leone , le représentant de la Sierra Leone a appelé à la fin des derniers événements tragiques, dans le contexte du retrait progressif de la MONUSCO. Des mesures doivent être prises pour éviter le vide sécuritaire qui engendrerait l’avancée des groupes armés. Il a exhorté ces derniers à s’abstenir de toute mesure qui contribuerait à l’aggravation de la situation sur le terrain, y compris la reprise des affrontements ethniques et le risque d’un embrasement régional. Les groupes armés doivent cesser immédiatement les hostilités et se retirer de toutes les zones occupées. Le délégué a condamné tout soutien externe à tout groupe armé dans l’est de la RDC. Les parties doivent respecter les initiatives régionales et reconnaître que les opérations militaires ne sont pas la solution. Le représentant a appelé à la protection des civils et à l’extirpation des causes sous-jacentes de la situation actuelle pour parvenir à une paix pérenne. Il a condamné l’attaque contre le personnel de la MONUSCO et ses installations à Kinshasa, en exigeant que les responsables soient traduits en justice. Préoccupé par le bombardement des zones civiles à Goma, le délégué a dénoncé le déplacement forcé des populations de la ville de Sake vers Goma et a appelé à mettre fin aux meurtres, aux enlèvements et aux violences sexuelles, y compris contre les enfants. Il a aussi appelé les bailleurs internationaux à répondre aux besoins humanitaires en RDC et pris note du déploiement de la force régionale de la Communauté de développement des États de l’Afrique australe qui devrait pouvoir contribuer, de manière positive, à la stabilisation de la situation et à l’arrêt de l’avancée des groupes armés. La représentante du Japon a jugé très inquiétantes les informations faisant état du flux continu d’une grande quantité d’armes sophistiquées dans l’espace de combat. Réaffirmant que tout soutien, quel qu’il soit, aux groupes armés ne fait qu’aggraver l’insécurité et exacerber les tensions régionales, elle a réclamé d’y mettre immédiatement un terme. Il est de la plus haute importance, selon elle, de préserver la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la RDC. De plus, a-t-elle poursuivi, toutes les initiatives régionales doivent être promues conformément aux efforts politiques. Les opérations de soutien à la paix doivent être bien coordonnées entre elles, ainsi qu’avec la MONUSCO, avec un objectif commun: la stabilité de la région. Une nouvelle escalade des tensions régionales, voire une confrontation militaire entre États voisins, est inenvisageable selon elle. Critiquant les entreprises de désinformation et de mésinformation visant la MONUSCO qui aliènent la population locale et mettent en danger la sécurité des soldats de la paix, comme on l’a vu récemment à Kinshasa sous la forme de violentes manifestations, la représentante a prévenu que ceux qui diffusent délibérément des informations aussi inexactes et aggravent les divisions communautaires devraient être tenus pour responsables par les autorités congolaises. Le représentant des États-Unis a demandé que la communauté internationale prenne immédiatement des mesures pour mettre fin aux combats dans l’est de la RDC, demandant que le M23 cesse ses hostilités et se retire de la zone. Le Rwanda doit mettre fin à son soutien à ce groupe armé et les forces rwandaises doivent se retirer du territoire congolais, a-t-il ajouté. Que le Rwanda, un contributeur de troupes majeur au maintien de la paix, puisse prendre des mesures contre une mission de l’ONU –la MONUSCO– est très préoccupant, selon le délégué. Il a aussi appelé le Gouvernement congolais à mettre en place les mesures de déconfliction nécessaires pour que les humanitaires puissent travailler en toute sécurité. Tout soutien aux FDLR doit cesser immédiatement, a poursuivi le délégué, en condamnant tout groupe qui diffuse une idéologie génocidaire. Par ailleurs, le Conseil doit suivre de près le retrait de la MONUSCO, a souhaité le délégué, en rappelant que le plan de désengagement prévoit que les forces congolaises doivent prouver leur capacité en matière de sécurité préalablement au retrait des Casques bleus. Préoccupé par les contestations visant la MONUSCO, le délégué a dit comprendre la frustration du peuple de la RDC et assuré que les États-Unis ne soutiennent pas le M23. Il a appelé le Rwanda à cesser son soutien à ce groupe, se disant satisfait de savoir qu’à ce jour, des désignations d’individus responsables de nombreux abus soient en cours. La représentante de la Slovénie a appelé toutes les parties au conflit à cesser les hostilités sans délai, à respecter le droit international humanitaire et les droits humains, et à permettre un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire. Dénonçant fermement la récente augmentation du nombre des agressions commises par les groupes armés au Nord-Kivu, en particulier le M23, elle a jugé impératif d’obtenir leur retrait immédiat et complet des zones qu’ils occupent. « La souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées », a-t-elle insisté. Convaincue que les opérations militaires ne sauraient mettre fin au conflit, elle a souligné l’urgence d’un engagement renouvelé en faveur d’un règlement politique et diplomatique. La coopération régionale, facilitée par des initiatives telles que l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, ainsi que la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs , demeure essentielle. L’importance des engagements régionaux ainsi que la mise en œuvre du processus de Luanda et de la feuille de route de Nairobi, entre autres, dépendent d’un véritable dialogue, a-t-elle souligné. La récente recrudescence des hostilités et le retrait de la MONUSCO exigent une attention particulière. Il est en effet primordial de veiller à ce que ce retrait soit exécuté de manière sûre, ordonnée, responsable, progressive et durable car le vide sécuritaire aggraverait une situation déjà désastreuse. Les récentes attaques contre la MONUSCO n’ont fait que confirmer à quel point il était essentiel de lutter contre la campagne généralisée de désinformation, a-t-elle enfin pointé, encourageant les autorités de la RDC à la contrer activement. La représentante de la Fédération de Russie s’est dite préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, notamment depuis la reprise de l’offensive du groupe « illégal » M23. Elle a appelé à la réouverture des routes d’approvisionnement de la ville de Goma et exigé des groupes armés illégaux qu’ils déposent les armes et prennent part sans conditions préalables aux programmes de désarmement, démobilisation et réintégration. Attachée au principe de « solutions africaines aux problèmes africaines », la représentante a salué les efforts de la SADC et la mise en œuvre concrète du processus de Luanda. Elle a aussi appelé à des efforts de médiation, au niveau régional, pour mettre fin aux tensions entre Kinshasa et Kigali. Se disant préoccupée par les attaques contre le personnel de la MONUSCO, la déléguée a demandé au Gouvernement de la RDC de prendre les mesures nécessaires pour protéger le personnel de l’ONU et au Secrétariat de l’ONU, d’analyser les causes de cette situation. Se disant convaincue que la présence de la Mission dans la zone du conflit est un facteur de stabilisation majeure, elle a ajouté qu’un retrait précipité des Casques bleus aurait un effet très négatif sur la population civile. Le représentant de la Suisse s’est alarmé de l’escalade de la violence et de l’aggravation de la situation humanitaire au Nord-Kivu. Il a appelé le M23 à cesser immédiatement ses opérations et à se retirer des zones occupées. « Nous exprimons notre plein soutien à la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la RDC », a-t-il ajouté. S’inquiétant des déplacements massifs de population liés aux violations des droits humains par toutes les parties, aux violences intercommunautaires et à la propagation de discours de haine, notamment contre les populations rwandophones, le délégué a martelé que cette nouvelle escalade de la violence doit cesser. Inquiet également de l’utilisation de drones de combats, il a rappelé à toutes les parties leur obligation de respecter le droit international humanitaire, notamment les principes de distinction, proportionnalité et précaution. Il a aussi condamné les attaques contre la MONUSCO et souhaité que l’État hôte traduise les auteurs en justice. De son avis, seule une solution politique négociée et concertée incluant toutes les parties peut mener à un apaisement durable. Il a misé sur les efforts diplomatiques aux niveaux national, régional et international pour adresser les causes profondes des conflits dans l’est de la RDC, appuyant les processus de Nairobi et de Luanda qui, à ses yeux, doivent être revitalisés de toute urgence. Le délégué a appelé au respect du cessez-le-feu par toutes les parties et réitéré son appel au Rwanda à cesser immédiatement tout soutien au M23 et à retirer ses soldats, tout en appelant « certains éléments des FARDC » à cesser leur soutien aux groupes armés, y compris les FDLR. Enfin, le délégué a réitéré son plein soutien à la MONUSCO et souhaité que le Conseil de sécurité se montre uni en faveur de la paix et la sécurité dans la région. Le représentant de l’Équateur a déploré la multiplication des tensions et la détérioration de la situation sécuritaire, qui ont provoqué une nouvelle vague de déplacements de milliers de personnes, avec pour conséquence une augmentation des besoins humanitaires déjà pressants. Cette situation nécessite également d’enquêter sur les plaintes concernant d’éventuels crimes de guerre, de graves violations des droits humains et des violences sexuelles basées sur le genre, a-t-il souligné. Plaidant pour une désescalade urgente des tensions, il a repris à son compte l’appel du Secrétaire général adjoint aux opérations de paix à un arrêt immédiat des hostilités et au respect par toutes les parties de la feuille de route de Luanda. Enfin, le représentant a condamné les attaques contre le personnel de l’ONU et les menaces publiques proférées contre la MONUSCO. Le représentant de la Chine a demandé un cessez-le-feu et le retrait des groupes armés des zones qu’ils occupent. Les troubles dans l’est de la RDC constituent une menace pour la paix et la stabilité de toute la région des Grands Lacs, a-t-il souligné avant d’appeler les parties concernées à résoudre leurs différends par le dialogue et des consultations afin de permettre une désescalade de la situation et préserver la sécurité dans la région. Dans les circonstances actuelles, la communauté internationale devrait soutenir les efforts des organisations régionales pour trouver une solution politique et pour faciliter le fonctionnement des processus de Luanda et de Nairobi, a plaidé le représentant. La Chine, a-t-il indiqué, promeut un dialogue constructif entre les pays concernés. Le délégué a pris note des opérations de paix de la Communauté de développement de l’Afrique australe dans l’est de la RDC qui devraient promouvoir la stabilité de la région. Il a souhaité que la MONUSCO, pour sa part, fasse en sorte que son plan de désengagement soit mis en œuvre de manière progressive et sécurisée dans les zones concernées. Cela permettra une transmission appropriée à la RDC et évitera tout vide sécuritaire, a-t-il expliqué. Le représentant de la République démocratique du Congo a tenu à rassurer le Conseil de sécurité quant aux dispositions prises par son gouvernement pour assurer la sécurité des membres de la MONUSCO suite aux « incidents malheureux » du 10 février à Kinshasa. Rappelant que la guerre faisait rage entre la coalition de l’armée rwandaise et les Forces armées de la RDC , il s’est inquiété d’un renforcement des troupes de la RDF à 30 kilomètres de Goma, au niveau de la frontière entre les deux pays. Il a dénoncé les attaques de la coalition RDF-M23 contre les drones de la MONUSCO, le 12 février dernier, et le bombardement de l’aéroport international de Goma le 17 février, alors que se tenait une réunion sur la situation en RDC en marge du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine d’Addis-Abeba. « Cette énième agression rwandaise constitue, en droit international, un crime d’État et une grave violation de la souveraineté de la RDC », a-t-il affirmé, ajoutant que la situation avait conduit au déplacement de 7 millions de femmes et d’enfants dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Le délégué a cité un rapport du Groupe d’experts sur la RDC affirmant que des éléments de la RDF et le M23 ont été soutenus par 250 ex-combattants des FDLR, opérant sous le commandement du Service du renseignement de la défense du Rwanda . Il s’est demandé pourquoi ce dernier utilisait ces éléments qu’il qualifiait de génocidaires, ajoutant que la RDF et les FDLR s’étaient alliées pour faire main basse sur les minerais stratégiques de la RDC. En conséquence, il a proposé au Conseil de sécurité, à l’Union africaine et aux communautés régionales de créer un mécanisme ad hoc ou une force spéciale dépêchée au Nord-Kivu pour les identifier et les chasser du territoire congolais. Dénonçant l’inconsistance du prétendu discours de haine développé par des populations congolaises à l’égard des personnes rwandophones, il a affirmé que des actes isolés ont été sévèrement punis. « L’illusion de grandeur que se fait le Rwanda le pousse à croire qu’il a acquis un droit naturel de se mêler impunément des affaires internes de ses voisins », a martelé le représentant, estimant qu’il avait poussé trop loin l’audace en s’opposant au déploiement de la MONUSCO et de la SADC. Qualifiant le M23 de « bras armé du Rwanda en RDC », il a accusé l’agression de ce dernier d’être une des causes principales de la crise sécuritaire dans l’est de la RDC que dans la région des Grands Lacs. Il l’a également accusé de bloquer les initiatives de paix issues des processus de Nairobi et de Luanda, afin de gagner du temps pour réaliser son ambition de constituer une colonie d’exploitation et de peuplement en RDC afin de contrôler les institutions congolaises. Il a estimé que le Rwanda devrait se voir priver du droit à la parole dans les enceintes des Nations Unies jusqu’au retrait total de ses troupes du territoire de la RDC. Le délégué a demandé instamment au Conseil de sécurité d’exiger du Rwanda le retrait sans condition de ses troupes du territoire de la RDC et de cesser tout soutien aux terroristes du M23. Le représentant du Rwanda a dénoncé la violation délibérée du cessez-le-feu par les groupes armés alliés aux « FDLR génocidaires » et par l’expulsion de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Pour le délégué, les avancées récentes du M23 sont dues à une action des FDLR qui rejettent les initiatives régionales de paix. Il a accusé le Gouvernement de la RDC d’avoir opté pour une solution uniquement militaire. Préoccupé par l’abandon des processus de Luanda et de Nairobi, le représentant est étonné par l’indifférence de la communauté internationale face au renfort militaire spectaculaire en RDC, une tendance inquiétante qui risque d’aggraver une situation déjà très problématique dans l’est du pays. Ce problème peut être résolu en s’attaquant aux causes profondes et en répondant aux exigences de base des Congolais qui parlent le kinyarwanda, dont leurs droits à la citoyenneté et à vivre sur leurs terres ancestrales. Le représentant a accusé la RDC et le Burundi de vouloir un changement de régime au Rwanda et Kinshasa de vouloir renforcer une coalition militaire comprenant les FARDC, des mercenaires européens et des FDLR ainsi que l’armée burundaise. La région est au bord de la catastrophe, s’est alarmé le délégué, en dénonçant une violence généralisée, des discours de haine et des meurtres commis pour des raisons ethniques. Le Conseil ne peut continuer de normaliser la haine et ses conséquences, a-t-il interpellé. Le déploiement récent de la force de la SADC ne fait que compliquer une situation déjà très complexe, car elle n’est pas neutre puisqu’elle ne cible aucun autre groupe que le M23. Le Gouvernement du Rwanda, a assuré le représentant, refuse une externalisation vers le Rwanda par la force des problèmes de la RDC. Il a fait preuve de la plus grande précaution et évité de répondre à des actes provocateurs du Gouvernement congolais y compris des bombardements ou des tirs en direction du territoire rwandais, a estimé le délégué. « Nous prenons au sérieux les déclarations des Présidents du Burundi et de la RDC concernant leur volonté de faire changer notre gouvernement », a insisté le délégué. Face à ces menaces, le Rwanda maintiendra les mécanismes de prévention et de défense pour se prémunir contre toute utilisation de ses frontières et de son espace aérien, a mis en garde le représentant. Le Rwanda dit craindre un génocide, a commenté le représentant de la République démocratique du Congo en reprenant la parole. Mais c’est normal. Nous avons tous peur d’un génocide. Mais n’oublions pas que le génocide de 1994 a été perpétré au Rwanda par des Rwandais. Alors que le Rwanda a deux ou peut-être trois tribus, la RDC en compte 450 qui vivent ensemble pacifiquement. Vous n’avez aucun droit, a dit le représentant à son homologue rwandais, de prétendre régler les problèmes tribaux chez nous, en traversant nos frontières. Nous ne vous le permettrons jamais car les problèmes des Tutsis congolais seront réglés au Congo par les Congolais. « Restez chez vous! » Aujourd’hui, a poursuivi le représentant, le Rwanda nous dit qu’il a peur d’une certaine rhétorique. Vous envahissez votre voisin avec des troupes armées de lance-roquettes et de lance-missiles et vous avez peur d’une simple rhétorique? Commencez par retirer vos troupes de la RDC et vous ne craindrez plus la rhétorique! a ironisé le représentant, en accusant le Rwanda de se servir depuis 1996 de l’alibi ethnique pour venir exploiter les mines stratégiques congolaises. Quittez le territoire congolais. Vous vous êtes assez enrichis comme ça. Ça suffit. Chaque chose a une fin! a conclu le représentant congolais.

DR Congo: Escalating Violence in Democratic Republic of Congo Exacerbating Humanitarian Crisis, Spec

21.02.2024 07:00 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Security Council 9553RD MEETING SC/15596 The Security Council met today to consider the situation concerning the Democratic Republic of the Congo. THE SITUATION IN THE DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO Briefing BINTOU KEITA, Special Representative of the Secretary-General in the Democratic Republic of the Congo and Head of the United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo , detailed the deeply worrisome situation around Sake and Goma, in North Kivu Province, where hostilities between the 23 March Movement and the Congolese forces have escalated dramatically since the expiration of the ceasefire on 28 December 2023. Since 28 January 2024, fighting between M23 and the Armed Forces of the Democratic Republic of the Congo has intensified in several areas, and M23 has expanded further south, leading to further displacement of populations towards Goma and South Kivu. On 12 February, M23 offensives caused FARDC to reposition themselves east of Sake. Despite coming under fire and being targeted, MONUSCO maintained its defensive positions west of Sake, she said, adding that — with the Mission’s support — Sake town remains under the control of FARDC. “The fighting has further compounded an already dire humanitarian situation,” she said. During the 12 February hostilities, two internally displaced persons sites came under indirect fire, resulting in the killing of five people, including three children. Voicing concern over “the desperate conditions” in the severely overcrowded displacement sites in and around Goma, she said more than 400,000 displaced persons have now sought refuge in the city, including 65,000 in the past two weeks. This triggered a dramatic increase in cases of cholera due to a lack of safe drinking water, adequate hygiene and sanitation. Also, restricted access to M23-controlled territories isolates Goma from inland territories and disrupts food production and supply chains. In this challenging context, violent incidents targeting humanitarian actors have increased significantly during the last quarter of 2023. She further stressed that the redeployment of FARDC to the front with M23 has exacerbated the security vacuum in other territories of North Kivu and drawn in new combatants from South Kivu. Armed groups — such as Allied Democratic Forces , Mayi Mayi groups, Nyatura factions and the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda — are committing summary executions, abductions, forced displacement and conflict-related sexual violence. Deeply concerned about M23’s targeting of civil society actors — particularly human rights defenders and journalists — she said the number of human rights abuses committed by the movement continues to rise, with at least 150 civilians killed since the resumption of hostilities in November 2023. Online misinformation campaigns targeting MONUSCO have resulted in hostile acts against UN peacekeepers and restrictions of movement by local armed groups and Government soldiers. On 10 February, violent protests against UN personnel erupted in Kinshasa, she pointed out, noting that the Mission has significantly stepped up its strategic communication efforts to counter disinformation. Calling for ongoing diplomatic efforts to find lasting political solutions to the current conflict, she said its escalation in Goma and other areas of North Kivu, Ituri and South Kivu is deeply concerning. In the Ituri region, there is a significant increase in violence in Djugu, where MONUSCO continues to provide direct protection to over 100,000 displaced people. Last week alone, 26 civilians were killed due to tensions between the Zaire and Cooperative for the Development of Congo factions. She expressed deep concern that the situation in Ituri will degenerate further and undermine the ongoing peace process in the region. In Ituri and North Kivu, ADF continues to kill and kidnap civilians, particularly in the Tchabi region. In South Kivu, where MONUSCO is preparing to withdraw in a few months, clashes broke out between the Twirwaneho militias and Mai-Mai groups in the south of Minembwe. She emphasized that targeting UN peacekeepers is unacceptable, urging the Council to ensure that those responsible are held to account. **Statements The representative of France condemned M23’s offensive launched on 7 February against the town of Sake. Rwanda’s support for the group and the presence of its forces on Congolese territory must be rejected, and the Democratic Republic of the Congo’s sovereignty and territorial integrity respected. The threshold has been crossed with the deployment of weaponry in Congolese territory. Support for armed groups will only fuel escalation, he warned. That is why, with the United States and the United Kingdom, France has proposed the inclusion on the UN Sanctions List of six new individuals belonging primarily to M23. The group must withdraw from its positions. Everything must be done to keep this current crisis from spilling over to the rest of the region. He also denounced attacks against MONUSCO and diplomatic sites in Kinshasa and elsewhere in the country. The representative of the Republic of Korea urged M23 and other armed groups to immediately cease their offensive in the country’s east. All parties must engage constructively in diplomatic dialogue to find a long-lasting solution. Commending the President of Angola for hosting a mini-summit on the margins of the African Union Summit, he condemned the attacks targeting MONUSCO, as well as the recent violent protests that led to threats against the UN staff and diplomatic corps in Kinshasa. Addressing disinformation campaigns against MONUSCO is crucial, not only for the safety of peacekeepers, but to preserve the 25-year legacy of the Mission and the UN presence there. He expressed concern that 2 million people living in Goma are at growing risk of being cut off from food and essential supplies as M23 attempts to encircle Sake, a crucial link to Goma, stressing the need for all parties to respect international humanitarian and human rights law. The representative of Malta said that activities by more than 100 armed groups underscore the urgent need to cease all support to these groups and compel them to lay down their weapons. Her country has repeatedly supported regional diplomatic initiatives towards de-escalation and addressing the root causes of the conflict through proper mediation. With conflict escalating in North Kivu, MONUSCO’s anticipated withdrawal from South Kivu in less than two months is a difficult scenario that must be addressed. Expressing concern about the safety and security of peacekeepers given M23’s direct attacks, she asserted that progressive disengagement remains contingent upon the situation on the ground and the capacity of Congolese forces to step in and protect the civilian population. The representative of the United Kingdom expressed deep concern about the worsening violence in the eastern Democratic Republic of the Congo and condemned the UN-sanctioned M23 armed group’s continued advance. He called on external actors to end their support for violent armed groups in that country, including M23. He further emphasized the importance of diplomatic dialogue, including through the Luanda and Nairobi peace processes, urging parties to de-escalate tensions. Voicing concern over the increasingly dangerous environment UN peacekeepers face, he called on parties to respect the Mission’s freedom of movement. He condemned the recent attack on a MONUSCO helicopter in early February, adding: “Any attacks on civilians, MONUSCO peacekeepers, UN offices and diplomats are unacceptable.” On the worsening humanitarian crisis in the eastern part of the country, he said, “violence will just lead to further violence and pose a risk to regional security and stability”. The representative of Sierra Leone, speaking also for Algeria, Guyana and Mozambique, expressed concern over the deteriorating situation in the eastern part of the Democratic Republic of the Congo, particularly in Sake and Goma, where the already dire security and humanitarian situation has been exacerbated by the recent escalation of clashes. “The potential impact of these tragic events extends beyond the immediate region and must not be overlooked,” he said. This is happening when the MONUSCO disengagement plan is under way. Effective measures must be taken to avoid a security vacuum and the advancement by armed groups such as M23, ADF, CODECO and FDLR. He urged all armed groups to immediately cease hostilities and withdraw from all occupied areas, as agreed upon in the East African Community-led Nairobi and Angola-led Luanda processes. Noting a reported displacement of 135,000 people from Sake towards Goma, he said that already faced with limited resources, the provincial capital of North Kivu must now be further stretched to accommodate displaced people. Noting the deployment of the Southern African Development Community Regional Force, he expressed hope that its support for the Congolese national army will prevent the advancement of all armed groups and help stabilize situation. “Let us strive for a future where peace prevails over conflict, unity in diversity, in line with the African Union position,” he said. The representative of Japan, voicing deep concern over the renewed offensives by M23, said increased hostilities and violence are having horrifying impacts on people’s lives, causing a massive flow of internally displaced persons and threatening human security. “The M23 and all other armed groups in the region must immediately cease hostilities and lay down their arms,” she asserted. Reports of the continued flow of a large amount of sophisticated weaponry into the battlespace are alarming, she stressed, adding that any support to armed groups only exacerbates insecurity and further heightens regional tensions. It is of utmost importance to preserve the sovereignty and territorial integrity of the Democratic Republic of the Congo and ensure a political solution through inclusive dialogues. “We cannot allow any further escalation of regional tensions, let alone military confrontation among the neighbouring States,” she underlined. She further expressed concern about disinformation against MONUSCO, which is endangering the safety of peacekeepers. The representative of the United States denounced the recent attacks by the UN-sanctioned, Rwanda-backed M23 armed group on Sake and near Goma. M23 must immediately cease hostilities and withdraw from the area. Rwanda forces must also withdraw from Congolese territory and immediately remove all its surface-to-air missile systems from there. For its part, the Democratic Republic of the Congo must immediately cease its support to and coordination with FDLR. Washington, D.C., has levied multiple sanctions against M23 and its leaders in addition to supporting UN sanctions. As of today, six additional armed group leaders will be designated by the UN Sanctions Committee. “Rwanda and the DRC must walk back from the brink of war,” he said, urging the parties to the conflict and regional actors to immediately resume the Nairobi and Rwanda processes. These regional diplomatic efforts are the only path towards a negotiated solution and sustainable peace, he emphasized. The representative of Slovenia said that military actions cannot bring an end to the conflict. Underscoring the urgency of a renewed commitment to a political and diplomatic resolution, she stressed that regional cooperation, facilitated by frameworks, including the International Conference on the Great Lakes Region, remains key. The significance of regional engagements and the effectiveness of the Luanda and Nairobi processes hinges on establishing a genuine dialogue. The recent surge of hostilities and the withdrawal of MONUSCO demand careful attention, she said, stressing that ensuring that the withdrawal is executed in a manner that is safe, orderly, responsible, gradual and sustainable is paramount. The withdrawal should not lead to a security vacuum that could exacerbate the already dire situation and cause further instability, she warned. The representative of the Russian Federation voiced concern over the deteriorating security situation in the eastern Democratic Republic of the Congo and the worsening armed clashes between the Congolese armed forces and the illegal armed group M23. Due to the renewed attacks, M23 regained almost all the positions that it had voluntarily given up in March 2023, after the ceasefire. In this regard, she condemned the shelling against towns, villages and camps for internally displaced persons, noting that the number of internally displaced persons in the country has surpassed 7 million. The situation in the eastern provinces negatively impacts the whole Great Lakes region, she cautioned, calling on all illegal armed groups operating in the country to put a stop to the violence, lay down their weapons and participate in the disarmament, demobilization and reintegration process. Noting that “only a political solution will lead to a comprehensive cessation of hostilities,” she underlined the need to intensify regional mediation and overcome tensions between Kinshasa and Kigali. The representative of Switzerland voiced alarm over the escalation of violence and the humanitarian situation in North Kivu. Noting the resumption of clashes between FARDC and M23, she condemned the M23 offensive in and around Sake. The group should cease its operations immediately and withdraw from the occupied zones as agreed in the Luanda road map. Highlighting the massive displacement of people linked to human rights violations, intercommunity violence and hate speech, she called for unhindered access for humanitarian actors. This new escalation of violence affecting the civilian population must end. Condemning the direct attacks against MONUSCO, she recalled the responsibilities of the host State to bring the perpetrators of such acts to justice. “Only a political solution negotiated and agreed with all parties can lead to a lasting peace,” she underscored, expressing support for the Nairobi and Luanda processes. The representative of Ecuador said that rising tensions and the deteriorating security situation in the Democratic Republic of the Congo have led to a new wave of displacement of thousands of people, including children and women, with a consequent increase in already pressing humanitarian needs. This situation also brings with it the need to investigate allegations of possible war crimes, serious human rights abuses and gender-based sexual violence. There is an urgent need to de-escalate tensions. He also joined in condemning the attacks perpetrated against UN peacekeepers and M23’s public threats against MONUSCO. Rejecting the dissemination of false information to discredit the Mission, he said that MONUSCO’s work to protect civilians deserves to be supported and strengthened. The representative of China expressed concern about the escalation of violence in the eastern Democratic Republic of the Congo, resulting in deaths, injuries and displacement. Urging M23 and other armed groups to cease their fire and withdraw from the occupied area immediately, he cautioned that “the recurrent region”. Accordingly, he called for de-escalation, commending the mediation efforts by regional organizations and Governments, including Angola. Spotlighting the challenging tasks faced by MONUSCO in the current complex situation, he urged the Mission to ensure the safe and orderly implementation of the disengagement plan in South Kivu and other areas. It should also guarantee a proper handover to the Government of the Democratic Republic of the Congo to avoid a security vacuum. On the recent demonstrations against the UN in Kinshasa and other areas, he underscored that MONUSCO should strengthen communication with the country’s Government to maintain mutual trust and ensure the safety of UN peacekeepers. The representative of the Democratic Republic of the Congo said his Government denounced the 10 February incidents and has taken necessary measures to guarantee the security of MONUSCO. He condemned recent attacks by the Rwandan Defence Forces/M23 coalition, including the bombing of Goma International Airport, as State crimes and violations of international law. “The Security Council should take note of this aggression,” he stressed. Turning to the fabricated arguments by Rwanda, he stated that Rwanda and FDLR are allies working to exploit the mineral resources of the Democratic Republic of the Congo. Therefore, he requested the Security Council and the African Union to create and deploy an ad hoc mechanism in North Kivu to identify and expel them from Congolese territory. Moreover, Rwanda interfered in the internal affairs of the Democratic Republic of Congo by opposing the deployment of MONUSCO and SADC. Pointing to Kigali’s support for rebel groups like M23 — “Rwanda’s armed wing in the Democratic Republic of the Congo” — he spotlighted its role in undermining efforts to achieve lasting peace and stability in the Democratic Republic of the Congo and the broader Great Lakes Region, including by blocking the Nairobi and Luanda processes. Against this backdrop, he urged the Council to demand Rwanda immediately withdraw its troops from his country’s territory and to cease all support for M23. The representative of Rwanda said that the situation in North Kivu is a matter of grave concern to his country and other regional States, given the build-up of the military coalition of FARDC, European mercenaries, FDLR, its splinter groups, as well as Wazalendo, which include extremist Hutu groups. The Democratic Republic of the Congo continues to provide logistical, operational and financial support to them. This unholy alliance continues to target innocent Kinyarwanda-speaking Congolese. Protecting their rights and lives is a primary responsibility of the Government of the Democratic Republic of the Congo. The international community cannot be a bystander when hate speech and persecution is normalized. “This has happened before in Rwanda in 1994, and we should not allow it to happen again,” he said. Pointing out that the support by the Democratic Republic of the Congo for the genocidal FDLR is State policy and not the choice of individual actors, he declared that this is a serious threat to Rwanda’s security and territorial integrity, which must be addressed. Rwanda takes seriously the threat by the Congolese Government to cause regime change in Rwanda using force. The root causes of conflict in the Democratic Republic of the Congo, particularly in the country’s east, must be addressed honestly, justly and transparently to stop the cycle of violence and achieve sustainable peace in the region. A different outcome cannot be expected by repeating the same mistakes, he stressed. Rwanda appreciates and fully supports the tireless mediation efforts of regional leaders, notably the President of Angola. Taking the floor a second time, the representative of the Democratic Republic of the Congo asked Rwanda’s delegate to stop trying to resolve “ethnic problems” in the Congolese territory. While there are only two or three tribes in Rwanda, 450 tribes live in peace in the Democratic Republic of the Congo. Any problems with the Congolese Tutsis would be resolved by the Congolese Government within the Congolese territory. “So you stay home,” he said. The same argument Rwanda has put forward since 1996 doesn’t hold water in the Council. For information media. Not an official record.

DR Congo: République démocratique du Congo : Plan de réponse humanitaire 2024

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. Contexte et impact de la crise En 2023, la RDC a continué à faire face à des défis humanitaires persistants liés à l'insécurité croissante dans certaines régions, et des problèmes structurels ancrés exacerbant les besoins humanitaires. Ainsi, la forte dégradation de la situation humanitaire en 2023 a eu des conséquences néfastes pour des millions de personnes, en particulier à l’est du pays. L'insécurité alimentaire sévère touche plus de 25,4 millions de personnes , dont 3,5 millions sont en situation d'urgence alimentaire . Dans les zones à forts besoins humanitaires, on compte notamment plus de 802 000 enfants en situation de malnutrition aiguë sévère , 2,1 millions d’enfants en situation de malnutrition aiguë modérée et 1,1 millions de femmes enceintes et femmes allaitantes souffrant de malnutrition aigüe. À la date du 30 novembre 2023, plus de 9,9 millions de personnes sont en situation de déplacement, dont 525 000 réfugiés, 6,46 millions de personnes déplacées internes , et 2,96 millions de retournés1, faisant de la crise de déplacement en RDC l’une des plus graves et plus importantes au monde et, la deuxième en Afrique juste derrière le Soudan. Le pays est touché par plusieurs épidémies, notamment de choléra, rougeole, paludisme et variole du singe. Concernant l’épidémie de choléra, la RDC a été en 2023 le 1er bassin de transmission en Afrique de l’Ouest et centrale avec plus de 50 000 cas suspects et 470 décès, soit 82% de tous les cas notifiés. Il s’agit de la pire situation dans le pays depuis 2017, largement due à l’introduction et la propagation de la maladie dans les sites de personnes déplacées au Nord- Kivu. Plus de 60% des cas suspects sont des enfants2. Quant à l’épidémie de rougeole, elle impacte durement les populations notamment les enfants. La transmission a plus que doublé en 2023 dépassant les 320 000 cas . Les décès ont plus que triplé passant de 1 800 en 2022 à plus de 6 000 en 2023. Les aléas climatiques engendrent des catastrophes qui continuent de toucher durement les populations vulnérables. Environ 2,1 millions de personnes ont été affectées par les inondations pluviales et fluviales qui ont touché 18 provinces du pays, y compris la ville de Kinshasa entre novembre 2023 et janvier 2024. Ces inondations ont détruit ou endommagé des infrastructures et causé la mort de 300 personnes. Ce Plan de réponse humanitaire 2024 a été élaboré dans un contexte critique pour la RDC notamment sur le plan politique. Le Président sortant Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la suite des élections présidentielles, législatives et provinciales de décembre 2023 marquées par une campagne électorale et des élections relativement calmes en dépit de quelques incidents violents localisés et la prolongation des votes dans certains endroits. Cependant et, en raison de l’insécurité, les élections n’ont pas pu se tenir dans les territoires de Masisi et de Rutshuru et dans le territoire de Kwamouth dans la province de Maï-Ndombe. De façon générale, les personnes déplacées n’ont pas pu exercer leur droit de vote. Le Conseil de Sécurité a, le 19 décembre 2023, renouvelé le mandat de la MONUSCO pour un an avec la résolution S/RES/2717 , avec pour priorités de protéger les populations civiles et de soutenir la stabilisation et le renforcement des institutions étatiques en RDC, ainsi que les réformes majeures de gouvernance et de sécurité. En réponse à la demande du gouvernement de la RDC pour un retrait progressif, responsable et accéléré de la MONUSCO, le Conseil a également pris « bonne note » du plan de désengagement complet de la Mission comprenant trois phases distinctes et successives, que le Gouvernement congolais et l’ONU lui ont soumis en Novembre. Le Conseil a décidé que la Mission retirera ses forces du Sud-Kivu fin avril 2024, limitant son mandat aux provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri à partir de mai 2024 jusqu'à la fin du mandat actuel, pour « un transfert harmonieux et responsable de ses tâches aux autorités congolaises » « en mettant particulièrement l’accent sur la protection des civils, le transfert de connaissances et de données et le renforcement des capacités ». Le processus de transition des Nations Unies est concomitant au désengagement de la MONUSCO. En effet, le transfert des tâches de la Mission à l’Etat congolais se déroule avec l’appui des Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies et les partenaires, selon leurs mandats et moyens respectifs. En raison du retrait de la Mission, un processus de reconfiguration des Nations Unies en RDC est en cours afin d’assurer la consolidation des avancées et répondre aux besoins émergents. En matière sécuritaire, les affrontements violents entre divers groupes armés non-étatiques et les forces de défense et sécurité congolaises se sont intensifiés au cours de 2023, notamment au niveau des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Entre le 21 septembre et le 24 novembre, la MONUSCO a enregistré 716 incidents de sécurité en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. 137 personnes civiles auraient été tuées, dont au moins 60 femmes et 50 enfants, et 229 autres auraient été blessées, dont au moins 13 femmes et 21 enfants. Cette instabilité sécuritaire a provoqué le déplacement de plus de 300 000 personnes en Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu, entre les mois de septembre et novembre 2023. À l’ouest du pays, le conflit intercommunautaire entre les Teke et les Yaka, découlant de litiges fonciers, et de différends concernant l’accès au pouvoir et aux institutions, s’est étendu de la province de Maï-Ndombe aux zones rurales de Kinshasa, y compris la commune de Maluku et les provinces de Kwilu, Kwango et Kongo-Central. À Kisangani, dans la province de la Tshopo, le conflit intercommunautaire opposant les Lengola et les Mbole sur fonds de questions foncières s’est aussi aggravé depuis octobre. 4 553 violations et atteintes aux droits de l’homme ont été documentés par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme entre janvier et octobre 2023, dont 85% commises dans des zones de conflit armé, soulignant la nécessité de renforcer la protection des groupes les plus vulnérables. La RDC comptabilise aussi le plus grand nombre de violations graves vérifiées contre des enfants dans le monde . Au cours du premier semestre 2023, ces violations avaient augmenté de 41%. La crise de protection en RDC est donc critique nécessitant une réponse à la hauteur. Au niveau régional, des efforts se sont poursuivis pour coordonner et harmoniser les initiatives de paix dans l’est de la RDC. Si le Gouvernement de la RDC a annoncé le non-renouvèlement de la mission de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est , il a autorisé le déploiement de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe effective depuis le 15 décembre 2023, dans un contexte tendu entre la République démocratique du Congo et le Rwanda ponctué par des accusations mutuelles d’utilisation de groupes armés comme supplétifs et une augmentation des incidents transfrontaliers, tandis que les processus de Nairobi et de Luanda s’enlisent. Les efforts pour mettre en œuvre les décisions convenues dans le cadre des processus de paix de Luanda et de Nairobi se sont poursuivis, quoique à un rythme ralenti, concomitant avec la reprise des combats entre le M23 et les FARDC. Sur le plan humanitaire le « l’IASC system-wide Scale-up » déclaré le 16 juin 2023 pour les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu a pris fin en le 31 décembre 2023. Cet élargissement du mécanisme d’urgence a facilité l’expansion des capacités opérationnelles, permettant aux organisations humanitaires d’atteindre près de 3,9 millions de personnes, soit 77% des 5,1 millions de personnes dans le besoin ciblées. Néanmoins, les conflits armés, les restrictions de mouvement du fait des manifestations et des barrières illégales, ainsi que les actes de violence à l’encontre des biens et du personnel humanitaires, ont continué à entraver sérieusement l’accès à l’aide humanitaire.

DR Congo: The humanitarian community and the Congolese Government appeal for US$ 2.6 billion to resp

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. Kinshasa, 20 February 2024 – The Government of the Democratic Republic of the Congo and the humanitarian community have launched an appeal for US$ 2.6 billion to fund the country’s 2024 humanitarian response plan. The funds are aimed at providing life-saving assistance and protection to 8.7 million people in need. For more than a year, the humanitarian crisis in the Democratic Republic of the Congo has reached alarming levels. A new surge in violence, particularly in the east of the country, is pushing affected populations into multiple forced displacements. The country currently has 6.7 million people displaced within its borders, amid serious flooding emergencies and a resurgence of measles and cholera outbreaks. All this has exacerbated the existing vulnerabilities of a nation that has been suffering under the effects of more than three decades of armed conflict. Beyond the immediate crises that require urgent attention, the Democratic Republic of the Congo also grapples with chronic needs and vulnerabilities. In 2024, an estimated 25.4 million people are food insecure, while acute malnutrition affects 8.4 million people, mainly children under the age of five, as well as pregnant and lactating women. “The humanitarian crisis in the Democratic Republic of the Congo has reached new peaks this year due to the worsening of conflicts, the emergence of new tensions, and climate-related disasters. Against this background, there are men, women and children facing very high levels of vulnerability,” said the UN Resident Coordinator and Humanitarian Coordinator, Bruno Lemarquis. In 2023, the humanitarian response plan was 40 per cent funded. This allowed humanitarian actors to provide assistance to only half of the people targeted for assistance across the country, i.e. five million out of 10 million people. As a result, many needs remained unmet. “This causes a lot of suffering, human tragedies, wasted lives. Too much of what was meant as temporary has become long-term. People want to return to their homes and resume their lives,” stressed Bruno Lemarquis. More than a million children can no longer go to school due to armed conflicts. “The situation is very serious. We call on the international community to pay attention to the Democratic Republic of the Congo. The country’s unique potential has much to offer on the environmental, mining, and tourism fronts. But that requires peace,” stated Modeste Mutinga Mutushayi, Minister of Social Affairs, Humanitarian Actions and National Solidarity. For more information, please contact: Carla Martinez, Head of Office, OCHA-DRC, +243817061223, martinez14@un.org Jean Jonas Tossa, Public Information Officer, +243817061220, tossa4@un.org Information products on the humanitarian situation in the DRC are available at United Nations Nations Unies

UNICEF DR Congo Flash Update as of 19 February 2024

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Children's Fund Please refer to the attached file. Situation Overview The situation around Goma in North Kivu province has rapidly deteriorated over the past two weeks, marked by a significant escalation in violence and security threats. The situation remains highly volatile, with implications for regional stability. Starting in the first week of February, armed clashes between the Congolese Army , and the M23 non-state armed group have been reported in various areas of North Kivu, particularly in Mweso and Katsiru in Masisi territory and most recently towards the city of Sake which lies 25km west of Goma. These clashes, involving the use of heavy artillery, pose considerable risks to civilians and humanitarian workers, and have led to a spike in population displacement with massive movements with towards already overcrowded sites. Humanitarian impact According to OCHA, an additional 135,000 internally displaced people have joined the 500,000 IDPs already present in areas around Goma. Separately, another 60,000 people have moved towards Minova in South Kivu where there has been an influx of 156,000 IDPs in recent months. The majority of the IDPs near Minova are located in an area that is currently accessible only by boat. Overall, 1.6 million people have been displaced since the beginning of this crisis in March 2022, according to IOM data. Reports indicate a rise in the number of civilians wounded and killed in this recent violence over the past 2 weeks. Heavy artillery is positioned near the IDP sites. There is also a significant military presence in and around the camps. These pose both safety and protection risks to IDPs. On 12 February, an explosion was reported in the Zaina displacement camp on the outskirts of Sake, marking the latest in a series of such incidents at sites in the region. Multiple casualties, including children, were reported and numerous injuries. These recent population movements exacerbate an already dire humanitarian situation. The overcrowded sites are facing extremely critical conditions regarding water, hygiene, sanitation, shelter, essential household items, child protection and gender-based violence services, and health services – particularly amidst a cholera outbreak. Prior to this influx, the availability of water at the IDP sites stood at 6 litres per person per day and UNICEF is thereby concerned that this will now go below emergency levels. Food shortages in local markets in Goma and an increase in the price of goods is reported. Goma is now entirely encircled, with all major routes controlled by the M23. As a result of the fighting along the Bukavu-Sake axis, trucks have been unable to transport key supplies. Humanitarian access Accessing affected areas, including the IDP sites around Goma, has become increasingly difficult due to ongoing violence and security concerns. Humanitarian access to Minova in South Kivu is hindered by clashes along the Sake-Bweremana axis, the sole humanitarian route from South Kivu to Minova via Goma. This hampers the delivery of life-saving assistance by road, as the area is currently only accessible by boat. Additionally, the proximity of hostilities in Minova has prompted the withdrawal of some humanitarian partners, further complicating the situation. UNICEF’s emergency response In recent days, UNICEF has already further scaled up activities at sites around Goma ) as follows: Rapid response o Mobile clinics deployed at sites through the UniRR rapid response mechanism to provide emergency medical care and nutrition services o Reinforcement of cholera containment and response activities through the CATI teams o Preparations for the distribution of non-food items e.g. tarpaulins, household items etc WASH o More water trucking to ensure an increased supply of safe drinking water o Construction of new latrines to improve sanitation and reduce cholera transmission Child protection o Identification, documentation, care and referral of unaccompanied children and children who have been separated from their families during the displacement Services to prevent and respond to cases of gender-based violence, as well as health, nutrition and education services are being redirected to meet the most urgent needs arising from the recent influx of people.

DR Congo: “We are no longer called 'displaced’”

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Norwegian Refugee Council After fleeing the violence perpetrated in her village in the Democratic Republic of the Congo, Julie* settled with her family in Mangina, North Kivu. It took her two years to obtain the title deed for the plot of land she now occupies. The deed is a crucial document that helps her feel at home in her new community. Julie is in her thirties and is married with eight children. She now works as a pig farmer. A modest activity, but enough to support the family. Two years ago, Julie worked as a teacher. But then her life, like that of thousands of civilians in the east of DR Congo, was turned upside down. Armed groups infiltrated Julie’s village, Beu-Manyama, in the vast region of North Kivu. Many civilians were killed in the attack, including four of her pupils and five of her neighbours. Julie fled with her husband and children. She found herself without a home or a source of income. The family arrived in Mangina. They initially settled in a site for people who had been displaced, and then obtained a small plot of land with the support of the Norwegian Refugee Council . "We started farming to ensure our survival,” says Julie. “Gradually, the income from our field enabled us to buy a small plot of land in the housing estate, where we built a small wooden house to live in.” Julie quickly realised that she needed to obtain a title deed to secure the land she owned. "Our plot ran the risk of being plundered, because anyone could claim it as their own,” she explains. “We were also exposed to potential conflict over the division of our plot with neighbours who had land titles.” A property deed to restart her life Aware of this lack of essential documentation, Julie asked NRC for legal support. A few weeks later, NRC paid the sum of USD 50 to the local authority to cover the costs measuring and drawing up the plot of land. "It's a great victory for us,” exclaims Julie. “We're very proud to have this document because the procedure to obtain it was long and tiring". In Mangina, 150 families have been supported by NRC in their efforts to obtain title deeds. With this document, Julie's prospects changed. She became a member of a group of women involved in village savings and loan activities in her neighbourhood. She always pays her contributions on time. This local initiative, which is part of a drive to boost women's socio-economic empowerment, allows its members to pay their weekly dues. Anyone in good standing is entitled to a revolving loan at an advantageous interest rate, unlike microfinance institutions and banks, which are often too rigorous for the most vulnerable. "Without the , I wouldn't have been able to join this group. To access credit, you need a permanent physical address," says Julie. "Thanks to this document, I was able to take out a loan to boost my business activities, and I was also able to buy seeds for my vegetable garden.” Julie has no intention of stopping there. Boldly, she took out a second loan of USD 200 through her women's group to finance her children’s school fees and expand her pig farming business. "Today, we are inhabitants of the rural commune of Mangina and our neighbours know that our plot of land is now secure," she says proudly. "The people around us have respect for us. We are no longer called 'displaced'. That's why I encourage my friends to legally protect their land.” The legal support provided to Julie was funded as part of the Nashiriki kwa Masikilizano project, a consortium of international and national NGOs funded by the European Union. One of the project’s three pillars was to provide long-term solutions for vulnerable people affected by internal displacement in the DR Congo. *First name has been changed to protect the individual’s identity.

DR Congo: West and Central Africa: 2024 Regional Funding Status - General Overview

20.02.2024 22:11 Countries: Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Mali, Niger, Nigeria Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: West and Central Africa: 2023 Regional Funding Status - General Overview

20.02.2024 22:11 Countries: Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Mali, Niger, Nigeria Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: République démocratique du Congo : Cash Working Group Réunion de janvier 2024

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file.

DR Congo: Note Sur la Mise en Œuvre de la Transition du Groupe de Travail Transferts Monetaires en

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. I. CONTEXTE Le groupe de travail sur les transferts monétaires en RDC a été établi en mars 2016 sur décision de l’Equipe Humanitaire Pays à la suite de la demande de l’inter cluster national et d’organisations humanitaires. À la suite de « l’Appel à l'action sur la coordination des transferts monétaires » adressé au Coordonnateur des secours d'urgence en 2021 par plusieurs organisations soulignant la nécessité accrue de coordonner l’assistance monétaire au niveau national afin d'éviter la fragmentation des interventions, les lacunes dans les réponses et les duplications, un nouveau modèle de coordination des transferts monétaires a été adopté en 20221 . Le CWG de RDC a effectué la transition vers ce nouveau schéma de coordination formulé par le Comité permanent inter organisations en 2023. Pour 2024, il s’agit de consolider et renforcer cette transition.

DR Congo: République Démocratique du Congo : Terms de référence 2024 - Groupe de Travail sur les tra

20.02.2024 22:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. 1. Contexte Étant donné la nécessité de coordonner et d'harmoniser les distributions de transferts monétaires effectuées par de multiples acteurs, le Cash Working Groupe a été établi en mars 2016 sur décision de l’Équipe Humanitaire Pays suite à la demande de l’inter-cluster national et d’organisations humanitaires. Ce mécanisme de coordination multi-agences et multi-secteurs s’inscrit pleinement dans la déclaration commune des Nations-Unies sur l’assistance monétaire de 2018 qui encourage une collaboration accrue et renforcée des acteurs humanitaires autour de cette forme assistance. Elle reconnait que les transferts monétaires représentent une réforme importante du secteur humanitaire ces dernières années et requièrent des complémentarités et des synergies entre organisations humanitaires. Dans la continuité du Grand Bargain, un « Appel à l'action sur la coordination des transferts monétaires » a été adressé au Coordonnateur des secours d'urgence en 2021 par plusieurs organisations qui ont plaidé pour une coordination accrue de cette assistance au niveau national afin d'éviter la fragmentation des interventions, les lacunes dans les réponses et les duplications. Sur cette base, un nouveau modèle de coordination des transferts monétaires a été développé et adopté en 20221 . Depuis 2023, le CWG de RDC a engagé sa transition vers ce nouveau modèle de coordination. 2. Rôle du CWG en RDC Le CWG est un forum de coordination qui regroupe notamment les acteurs ayant recours ou prévoyant d’utiliser l’assistance monétaire dans leurs réponses humanitaire d’urgence et de résilience/relèvement. Il s’agit d’une part d’avoir une coordination responsable, prévisible, efficace et efficiente des transferts monétaires et, d’autre part, de plaider pour renforcer la responsabilité envers les personnes touchées par une crise en RDC, ainsi que leur engagement dans la réponse. A cette fin, l’équipe de coordination du CWG siège à l’ICN, dont il est une composante, afin d’assurer l’engagement des clusters dans le partage d’informations en ce qui concerne les programmes de transferts monétaires , et apporte un soutien technique et des conseils/orientations aux prises de décisions opérationnelles et stratégiques liées aux transferts monétaires . Le CWG s’intéresse donc à la coordination générale de l’assistance monétaire et ses enjeux techniques, opérationnels et stratégiques. Il joue le rôle de catalyseur de connaissances et des expériences. Il appuie techniquement ses membres et composantes . Le CWG en tant que plateforme permet en effet aux acteurs humanitaires de collaborer et de traiter des questions clés liées à l'assistance en transferts monétaires , d'enrichir et de partager leur expertise technique, de se mettre d'accord sur des éléments de plaidoyer clés et de soutenir et de collaborer avec les clusters pour élaborer des orientations pertinentes.

DR Congo: La communauté humanitaire et le gouvernement congolais appellent à mobiliser 2,6 milliards

20.02.2024 13:31 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. Kinshasa, 20 février 2024 – Le gouvernement de la République démocratique du Congo et la communauté humanitaire lancent aujourd'hui un appel à la mobilisation de 2,6 milliards de dollars pour financer le plan de réponse humanitaire 2024 dans le pays. Les fonds serviront à fournir une assistance vitale et des services de protection à 8,7 millions de personnes dont la survie dépend largement de l’aide d’urgence. Depuis plus d’un an, la crise humanitaire en République démocratique du Congo a pris des proportions alarmantes. De nouvelles flambées de violence, notamment à l’Est du pays, obligent les populations affectées à des déplacements répétés. La RDC compte actuellement 6.7 millions de personnes déplacées internes, dans un contexte où le pays fait face par ailleurs à de graves inondations et à une recrudescence d’épidémies de rougeole et de cholera, qui ont exacerbé la vulnérabilité des populations meurtries par plus de trois décennies de conflits armés. Au-delà des crises immédiates qui méritent une attention urgente, il y aussi en RDC des besoins et des vulnérabilités chroniques. En 2024, il est estimé que près de 25,4 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire, alors que la malnutrition aiguë touche 8,4 millions de personnes, principalement des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes et des femmes allaitantes. « La crise humanitaire en République démocratique du Congo a atteint de nouveaux sommets cette année, du fait de l’aggravation de certains conflits, de l’émergence de nouveaux foyers de tension, et d’événements climatiques ayant entrainé des désastres. Derrière toutes ces situations, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui font face à de très hauts niveaux de vulnérabilité» a souligné M. Lemarquis. En 2023, l'appel de fonds n'a été financé qu'à 40%. Cela a permis d'assister plus de 5 millions de personnes mais de très nombreux besoins restent non couverts. «Cela entraine énormément de souffrances, de drames humains, de vies gâchées. Beaucoup de provisoire qui dure trop longtemps. Les gens veulent rentrer chez eux et retrouver une vie normale», a insisté Bruno Lemarquis Plus d’un million d’enfants ne vont plus à l’école du fait des conflits armés. «La situation est vraiment dramatique. Il faudrait que la communauté internationale tourne un regard vers la République Démocratique du Congo. Avec son potentiel unique au monde sur plan environnemental, sur le plan minier et sur le plan touristique, le Congo peut beaucoup apporter au monde. Il faudrait qu’il retrouve la paix », a déclaré Modeste Mutinga Mutushayi, Ministre des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale. Pour plus d’informations, veuillez contacter Carla Martinez, Cheffe de Bureau, OCHA-RDC, martinez14@un.org, +243817061223 Jean Jonas Tossa, Chargé de l’Information Publique, tossa4@un.org, +243817061220 Abonnez-vous à notre mailing liste | unocha.org | reliefweb.int | Pour souscrire à notre fil WhatsApp, prière d’envoyer ‘OCHA’ au +243817080169 Les produits d’informations sur la situation humanitaire en RDC sont disponibles sur

DR Congo: Rép. Dém du Congo 2024 Plan de réponse humanitaire en un clin d’oeil

20.02.2024 13:31 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic. Le Plan de réponse humanitaire 2024 de la République démocratique du Congo indique que le pays aura besoin de 2,6 milliards de dollars pour permettre aux agences des Nations Unies et aux ONG nationales et internationales de fournir une assistance à 8,7 millions de personnes. Le Plan se concentrera sur deux objectifs : i) l’assistance d’urgence multisectorielle pour répondre de manière opportune, adéquate, et adaptée aux besoins vitaux de 8,7 millions de femmes, hommes filles et garçons avec une attention particulière aux groupes vulnérables ; et ii) la réponse humanitaire multisectorielle permettant à 3,6 millions de femmes, hommes, filles et garçons affectés par des crises d’améliorer leurs conditions de vie et renforcer leurs capacités à prévenir, faire face et se relever des chocs.

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