DR Congo: Rapport de la mission d’évaluation de besoins en éducation dans la Zone de santé de Kirots

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Education Cluster, Jesuit Refugee Service, Save the Children, UN Children's Fund Please refer to the attached file. Période d’évaluation : Du 27 au 28 décembre 2023Type d’évaluation : Évaluation rapide de besoins en éducationOrganisations participantes : JRS et VESP en collaboration avec la Coordination du Cluster Éducation de GomaDate du partage du rapport : 05 janvier 2024 1. Contexte / Données générales La situation au Nord-Kivu reste toujours très volatile. Depuis octobre 2023, Rutshuru, Kitshanga, Karenga, Kilolirwe, Mushaki, Karuba et Sake ont été le théâtre des affrontements entre les FARDC, les Wazalendo et les M23. Une grande partie de la population de ces entités s’est déplacée vers des zones jugées sécurisées, notamment la cité de Sake où il est enregistré à ce jour, un nombre élevé de ménages déplacés, soit près de 200 000 personnes qui ont fui leurs domiciles en raison des combats, et qui sont reparties dans différents sites de déplacés. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations , en fin octobre, de la République Démocratique du Congo étaient établis dans les provinces orientales du Nord Kivu, du Sud Kivu, d'Ituri et du Tanganyika. Les violences et l’insécurité constituent les principales causes de ces déplacements. Le Nord Kivu seul compte près d’un million d’habitants qui ont fui leurs foyers à cause des combats intenses. Actuellement, 6,9 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de la RDC, du fait notamment du regain de violences dans l'Est du pays. Dans la région de SAKE, Sous-Division éducationnelle de Masisi 2, l’année scolaire 2023-2024 a été ouverte sur fond d’énormes défis de fonctionnement, notamment : l’utilisation des salles de classes comme abris par les Personnes Déplacées Internes , l’utilisation des pupitres comme bois de chauffe, la destruction des fournitures scolaires, le bouchage des infrastructures sanitaires, l’occupation des cours scolaires, etc. C’est dans ce contexte que le Jesuit Refugee Service et Village d’Espoir , deux organisations œuvrant principalement dans le secteur de l’éducation, ont organisé une mission conjointe d’évaluation rapide de besoins en éducation, avec pour objectif d’identifier les besoins les plus urgents des enfants déplacés, afin de guider les décisions du cluster Éducation dans la préparation d’une réponse appropriée et adaptée aux besoins de la communauté. Cette évaluation s’est déroulée dans la zone de santé de Kirotshe, précisément dans la cité de Sake se trouvant dans le groupement de Kamuronza, situé à 27 Km de la ville de Goma en province du Nord Kivu. 2. Objectifs de l’évaluation Cette évaluation rapide de besoins en éducation avait pour objectif d’identifier et évaluer les besoins en éducation des enfants de la dernière vague de déplacés, accueillis, pour certains, dans les sites des déplacés de Sake, et pour d’autres, dans les écoles dont les salles de classes sont utilisées comme abris, et se retrouvant dans la Sous-Division éducationnelle Masisi 2, Zone de santé de Kirotshe, dans la cité de Sake.

DR Congo: Points de l’Évaluation conjointe effectuée dans le site de Shabindu/Kashaka

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Education Cluster, Save the Children, UN Children's Fund Please refer to the attached file. 1. CONTEXTE JUSTIFICATIF : Depuis le début des affrontements dans les Territoires de Masisi, Rutshuru et une partie du Territoire de Nyiragongo, un certain nombre des populations se sont déplacées dans les différents coins de la périphérie de Goma selon lesquels, certains enfants à l’âge scolarisable n’ont plus accès à l’éducation de qualité. Il est aussi à noter que plusieurs de leurs familles n’ont plus accès aux ressources de premières nécessités y compris le moyen de subsistance. Par ailleurs, il convient à préciser que parmi les sites et ou endroits occupés par les déplacés, le site de Kashaka/Shabindu n’a pas été épargné. C’est pourquoi, les organisations GRACE, ONGD et VESP ont collaboré avec le cluster Education Nord-Kivu pour mener une évaluation rapide sectorielle dans ledit site dans le but de relever les besoins en éducation et envisager une mobilisation adéquate de ressources pour la réponse. 2. LES CONSTATS SUIVANTS ONT ETE RELEVE : Un terrain qui a été octroyé par un bienfaiteur privé est occupé en grande partie par les déplacés et une clinique mobile sanitaire a été installée pour servir ces derniers. Environ 12,042 enfants dont 7,225 filles à l’âge scolarisable n’ont plus accès à l’éducation de qualité. Par conséquent, la plupart d’entre eux surtout les filles sont utilisées et envoyées par leurs parents dans la mendicité au sein des autochtones et sur la route ce qui leur exposent aux risques d’Exploitation et Abus sexuels mais aussi utiliser dans les maisons de tolérance. Il est aussi à noter que suite à la mendicité que ces enfants sont utilisés, ils sont exposés aux risques des multiples violences tels que les violences physiques, sexuelles, psychologiques et verbales ainsi qu’émotionnelles. L’absence des écoles conventionnées et officielles proches de ce site. Seulement quelques écoles privées qui se rapprochent de ce site et qui n’ont pas aussi d’espace. Les activités de la protection communautaire entre autres les jeux récréatifs à travers les EAE ne sont pas mis en place. Il y a un espace qui existe à côté du site appartenant à une personne privée qui a peur de céder sa parcelle pour ériger les ETA, par crainte d’être ravi et ou saisi par le gouvernement une fois que ces infrastructures sont érigées. Par conséquent, il a désisté. Toutefois, Il y a un autre espace appartenant à la communauté Laïc Assomptionniste de l’église Catholique qui se trouve au milieu du présent site. Insuffisance des installations sanitaires . Par conséquent, il y aurait risque de la propagation de l’épidémie du choléra. Aucun espace de jeux récréatif n’a été mis à la disposition pour les activités d’encadrement des enfants à travers les EAE. Aucun programme de la cantine scolaire n’est prévu dans ce site.

DR Congo: Democratic Republic of Congo Price Bulletin, January 2024

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Famine Early Warning System Network Please refer to the attached file. Maize and cassava are the main staple foods consumed by households in the Democratic Republic of Congo , and is usually prepared in a dough-like consistency called fufu. The country is heavily dependent on imported maize, as local production of both maize and cassava is typically unable to cover local demand. Rice is the third most important staple food and is mainly consumed in larger urban areas, while beans is used in both urban and rural areas as an accompaniment to cereal-based dishes. Households in rural areas depend heavily on palm oil for food preparation. Maize, cassava, rice and beans are sold year round in key reference markets in Eastern DRC. Fuel prices and the quality of road infrastructure linking major rural production zones to large consumer markets are among some of the key factors that influence staple food prices in Eastern DRC.

DR Congo: République démocratique du Congo - Flash Update #2: De graves inondations affectent 18 p

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. FAITS SAILLANTS • Près de 300 personnes sont décédées à la suite des inondations • Plus de 433 000 ménages affectés dans 18 provinces • Poursuite des évaluations dans les provinces affectées • 2 millions de dollars de l’USAID en appui à la réponse d’urgence APERÇU DE LA SITUATION Les fortes pluies qui ont débuté en mi-novembre 2023 se sont intensifié jusqu’au mois de janvier 2024, provoquant des inondations majeures dans au moins 181 des 26 provinces de la République démocratique du Congo . Selon une évaluation récente de la FAO, les provinces les plus durement touchées sont l'Équateur, le Kongo Central, le Lualaba, la Tshopo, le Nord-Ubangi, le Sud-Ubangi, le Tanganyika et le Mai-Ndombe. Plus de 1,6 million d'hectares de terres cultivables ont été submergés, affectant gravement les moyens de subsistance des populations locales qui dépendent de l'agriculture pour se nourrir. Le rapport de la FAO souligne que le mois de janvier est une période cruciale pour la production agricole en RDC. Les inondations risquent d'impacter la production de cultures vivrières essentielles telles que le riz, le maïs et le manioc, menaçant la sécurité alimentaire de millions de personnes. Au 2 fevrier, les acteurs humanitaires estiment à plus de 433 000 ménages, soit 2,19 millions de personnes, le nombre de personnes touchées. Des évaluations menées jusqu'à présent par des partenaires humanitaires dans certaines provinces, notamment le Sud-Kivu, la Tshopo et la capitale Kinshasa, fournissent une estimation approximative de l'ampleur de la crise : À Kinshasa, plus de 11 000 ménages ont été touchés. Les acteurs humanitaires ont recommandé des interventions d'urgence, telles que le transfert monétaire à usage multiple, pour répondre aux besoins des populations affectées. Dans le Sud-Kivu, plus de 20 460 personnes ont perdu leurs biens essentiels et vivent dans des conditions précaires dans le territoire de Kalehe. De plus, 15 000 personnes sinistrées vivent soit avec des familles d'accueil, soit dans des centres collectifs dans le territoire d’Uvira, tandisque plus de 5 000 autres personnes sont sinistrées dans le territoire de Mwenga. Dans la province de la Tshopo, 20 des 23 zones de santé ont été touchées par des inondations, entraînant le déplacement de plus de 270 000 personnes. Sept parmi les zones de santé inondées sont également confrontées à des violences armées. Les besoins sont immenses dans tous les domaines. Des milliers de familles ont tout perdu. La promiscuité dans les zones touchées accroît les risques épidémiologiques. La fourniture de nourriture, d'abris, de l'eau et de soins de santé est une priorité absolue. Le gouvernement congolais a développé un plan de réponse sur trois mois, actuellement en cours de discussions avec les partenaires humanitaires. Les discussions avec le Gouvernement sur l'identification des zones prioritaires, des besoins les plus urgents en fonction des capacités de réponse sectorielle sont achevées. Le 1er février, le Gouvernement des États-Unis a annoncé une contribution de 2 millions de dollars à l'ONG ACTED, par le biais du Bureau de l'assistance humanitaire de l'USAID, pour répondre aux besoins les plus urgents des populations touchées par les inondations dans les provinces du Nord Ubangi et de la Tshopo. Ce financement servira à fournir des articles ménagers, des abris, de l'eau et de la nourriture à 7 000 ménages, soit 44 800 personnes, dans les deux provinces. Les provinces de la Tshopo et du Nord-Ubangi sont parmi les plus touchées, avec respectivement 601 000 personnes et 1 413 500 personnes affectées La Banque mondiale a, pour sa part, accordé un financement de 400 000 dollars pour soutenir l'OMS dans sa réponse en matière de santé dans le cadre des inondations. Le Centre des opérations d'urgence en santé publique de l'OMS apporte son soutien au ministère de la Santé dans la coordination de la réponse en matière de santé. Le gouvernement a alloué une aide d'urgence de 1,5 million de dollars américains pour l'assistance alimentaire et non alimentaire aux familles sinistrées de la ville de Kinshasa, de Kananga et de Mbandaka . De plus, la République de Chine a fait un don de 2 000 tonnes de riz et une enveloppe de 100 000 dollars pour soutenir les familles affectées. Dans les pronvices affectées par les inondations, la réponse humanitaire est confrontée à plusieurs défis, notamment la faible présence des partenaires dans les zones touchées et une capacité limitée de réponse due au manque de ressources.

DR Congo: Cluster Nutrition - Bulletin SNSAP N°54

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Government of the Democratic Republic of the Congo, Nutrition Cluster, UN Children's Fund Please refer to the attached file. METHODOLOGIE DU SNSAP REDYNAMISE Depuis Octobre 2022, une nouvelle méthodologie du SNSAP a été mise sur pied. Le système de surveillance est basé sur les indicateurs calculés à partir des données nutritionnelles collectées dans les sites sentinelles des structures de soins et en faisant une triangulation avec les données issues d’autres secteurs. Site sentinelle Un site sentinelle est une aire de santé fonctionnelle et représentative c-à-d ayant les FOSA qui ont intégré les activités de nutrition dans le PMA. Il s’agit essentiellement des plateformes suivantes : CPS, CPoN, CPN, maternité et consultations curatives. L’utilisation de différents services doit être optimale. En outre certains critères supplémentaires comme la présence du réseau téléphonique, l’accessibilité, la sécurité ne sont pas à négliger. Données de triangulation La triangulation porte sur les principales données récentes sur les maladies , les prix des denrées de base, la production agricole, les données des enquêtes de consommation alimentaire , les données sur la sécurité, les conflits, les déplacements de population ainsi que les données sur l’hygiène et l’assainissement. La triangulation est faite à chaque niveau, le compte rendu élaboré est transmis en fonction de la pyramide sanitaire et est archivé au niveau local.

DR Congo: Recommandations de StartFund pour les projets d'anticipation et de réponse au déplacement

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Start Network Please refer to the attached file. La RDC a connu des décennies de conflit qui ont débouché sur une crise humanitaire complexe et de longue durée qui a entraîné des millions de morts et le déplacement de plus de 6 millions de personnes à l'intérieur du pays. Outre les personnes déplacées à l'intérieur du pays, la RDC accueille également un demi-million de réfugiés des pays voisins . Depuis 2022, les affrontements violents et les meurtres de civils se sont intensifiés dans les provinces minières du Nord-Kivu et de l'Ituri, où des groupes armés non étatiques luttent contre le gouvernement et d'autres factions rebelles, forçant des millions de personnes à quitter leurs maisons et leurs logements temporaires pour se réfugier dans des camps de réfugiés et des communautés d'accueil . Principales recommandations: Un réseau de prestataires de confiance doit être mis en place pour que les services soient fournis à temps et en toute sécurité. N'oubliez pas les communautés d'accueil qui sont également vulnérables en raison de la nature des crises prolongées. Le choix est essentiel pour garantir l'efficacité et l'adéquation des interventions et pour donner un sentiment de normalité aux personnes déplacées. La sécurité doit être une priorité, tant pour les personnes déplacées que pour les membres du personnel du projet. Les activités de sensibilisation et de soutien psychologique sont essentielles pour minimiser les effets à long terme des traumatismes. La coopération et la collaboration sont essentielles avec les communautés locales, les organisations, les autorités et le gouvernement national.

DR Congo: Start Fund Recommendations for Anticipatory and Response Projects for Displacement in the

07.02.2024 18:41 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Start Network Please refer to the attached file. Taken from previous Start Fund-awarded projects, this document compiles recommendations that have been given by members about how to respond to displacement crises in the DRC. The DRC has experienced decades of conflict which has resulted in a complex and longstanding humanitarian crisis that has resulted in millions of deaths and the displacement of over 6 million people within the country. Alongside internally displaced persons , the DRC also hosts half a million refugees from neighbouring countries . Since 2022, violent clashes and civilian killings have intensified in the mining provinces of North Kivu and Ituri as non-state armed groups fight against the government and other rebel factions, forcing millions more out of their homes and temporary accommodation into refugee camps and host communities . Key Recommendations: A network of trusted providers needs to be established in order for services to be delivered punctually and in a secure manner. Don't forget about host communities who are also vulnerable due to the nature of the protracted crises. Choice is key for ensuring the effectiveness and appropriateness of interventions and for providing a sense of normality to displaced individuals. Security needs to be prioritised for both IDPs and project staff members. Sensitisation and psychological support activities are essential for minimising the long term impacts of trauma. Cooperation and collaboration are key with local communities, organisations, authorities, and the national government.

DR Congo: République démocratique du Congo Flash Update #1 : De graves inondations affectent 18 prov

07.02.2024 01:23 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached file. FAITS SAILLANTS • Près de 300 personnes sont décédées à la suite des inondations • Plus de 98 000 maisons sont détruites, 433 442 ménages affectés dans 15 provinces • Les premiers secours fournis par les acteurs humanitaires, les évaluations se poursuivent • Le Gouvernement a élaboré un plan de réponse et sollicite l’appui des partenaires humanitaires • La Banque Mondiale, l’USAID et la Chine appuient la réponse d’urgence CHIFFRES CLES 433 442 Ménages affectés 1 325 Ecoles détruites par les inondations 300 personnes décédées . APERÇU DE LA SITUATION Peu ou aucun partenaire humanitaire dans les provinces les plus touchées, sauf pour le Tanganyika. Les fortes pluies qui ont débuté en minovembre 2023 se sont intensifié jusqu’au mois de janvier 2024, provoquant des inondations majeures dans au moins 18des 26 provinces de la République démocratique du Congo. Cette année, la montée des eaux du le fleuve Congo a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de 60 ans, selon la Régie des voies Fluviales. A ce jour, plus de 433 000 ménages, soit 2,19 millions de personnes, sont touchés selon les estimations officielles. L’étendue de la catastrophe reste difficile à évaluer avec précision. Toutefois, les évaluations menées jusqu’à présent par des partenaires humanitaires dans certaines provinces, notamment le Tanganyika, le Kasaï et la capitale Kinshasa révèlent plus ou moins l'ampleur de la crise : Plus de 11 000 ménages affectés dans la capitale Kinshasa. Les acteurs humanitaires ont recommandé des interventions d’urgences en transferts monétaires à usage multiple pour répondre aux besoins des populations affectées. Plus de 50 pour cent du système d’approvisionnement en eau potable détruit dans la province du Kasaï. 31 écoles détruites et plus de 4 300 hectares de champs agricoles dévastés dans la province du Tanganyika. Partout, les besoins sont immenses. Des milliers de familles ont tout perdu. Les risques épidémiologiques sont accrus par la promiscuité dans les zones affectées. La nourriture, les abris, l'accès à l'eau et aux soins de santé sont des priorités absolues. Des évaluations se poursuivent dans les autres provinces et permettront de donner la situation réelle, consolider les données et guider une réponse efficace. Sur l’ensemble du pays, les autorités congolaises estiment que les pluies diluviennes ont endommagé au moins 98 299 maisons et fait près de 300 morts. • Dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, plus de 20 460 personnes ont perdu leurs biens essentiels et sont hébergées dans les familles d’accueil ; c’est plus 15 000 personnes sinistrées en situation de précarité qui sont hebergées dans des familles d’acceuil ou dans des centres collectifs. Au moins 1 000 maisons ont été detruitessur la plaine de la Ruzizi, tandis que le territoire de Mwenga a enregistré 5 250 personnes sinistrées. Le gouvernement a élaboré un plan de réponse sur trois mois. Les discussions avec les acteurs humanitaires sur la priorisation des besoins urgents et des zones prioritaires sont finalisées. Le 17 janvier, l’équipe humanitaire pays a visité plusieurs zones sinistrées dans la capitale Kinshasa pour prendre la mesure des besoins urgents des populations. Si le pic des inondations semble passé, notamment à Kinshasa, un effort concerté et une mobilisation soutenue de fonds sont requis pour venir en aide aux populations sinistrées et reconstruire les infrastructures endommagées, tout en prévenant des nouvelles catastrophes. Le Gouvernement a décrété une allocation d’urgence de 1,5 million de dollars américains pour l’assistance en vivres et biens non alimentaires aux familles sinistrées dans la ville de Kinshasa , Kananga et Mbandaka . La république de Chine a pour sa part fait un don de 2 000 tonnes de riz et une enveloppe de 100 000 dollars en appui aux familles affectées. Le 1er février, le gouvernement des États-Unis a annoncé un don de 2 millions de dollars par l’entremise du Bureau pour l’assistance humanitaire de l’USAID, pour répondre aux besoins les plus urgents des populations touchées par les inondations dans les provinces du Nord Ubangi et de la Tshopo. Ce financement servira à fournir des articles ménagers, des abris, de l’eau et de la nourriture à 7000 ménages, soit 44 800 personnes dans les deux provinces. Les provinces de la Tshopo et du Nord-Ubangi font partie des provinces les plus affectées, le nombre de personnes touchées s’élevant, respectivement, à 601 000 et 1413 500 personnes. Sept des vingt zones de santé affectées dans la province de Tshopo sont aussi en proie à des violences armées. La reponse humanitaire fait face à plusieurs defis, y compris la faible présence des partenaires dans les zones affectées, et une faible capacité de repondre due au manque de ressource.

DR Congo: Jean-Pierre Lacroix : « Il est très important que le désengagement graduel des éléments de

07.02.2024 01:23 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo ALAIN LIKOTA Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU Jean-Pierre Lacroix, accompagné de la Secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, Catherine Pollard et du Secrétaire général adjoint Christian Saunders, Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’ONU face à l’exploitation et aux abus sexuels, était samedi 3 février 2024 au Sud-Kivu. À Bukavu, chef-lieu de la province, la délégation onusienne a successivement rencontré le gouverneur Théo Ngwabidje, les membres du bureau de coordination de la Société Civile ainsi que le personnel de la MONUSCO. Transfert des tâches aux autorités congolaises Le gouverneur Théo Ngwabidje et la délégation onusienne ont abordé divers aspects liés au désengagement de la MONUSCO. Parmi ceux-ci, la question centrale concernait la poursuite de la protection des civils, notamment par le renforcement des effectifs des forces de défense et de sécurité dans les zones à haut risque ainsi que la pérennisation du système d’alerte précoce. Les discussions ont également porté sur la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre. Le gouverneur Théo Ngwabidje met en avant une « co-responsabilité » partagée avec les Nations Unies pour le succès de toutes les questions discutées, une perspective également partagée par Jean-Pierre Lacroix qui reconnaît « des défis communs à relever ». Selon lui, bien que les dates du calendrier de désengagement convenu soient importantes, il souligne également l’importance d’assurer que le processus de transfert des tâches et responsabilités de la MONUSCO aux autorités congolaises se déroule « de manière réussie, fluide, collaborative afin que les acquis soient consolidés ». Par ailleurs, « Il est très important que le désengagement graduel des éléments de la MONUSCO se fasse parallèlement à la montée en puissance, au même rythme, des forces armées, des forces de sécurité congolaises », a insisté le chef des opérations de paix des Nations Unies. Quid du rôle de la Société Civile ? La problématique de la protection des civils, demeure une préoccupation majeure pour la société civile particulièrement au moment du retrait de la MONUSCO du Sud Kivu. Cette entité citoyenne s’interroge sur le rôle qu’elle peut jouer pendant et après le désengagement de la MONUSCO « pour que la paix, la cohabitation pacifique et le développement soient instaurés non seulement en République démocratique du Congo mais aussi dans la sous-région des Grands Lacs ». A ce titre, Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, a émis plusieurs recommandations. Il propose notamment « que le Conseil de Sécurité prenne des mesures draconiennes et préventives concrètes à l’encontre des agresseurs de la République Démocratique du Congo et de leurs acolytes visibles et que ceux qui agissent dans l’ombre ne profitent pas du désengagement de la Mission pour déclencher des conflits qui pourraient embraser toute la région ». Par ailleurs, Adrien Zawadi affirme que la société civile, à travers ses différentes organisations et structures de base, continuera à travailler sur les questions vitales de la population. De la gestion des conséquences des cas d’abus et exploitation sexuels La question de la gestion des conséquences des cas d’abus et d’exploitation sexuels impliquant le personnel de l’ONU a suscité l’intérêt de la presse locale. « C’est pour nous une priorité absolue », a souligné Jean-Pierre Lacroix, « car ce sont des actes commis par une petite minorité mais qui ternissent de manière dramatique le travail de tous nos collègues ». Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU a également mentionné que sa visite était effectuée en compagnie de Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, ainsi que du Secrétaire général adjoint Christian Saunders, Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’ONU face à l’exploitation et aux abus sexuels. Il a précisé que l’objectif était de « de renforcer la prévention, d’accélérer les mesures déjà prises et de veiller à ce que les conséquences, y compris les questions de paternité reçoivent l’attention nécessaire ainsi que les mesures de suivi indispensables ». Dans l’après-midi, des discussions approfondies sur ce sujet ont eu lieu au quartier général de la MONUSCO à Bukavu avec l’équipe de Conduite et Discipline . En raison de conditions météorologiques défavorables, la délégation onusienne n’a pas pu se rendre ce dimanche 4 février 2024 dans le Sud de la province du Sud-Kivu, plus précisément à Mikenge, où la MONUSCO assure jusqu’à présent la protection de plus de 2500 déplacés internes.

DR Congo: Évaluation Rapide de Crise M23 –Rapport #12, Province du Nord Kivu, Février 2024

06.02.2024 17:10 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Organization for Migration Please refer to the attached file. Depuis 2022, la région orientale de la République démocratique du Congo , en particulier le Nord-Kivu, est en proie à un conflit dévastateur qui s'est intensifié et est devenu de plus en plus complexe au fil du temps, avec le potentiel d'atteindre des niveaux sans précédent dans le Nord-Kivu. Cette crise se caractérise par une multitude d'acteurs armés en conflit, une importante population déplacée et une population encore plus importante en manque d'aide humanitaire. Le conflit actuel entre le groupe rebelle M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo et leurs alliés a été une source majeure de violence et d'instabilité dans la région. La situation s'est encore détériorée depuis le début du retrait de plusieurs bases des forces de la Communauté de l'Afrique de l'Est des territoires affectés. Ce conflit a non seulement causé la perte de vies humaines et le déplacement de millions de personnes, mais il a également entravé les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans la région. Depuis le début de la crise, l'OIM, par le biais de la DTM continue à mener une série d'évaluations rapides, y compris le suivi des urgences , l'analyse des crises et enregistrement avec priorité de répondre aux besoins immédiats d'information en vue de comprendre la dynamique des déplacements et les besoins. Ce rapport présente les résultats des évaluations menées dans les différentes zones de déplacement et de retour du 19 décembre 2023 au 27 janvier 2024.

DR Congo: M23 Crisis Analysis - Report #12, North Kivu province, February 2024

06.02.2024 17:10 Country: Democratic Republic of the Congo Source: International Organization for Migration Please refer to the attached file. Since 2022, the eastern region of the Democratic Republic of the Congo , in particular North Kivu, has been gripped by a devastating conflict that has intensified and become increasingly complex over time, with the potential to reach unprecedented levels in the province. This crisis is characterised by an abundance of armed actors in the conflict, a large-scale displacement and an increasing number of population in need of humanitarian aid. The ongoing conflict between the M23 rebel group and the Forces Armées de la République Démocratique du Congo and their allies has been a major source of violence and instability in the region. The situation has deteriorated further since the withdrawal of several East African Community force bases from the affected territories. This conflict has not only caused the loss of human life and the displacement of millions of people but has also hampered efforts to establish peace and stability in the region. Since the beginning of the crisis, IOM, through its Displacement Tracking Matrix has continued conducting a series of rapid assessments, including emergency monitoring , crisis analysis and registration, with the aim of responding to immediate information needs in order to understand displacement dynamics. This report presents the results of assessments carried out in the various displacement and return areas between 19 December 2023 and 27 January 2024.

DR Congo: Democratic Republic of Congo - Ituri, North Kivu, South Kivu : Overview of the Humanitaria

06.02.2024 17:10 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: République Démocratique du Congo - Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu : Aperçu de la Situation Hum

06.02.2024 17:10 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: West and Central Africa: 2023 Regional Funding Status - General Overview

06.02.2024 00:00 Countries: Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Mali, Niger, Nigeria Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

Democratic Republic of the Congo: Statistics of Refugees and Asylum Seekers in urban areas

06.02.2024 00:00 Countries: Angola, Burundi, Central African Republic, Chad, Congo, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Eritrea, Liberia, Rwanda, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda Source: UN High Commissioner for Refugees Please refer to the attached Infographic.

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