DR Congo: Chimioprévention du paludisme pérenne chez les moins de 5 ans : le Kongo Central en premiè

30.04.2024 23:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: World Health Organization En novembre 2023, une initiative révolutionnaire a été lancée par les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo dans huit zones de santé du Kongo Central, dont quatre zones pilotes d'intervention - Boko Kivulu, Kisantu, Mbanza-Ngungu et Kwilu Ngongo - visant à fournir une chimioprévention du paludisme pérenne aux enfants âgés de 10 semaines à 23 mois, dans le but de lutter contre l'impact dévastateur du paludisme et réduire les inégalités d'accès aux services de santé pour les enfants de cette province du sud-ouest du pays. La CPP consiste à administrer 6 doses de la Sulfadoxine-pyriméthamine aux enfants de 10 semaines, 14 semaines, 6 mois, 9 mois, 12 mois et 15 mois, conjointement avec les vaccins du programme élargi de vaccination , ou l'administration de routine de la vitamine A lors de la consultation préscolaire . Pour déployer largement les médicaments antipaludiques dans les zones de santé pilotes, les autorités sanitaires ont, selon les directives de l'OMS, fourni la SP aux établissements de santé de ces zones pilotes visant à atteindre le plus d'enfants de moins de 24 mois en 2024. "En tant qu'infirmière titulaire, je dois dire que j'apprécie beaucoup le bien-fondé de l'introduction de la chimioprévention du paludisme pérenne chez les enfants éligibles arrivant dans notre centre de santé, car cette intervention s'est révélée comme l'une des plus protectrices et plus efficaces possibles", a déclaré Matondo Lutekayindulanga, qui gère le centre de santé d'Etat de Loma, à Mbanza-Ngungu. "En comparant les données de décembre 2023 avec celles de janvier et de février 2024, nous avons vite remarqué une nette réduction de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans éligibles à l'administration de la CPP", a-t-elle précisé, se basant sur le dossier de chaque enfant enregistré dans son centre depuis la mise en œuvre de ce programme dans les zones pilotes. Grâce à l'important soutien de l'OMS, PATH, USAID, SANRU et des autres partenaires, l'infirmière Matondo a suivi en novembre 2023, avec plus de 78 autres personnels de santé, la formation sur l'introduction de la CPP. Elle en a aussi appris davantage sur la façon de prendre en charge les enfants éligibles à cette chimioprévention, et de la manière de faire des rapports détaillés à ce sujet. Pour relever les défis qui pouvaient être posés par la réticence dans les communautés à la l'introduction de la CPP, Matondo loue le travail de sensibilisation réalisé par les équipes des comités de santé et des relais communautaires locaux qui ont pu partager des informations utiles avec les parents et les soignants sur les avantages de la Sulfadoxine­-pyriméthamine. "Il n'y a pas eu de problème de résistance communautaire liée à la CPP. L'information a été communiquée par les CODESA, expliquant aux familles, essentiellement aux mamans comment elles allaient désormais trouver dans les centres de santé, un médicament pour renforcer la prévention contre le paludisme", a-t-elle dit, ajoutant qu'il y avait une synergie plus forte dans l'adhésion de la communauté à la CPP. Au cœur du projet se trouve l'objectif de protéger efficacement les nourrissons et les enfants qui sont très vulnérables à la transmission du paludisme, du fait qu'ils n'ont pas encore développé l'immunité protectrice contre le parasite de cette maladie, afin de leur éviter le risque élevé d'hospitalisation et de mortalité au cours de deux premières années de leur vie. Pour l'instant, alors que la mise en œuvre de la CPP gagne progressivement du terrain, des jeunes mamans comme Mantweli Nzau, reconnaissent la valeur ajoutée de ce médicament nouvellement introduit. "Mon premier enfant qui a actuellement plus de deux ans n'avait pas bénéficié de la CPP, mais Fastina, mon deuxième garçon qui vient tout juste d'avoir ses 10 semaines, est le tout premier à recevoir ce médicament antipaludique. Le personnel médical du centre de santé de Loma m'a expliqué les avantages de la SP. Je me sens vraiment rassurée", a raconté la jeune femme de 26 ans. "Ce que nous faisons ici, c'est de créer un sentiment de confiance dans les communautés et les familles sur la base de besoins réels de protéger les tout petits du paludisme", a déclaré Matondo, forte de ses onze années de carrière dans ce centre de santé dont la majorité du personnel soignant et administratif est féminine . "Ce n'est pas une imposition à la mode, mais cela est généré par les réalités du terrain", a-t-elle ajouté, en souriant. En raison de l'augmentation de l'intérêt croissant depuis le lancement de la CPP, "il était nécessaire que nous venions sur le terrain, ensemble avec l'OMS, PATH et les autres partenaires, pour évaluer et superviser conjointement les activités et la capacité des acteurs sur le terrain sur la mise en œuvre de la CPP au cours du premier trimestre de l'année 2024, et voir aussi comment améliorer les choses sur la base des leçons apprises", a expliqué la Dre Nana Mangaba, cheffe de division en charge de la prévention multiple au Programme national de lutte contre le paludisme . Les données les plus récentes issues du système de surveillance épidémiologique du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention et du rapport annuel du PLNP de 2022 montrent que les enfants de moins de 5 ans représentent pratiquement 50% des cas de paludisme et plus ou moins 70% des décès dus à cette endémie en RDC. Selon ces données, la RDC a enregistré 27 296 419 cas de paludisme dont 13 300 804 chez les enfants âgés de moins de 5 ans , dont 11 766 48 cas de paludisme grave, incluant 24 880 décès dus au paludisme, parmi lesquels 16 921 chez les enfants de moins de cinq ans . "Ces sombres données soulignent la nécessité pour le gouvernement de la RDC et ses partenaires de travailler ensemble et d'intensifier la lutte contre le paludisme à travers le programme de l'introduction de la chimioprévention pérenne du paludisme, et très prochainement, du vaccin antipaludique, afin d'améliorer la santé des enfants de moins de 5 ans, en particulier dans un contexte de défis sanitaires complexes et émergents que connaît la RDC", a déclaré le Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l'OMS. C'est pourquoi, "il était très vital pour nous de venir sur le terrain pour évaluer le niveau d'intégration de la CPP dans ces zones de santé, examiner de près la gestion des intrants et la manière dont les activités de la communication et de l'engagement communautaire sont menées, ainsi que la qualité des données collectées auprès des établissements des soins de santé", a souligné Mangaba. ** "Les autorités de santé publique encouragent ces approches pertinentes** qui permettent aux communautés et aux parents ayant des enfants de 10 semaines à 23 mois de commencer la CPP, et nous pensons que cette initiative sera à la fois efficace et un espace pour partager les expériences", a indiqué le Dr Patrick Bahizi, point focal de paludisme au Bureau de Pays de l'OMS en RDC. A la fin du mois de février 2024, le programme de la chimioprévention du paludisme pérenne dans les quatre zones de santé pilotes avait atteint un total de 7 963 enfants éligibles depuis décembre 2023 . Le succès de cette initiative a renforcé l'engagement des autorités sanitaires de la RDC à poursuivre leurs efforts pour son intégration graduelle dans les activités de routine, avant son extension dans d'autres zones de santé, ce qui aidera à "augmenter davantage l'immunité protectrice des enfants", contribuant ainsi à ce qu'ils grandissent en meilleure santé. NOTE POUR LES REDACTEURS. En RDC, en dehors de l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action , de la pulvérisation intradomiciliaire d'insecticides à effet rémanent dans la lutte antivectorielle et de l'accès aux tests rapides de diagnostic en cas de suspicion du paludisme, la CPP a été également adoptée par le pays comme un des moyens de prévention additionnels contre le paludisme.

DR Congo: RD Congo - Nord Kivu : Réalisation des acteurs du GT AME au 1er trimestre 2024

30.04.2024 23:11 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Shelter Cluster, UN Children's Fund Please refer to the attached Infographic. CHIFFRES CLES 52 163 ménages soit 308 014 Personnes assistées dont: 281 522 Personnes en nature 26 492 Personnes en CASH y compris 45 012 Femmes ou filles assistées en kit hygiène intime 68 608 Personnes en bâches 23 Interventions dont: 22 distributions en nature 1 distribution en CASH 57% des interventions réalisées par les acteurs de réponse rapide 100% des interventions avec existence de mécanismes de gestion des plaintes 74% des interventions ont bénéficié d’un suivi post intervention

DR Congo: West and Central Africa: 2024 Regional Funding Status - General Overview

30.04.2024 14:20 Countries: Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Mali, Niger, Nigeria Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

Statement by Principals of the Inter-Agency Standing Committee on the Democratic Republic of the Con

30.04.2024 14:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Inter-Agency Standing Committee Please refer to the attached file. NEW YORK/GENEVA/ROME/WASHINGTON -- Escalating conflict is driving record levels of gender-based violence, displacement and hunger in the eastern part of the Democratic Republic of the Congo , threatening to push the country to the brink of catastrophe without urgent international action. Decades of conflict and the resulting humanitarian emergency have already exhausted and traumatized millions of civilians. In the last few months alone, more than 700,000 people have been forced to flee their homes, bringing the total number of displaced people to an all-time high of 7.2 million. Gender-based violence has surged to unprecedented levels, with recorded cases surging between 2022 and 2023. Stigma and the fear of retaliation prevent many survivors from coming forward. In addition to sexual violence, children are also at risk of other threats, including abduction, killing, maiming and recruitment by armed groups. Minimal protection and security in crowded displacement camps means many are forced to exchange sex for survival and support for their families. When they venture outside to collect firewood, water or for work, they are also exposed to appalling levels of sexual violence. More than 25 million people -- a quarter of the population -- continue to face crisis or emergency levels of food insecurity in the DRC, a country facing one of the world's largest food crises. Cholera and measles are also spreading rapidly as the health sector continues to deteriorate. Climate extremes worsened by El Niño are yet another threat for already struggling families. Bringing an end to the escalating humanitarian crisis in the DRC requires addressing its root causes: conflict, the exploitation of natural resources, illicit financial flows, prevailing gender inequality and development deficits. Perpetrators of human rights violations must be held accountable for their crimes. Under international humanitarian law, civilians must be protected. Ensuring that sufficient aid reaches civilians in need swiftly and without impediment is critical. But this year's Humanitarian Response Plan is woefully underfunded, with just 16 per cent of the $2.6 billion needed having been received. The gap between rapidly rising needs and sufficient resources means millions of people are left without the lifesaving support they need. This lack of resources is compounding the crisis by forcing humanitarian organizations to curb their assistance, with women and girls paying a devastatingly high price. We must step up our support to the Congolese people, including to women and girls who are bearing the brunt of this conflict, as they work to rebuild their lives and livelihoods and return to their homes. The international community must mobilize additional resources for the humanitarian response and support for civil society organizations -- as well as the political will to end the violence once and for all. Signatories: Mr. Martin Griffiths, Emergency Relief Coordinator and Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs Ms. Sofia Sprechmann Sineiro, Secretary General, CARE International Dr. Qu Dongyu, Director-General, Food and Agriculture Organization Ms. Nimo Hassan, Chair, International Council of Voluntary Agencies Mr. Jamie Munn, Executive Director, International Council of Voluntary Agencies Ms. Amy E. Pope, Director General, International Organization for Migration  Mr. Tom Hart, President and Chief Executive Officer, InterAction Ms. Tjada D'Oyen McKenna, Chief Executive Officer, Mercy Corps Mr. Volker Türk, United Nations High Commissioner for Human Rights  Ms. Janti Soeripto, President and Chief Executive Officer, Save the Children Ms. Paula Gaviria Betancur, United Nations Special Rapporteur on the Human Rights of Internally Displaced Persons Mr. Achim Steiner, Administrator, United Nations Development Programme Mr. Michal Mlynár, Executive Director a.i., United Nations Human Settlement Programme  Mr. Filippo Grandi, United Nations High Commissioner for Refugees Dr. Natalia Kanem, Executive Director, United Nations Population Fund Ms. Catherine Russell, Executive Director, UN Children's Fund Ms. Sima Bahous, Under-Secretary-General and Executive Director,** UN Women** Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Director-General, World Health Organization  Mr. Andrew Morley, President and the Chief Executive Officer, World Vision International Ms. Cindy McCain, Executive Director, World Food Programme

DR Congo: Crise Humanitaire Complexe et Epidemies - République démocratique du Congo : Rapport de si

30.04.2024 14:20 Country: Democratic Republic of the Congo Source: World Health Organization Please refer to the attached file. Point Saillants ▪ Epidémie de choléra : On a observé près de 11,4% de baisse des cas en comparant les données remontées à l’issue de la S14/2024 dans 34 ZS de 9 DPS, rapportés à la S13 dans 42 ZS de 7 DPS. Cependant, la province du Sud-Kivu a connu une hausse des cas d’environ 18,6% , le Kasaï a également avec une hausse de cas estimée à 400,0% précisément dans la ZS de Mushenge. Le cumul notifié depuis le début de l’année jusqu’à la S14/2024 s’élève à 12 578 cas et 201 décès répartis dans 81 ZS reparties de 13/26 provinces du pays. Par ailleurs, une nouvelle ZS a notifié un cas suspect de choléra au terme de la S14/2024, notamment celle Boma-Bungu dans la province du KongoCentral. Face aux différents foyers actifs et flambées des cas de choléra, le PNECHOLMD et ses partenaires continuent à renforcer les interventions pour répondre à ces situations d’urgences. ▪ Epidémie de rougeole : Au décours de la S14/2024, 2 134 cas et 26 décès ont été rapportés dans 187 ZS réparties dans 23 provinces, exprimant une diminution de 13,1% du nombre des cas au regard de 2 457 cas et 37 décès notifiés à travers 246 ZS de 26 provinces. Ainsi, de la S01 à la S14/2024, 37 227 cas et 907 décès ont été notifiés dans 417 ZS de 26 provinces du pays. Signalons qu’à la S14, les provinces du Sankuru , Tshopo et Kongo Central ont enregistrées des taux de létalités supérieures à 1%. ▪ Epidémie de Mpox : Depuis le début de l’année 2024, 5 133 cas suspects dont 321 décès ont été rapportés dans 179 ZS de 19 provinces tandis que l’année précédente au cours de la même période, 2 332 cas suspects et 109 décès avaient été dans 161 ZS de 21 provinces. A l’issue de la S14/2024, 283 nouveaux cas suspects et 9 décès ont été notifié dans 97 ZS de 13 provinces comparativement aux 273 cas suspects et 5 décès enregistrés dans 90 ZS de 15 provinces à la S13, soit une hausse de 3,7% de cas

DR Congo: Situation épidémiologique du choléra et autres maladies diarrhéiques en RDC Semaine 15, 20

30.04.2024 14:20 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Government of the Democratic Republic of the Congo, World Health Organization Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: Piloting the E2E Toolkit to empower frontline staff and enable community participation: a

30.04.2024 06:10 Countries: Democratic Republic of the Congo, Iraq Source: International Rescue Committee Please refer to the attached file. Written by Leah Brown Executive Summary This case study examines how the Empower to Enable Toolkit supports the frontline staff of humanitarian organizations to enable the participation of affected people in humanitarian operations. The case study documents the piloting of seven tools in Iraq and the Democratic Republic of the Congo , and includes the outcomes achieved and good practices for future use of the tools. During the five-month pilot program, the E2E Toolkit proved its ability to implement the strategic changes identified in the E2E Learning Report. The three strategic changes necessary for humanitarian organizations to empower their frontline staff to enable the participation of affected people are: Systematically engage frontline staff in decision-making. Strengthen the understanding of participation and how to put it into practice. Integrate participation within organizational culture and strategy. The organizations and country programs that participated in the pilot program reported a number of benefits from using the E2E Toolkit. A summary is listed below, along with the relevant tool: Improved program relevancy and effectiveness: including the ability to identify areas of potential overlap and duplication . Enhanced leadership understanding of community needs through increased interactions between leadership and frontline staff . Increased leadership support for and prioritization of participation . Increase the quality of FGDs conducted by frontline staff and increase the confidence of frontline staff in facilitating FGDs . More effective allocation of staff time and resources and increased frontline staff demand for skills-development . E2E Toolkit Pilot Program also revealed several other steps that the humanitarian sector must take to support frontline staff’s vital role in community engagement: Prioritize translating tools into local languages for frontline staff accessibility and inclusivity. Offer more professional development opportunities for frontline staff to enhance their ability to lead community engagement activities. Ensure internet access for frontline staff to overcome connectivity barriers. Facilitate frontline staff access to the internet to increase their connectivity and improve their ability to contribute effectively to humanitarian efforts Adequately resource community engagement and capacity-building for both frontline staff and organizational leadership to ensure the uptake of participatory practices. Inter-agency knowledge sharing around best practices.

DR Congo: République démocratique du Congo - Profil humanitaire: Tanganyika

29.04.2024 21:12 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: République Démocratique du Congo : Aperçu de la Situation Humanitaire, au 31 mars 2024

29.04.2024 21:12 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: République Démocratique du Congo: Profil humanitaire : Sud-Kivu et Maniema au 31 mars 2024

29.04.2024 21:12 Country: Democratic Republic of the Congo Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: Cluster CCCM République démocratique du Congo: Rapport mensuel

29.04.2024 21:12 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: CCCM Cluster, International Organization for Migration, UN High Commissioner for Refugees Please refer to the attached file. Contexte opérationnel Les crises récurrentes qui se produisent dans l'Est de la République Démocratique du Congo depuis plusieurs décennies sont préoccupantes. Depuis le printemps 2022, les forces gouvernementales congolaises et leurs alliés luttent contre le groupe armé M23 dans le Nord Kivu, ce qui entraîne des déplacements internes. Le conflit intercommunautaire au Katanga et les déplacements massifs de populations causés par les agressions des groupes ADF, CODECO, ZAÏRE dans l'Ituri aggravent les vulnérabilités déjà présentes dans des provinces confrontées à des besoins humanitaires sévères et persistants. L'aperçu des besoins humanitaires 2024 indique que 2,6 millions de personnes nécessitent une assistance dans le Nord-Kivu, ce qui en fait la province la plus touchée. Il s'observe la création de nouveaux sites, les extensions d'anciens sites, ainsi que la prolifération des nouveaux centres collectifs. Cette situation met en difficulté les acteurs du secteur du CCCM qui ne disposent pas d'assez des ressources, le cluster étant sous-financé pour répondre à cette demande croissante en matière de coordination et de gestion des sites et des centres collectifs.

DR Congo: Cluster CCCM République démocratique du Congo : Rapport mensuel

29.04.2024 21:12 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: CCCM Cluster, International Organization for Migration, UN High Commissioner for Refugees Please refer to the attached file. Chiffres clés • Le cluster CCCM a dénombré 939 905 personnes réparties dans 249 346 ménages qui vivent dans les sites , centres collectifs et quelques villages d'accueil où interviennent certains acteurs du CCCM dans 248 lieux collectifs d'accueil des populations déplacées dont 240 sites et centres collectifs ainsi que 8 villages d'accueil suivis par les équipes CCCM Mobile. Points saillants ✓ Le cluster CCCM a noté dans l'ensemble une augmentation de 2% de la population déplacée vers les sites et autres lieux collectifs courant janvier 2024 alors que la situation du mois de décembre 2023 présentait une population totale de 922 921 personnes déplacées vivant dans les sites et autres lieux collectifs. Ce flux de population a été observé dans la province du Sud Kivu en territoire de Kalehe, voisin de la province du Nord Kivu, à Minova ou des arrivées s'observent dorénavant à fréquence régulière pour les personnes déplacées en provenance des territoires de Masisi et Rutshuru en province du Nord Kivu . ✓ La situation au Nord Kivu est plus préoccupante. Les évaluations lancées courant janvier 2024 par la communauté humanitaire montrent que plus de 70 000 personnes' sont en situation de déplacement forcée et pourront se diriger vers les sites et autres lieux collectifs d'accueil dans le Nord Kivu et le Sud Kivu. Le CCCM a mobilisée ces acteurs qui ont intensifié des activités de sensibilisation communautaire dans le but d'assurer une prise en charge coordonnée et bien organisée pour des potentiels afflux attendus. ✓ 204 833 personnes déplacées internes ont bénéficié directement des activités de gestion et de coordination menées par les acteurs du cluster CCCM essentiellement dans 49 sites et 8 villages d'accueil dans les provinces opérationnelles du CCCM . Le mois de janvier étant réputé « mois de redéploiement effectif des acteurs et de début du lancement des activités », les capacités réduites des acteurs suivant un niveau de financement très faible d'activités du cluster n'ont pas permis de couvrir de façon directe 91 autres sites et centres collectifs ainsi que quelques 8 villages d'accueil actuellement suivis par le clucter CCCM. ✓ Néanmoins, au vu de la volatilité de la situation sécuritaire qui s'observe de jour en jour, les tendances augurent une augmentation drastiquement des personnes déplacées dans le Nord du Sud Kivu. Les pressions exercées sur Saké dans le Nord Kivu conduiront certainement à un flux de mouvements de déplacement vers les périphéries de la ville de Goma et vers le nord de la province du Sud Kivu. Les sites et autres lieux collectifs d'accueil des déplacés seront beaucoup sollicités. ✓ Le cluster CCCM note que l'environnement de protection présente un risque élevé des cas de violation des droits des personnes déplacées internes au vu de la persistance des conflits armées et des tensions entre les belligérants . Le CCCM craint que le caractère civil et humanitaire des sites soit violé par des belligérants qui pourront cibler certaines zones peuplées.

DR Congo: République démocratique du Congo : Personnes déplacées internes dans les sites gérés et su

29.04.2024 12:22 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: CCCM Cluster, International Organization for Migration, UN High Commissioner for Refugees Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: RD Congo : Situation de la lutte contre la rougeole en RDC

29.04.2024 12:22 Country: Democratic Republic of the Congo Sources: Government of the Democratic Republic of the Congo, Health Cluster, World Health Organization Please refer to the attached Infographic.

DR Congo: Kwango : du Cash, vivres et AME de Caritas à 500 ménages déplacés et familles d’accueil à

27.04.2024 17:11 Country: Democratic Republic of the Congo Source: Caritas Please refer to the attached file. Popokabaka, le 27 avril 2024 : 500 ménages déplacés et familles d’accueil de l’Aire de Santé Kasinsi, en Territoire de Popokabaka dans la Province de Kwango, viennent d’être assistés en vivres, Cash direct, Articles Ménagers Essentiels et en kits d’hygiène intime par la Caritas Congo Asbl et sa Structure diocésaine Caritas-Développement Popokabaka. Cette aide humanitaire a été financée par la Caritas Internationalis, dans le cadre du projet d’Assistance rapide aux ménages déplacés et familles d’accueil affectés par la crise de Mobondo dans l’Aire de Santé de Kasinsi dans la Province de Kwango. Elle a ciblé 350 ménages déplacés et 150 familles d’accueil pour leur permettre de répondre tant soit peu à leurs besoins essentiels tels que la santé, l’éducation, l’alimentation, améliorant ainsi leurs conditions de vie. La distribution a eu lieu du 20 au 22 avril 2024. Cette assistance a couvert 7 villages dont Mulanda, Kasinsi Mission, Kasinsi village, Itswadi, Boko et Luhaku précisément dans le territoire de Popokabaka, Province de Kwango, en présence du Coordonnateur de la Caritas-Développement Popokabaka, du Chef de Groupement Kasinsi ainsi que des Agents de Caritas Congo Asbl et Popokabaka. Chaque ménage déplacé a reçu du Cash direct de 60 $, des articles ménagers essentiels et un Kit d’hygiène intime. Par ailleurs, des vivres ont concerné 150 familles d’accueils et 350 ménages déplacés. Ils ont été composés d’un sac de 20 kg de maïs, 10 kg de haricot, 3l d’huiles et 1kg de sel. Kansisi aide sortie Il sied de signaler que les Articles Ménagers Essentiels ont été constitués d’une bassine, 3 barres de savon pour la vaisselle, une couverture, un pagne, un couteau de cuisine, une bâche, deux marmites, des cuillères, louches, assiettes, des gobelets, un bidon de 20 litres. A ceci s’est ajouté un kit d’hygiène intime constitué d’un sceau, des savons de toilette, 6 sous-vêtements ,3 paquets de bande hygiénique et du cash. Satisfaction des bénéficiaires Les ménages bénéficiaires déclarent être très satisfaits des biens reçus de la Caritas qui vient soulager leurs misères. Parmi eux, une bénéficiaire du village Itswadi, Mme Diela Kabaya Adelina qui affirme : « Je dis merci à la Caritas Internationalis pour l’assistance reçue à travers la Caritas Congo via la Caritas Popokabaka. J’ai perdu mon mari durant la fuite de Mobondo et je suis mère 6 enfants. J''avais tout perdu. Manger était devenu un problème pour moi et mes enfants. Mais, grâce à l’assistance reçue, j’ai retrouvé ma dignité, à manger, les ustensiles ménagers essentiels ainsi que le Kit d’hygiène intime ainsi que le Cash 60 $ . » Caritas Popokabaka se sent ainsi reconnaissante vis-à-vis de son partenaire la Caritas Congo Asbl pour son appui dans cette mise en œuvre. « Cette assistance est la bienvenue. Elle tombe à point nommé pour ces déplacés qui ont souffert des affres des attaques de Mobondo. Ils se sont déplacés en laissant leurs champs, maisons, bétails et tout ce qu’ils avaient comme moyen pour survivre. Le nombre qui a été dénombré est de 500 bénéficiaires ; mais, ils sont nombreux. On a pu servir tous les dénombrés par rapport à l’enveloppe. Aujourd’hui, je tiens personnellement à remercier Caritas Internationalis qui s’est engagée et Caritas Congo Asbl qui vient appuyer Caritas Popokabaka pour cette activité. Une fois de plus, nous disons merci et nous espérons que ceux qui n’ont pas reçu quelque chose prochainement nous allons penser à eux s’il y aura un autre projet d’assistance et famille d’accueil et des déplacé », s’est réjoui Mr l’Abbé Alfred INKALAMABA Inkalamaba, Coordonnateur du Diocèse de Popokabaka. Chef Groupement KansisiM. Lutesu Mfumu Ngengi Thomas, Chef de groupement Kasinsi, a remercié Caritas Internationalis pour le financement, Caritas Congo Asbl et le Diocèse de Popokabaka pour le travail acharné abattu. Il s’est dit heureux de voir le sourire de la part bénéficiaires : « Cela prouve à suffisance qu’ils sont heureux de recevoir cette aide ». Il a ajouté que depuis un moment, la population souffre du manque d’eau potable ; une aide dans ce sens sera la bienvenue. Pour rappel, c’est depuis juin 2022 que le conflit intercommunautaire entre TEKE et YAKA dans le territoire de Kwamouth a entraîné le déplacement en masse des populations vers le Territoire de Popokabaka, dans le diocèse portant le même nom. Le diocèse de Popokabaka avait reçu 18.084 personnes, soit 3.014 ménages , repartis dans plusieurs agglomérations. C’est ainsi que Caritas Congo Asbl a plaidé auprsè du Secrétariat Général de la Confédération Caritas Internationalis et a obtenu le financement dudit projet depuis octobre 2023. Mais, il y a encore beaucoup d’autres déplacés qui n’ont pas pu être servis. Caritas Congo Asbl 1

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